Folie Printanière

• Résumé

Dans un appartement cossu de l’Ile Saint Louis, Francis Desroches-Mazures, un jeune et brillant industriel partage sa vie avec Dimitri, un artiste peintre névrosé. Cette relation est bien sûr dissimulée à l’oncle Archibald Desroches-Mazures, un ancien militaire qui porte haut l’honneur et la réputation de sa famille. Mais cet équilibre précaire va très vite basculer, suite à l’arrivée d’une nouvelle voisine de palier.

• Les personnages

Francis Desroches-Mazures
Fils de famille et dernier rejeton de la dynastie Desroches-Mazures, il dirige le groupe en sa qualité de PDG sous la tutelle du principal actionnaire, le patriarche : son oncle, Archibald Desroches-Mazure. Francis est homosexuel et vit depuis quelques années avec Dimitri, en quelque sorte son contraire.

" Mes enfants, le bateau coule, on a les pieds dans l'eau. "

Dimitri Salvalain-Boissieu de La Renaudière-Saint-Martin
Dernier descendant des Salvalain-Boissieu de La Renaudière-Saint-Martin, Dimitri est un artiste ! Naturellement incompris et content de l’être, Dimitri vivrait chichement des restes de ses augustes aïeux s’il ne vivait un amour d’ailleurs profond et sincère avec Francis. Ce qui ne l’empêche pas de critiquer et de désapprouver l’aspect incontestablement rébarbatif, besogneux et petit bourgeois de l’homme de sa vie.

" Je crois bien que j'ai refermé mes chacras. "

Archibald Desroches-Mazures
Soixante-dix ans bien sonnés, mais très alerte, c’est le patriarche. Il assume le rôle de chef de famille et ses positions ne se discutent pas. Il a le look des bourgeois de province totalement impénétrables aux aléas de la mode. Il porte le loden et le pantalon de velours à grosses côtes depuis toujours. Sa vie est dictée par des préceptes majeurs : rigueur et droiture. Catholique convaincu presque extrémiste, il tient à ce que la famille suive les mêmes orientations.

" C’est vraiment le grand n'importe quoi."

Gerda Von Spuntz
Femme de ménage de Francis depuis cinq ans, cette bavaroise d’origine s’est imposée comme une pièce maîtresse au milieu de notre couple. Elle revendique le bon sens laborieux d’une fille du peuple, mais la stricte relation patron/salarié lui est totalement inconnue. Elle partage la vie de ses patrons dans une implication totale, débordant parfois sur l’indiscrétion dont elle est friande.

" Un jour, le bricolage, ça vous pète à la gueule. "

Josiane Garcia de Gimenez
Grande amie de Dimitri, Josiane, la soixantaine épanouie, se partage entre son 8 pièces sur l’île Saint Louis (dont elle est une figure emblématique) et sa villa sur la Côte, seules richesses lui restant de son mari décédé en 1978. Aujourd’hui elle vit toujours au milieu des hommes entre les jeunes/beaux du Marais qui l’amusent et les vieux/riches qui la traînent sur les green et chez Lasserre quand leurs femmes sont en cure à la Bourboule où à Quiberon où chez leurs enfants, l’été dans le Lubéron…

" J’ai un appointment chez Angelina avec un dermatologue canin. "

Katia Mollard
Grand reporter photographe, elle a fait plusieurs fois le tour du monde, écumant des régions secouées par la guerre ou la famine que ce soit en Asie où en Amérique du Sud. Comme Francis, Katia est issue d’une grande famille industrielle. Femme moderne et sans tabous, ne s’embarrassant de rien, Katia parle avec autant de franchise et de décontraction entre un pétard bien roulé et un coup de gnole, des couchers de soleil sur le Kilimandjaro ou des nuits envoûtantes vénitiennes que de ses orgasmes ou de ses règles douloureuses.

" On peut bien turluter un peu la chopine. "

Alexandre Mollard
Mignon, sportif, ancien scout, de bon esprit, c’est le jeune frère de Katia. Sans accrocs, il a passé un bac littéraire. Sans cri mais face aux grimaces paternelles, il vient de rejoindre sa sœur à Paris pour y poursuivre ses études de littérature. Sympa, frais, d’aspect intello sportif, sain de corps et d’esprit, il y a dans ses manières un air content de soi qui peut avoir tendance à déranger l’homme viril. Son air de premier de la classe séduira autant qu’il agacera.

" Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée "

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