Germinal

Nomination Molières 2015 du Théâtre Public.

• Rien de moins qu’un prodige !

Germinal met en scène quatre individus confrontés à l'espace vierge d'un plateau de théâtre. Tout est à réinventer, mais par où commencer ? Méthodiquement, nos habiles explorateurs définissent, expérimentent, découvrent, mettant en branle une réjouissante machine théâtrale teintée de mathématiques, de poésie et d'humour.

Naviguant librement entre théâtre, performance et arts plastiques, Halory Goerger et Antoine Defoort font feu de médiums et d’intérêts très éclectiques pour inventer un genre scénique en décalages et décadrages perpétuels. Chez eux, le bricolé semble cohabiter avec le savant et le tragique avec l’incongru. Germinal, leur dernière création, envisage la boîte noire du théâtre comme un lieu entièrement vierge. « Et si on avait la possibilité de repartir de zéro, même à l’intérieur de huit mètres par huit, on ferait comment ? »

Quatre individus réinventent le langage et se découvrent en tant qu’êtres pensants capables de faire émerger un système-monde. Tels des explorateurs, ils vont de révélation en révélation, en remettant tout sur le tapis, des lois de la physique aux fondements de l’interaction sociale. Épopée philosophique jubilatoire de bout en bout, Germinal est un spectacle sur la fabrication du théâtre comme métaphore de la construction de l’Homme. Rien de moins qu’un prodige !

Rien à voir avec Zola, Germinal se vit comme une expérience, une épopée burlesque qui remet tout en branle et en cause.

Distribution en alternance.

• La presse en parle

« Cette fête de l’invention et de l’intelligence sans arrogance, drôle et optimisante par-dessus le marché, est un pur régal. » Rosita Boisseau, Le Monde, 18 avril 2015

« L’humour Goerger-Defoort, Bouvard et Pécuchet de l’ère Google, tient dans cette façon de mettre sur le même plan des registres de langues différents, des choses triviales et des grandes théories, un son et une idée, avec un art consommé de la digression sauvage et des juxtapositions absurdes. » Marie Lechner, Libération, 14 avril 2013

« A force de tout tenter sur les plateaux de théâtre, Goerger et Defoort (…) ont enfin ouvert une belle et nouvelle voie. Celle d'un théâtre où le monde de la toile est pris à bras-le-corps et devient le sujet comme moyen même de l'écriture. Sans renoncer pour autant à l'humour hyperlogique qui les caractérise… » Emmanuelle Bouchez, Télérama TT

« Une invitation à douter et à rêver, même et surtout quand rien ne s’y prête. » René Solis, Libération, le 7 mars 2014

« Sous des dehors fantasques et spectaculaires, ces quatre « germineux » (...) n’en interrogent pas moins les ressorts logiques du monde, reprenant à leurs frais l’ambition de Descartes de tout reprendre à la racine. Leur arbre de la connaissance pousse parfois de travers – leur classification générale du monde fondée sur ce qui fait « pokpok » et « pas pokpok » pose problème – mais avec quelle vigueur ! Du bois vert dans lequel est taillé un cartésianisme foutraque et si réjouissant. » Cédric Enjalbert, Philosophie Magazine, 2 mars 2014

« Ils composent avec grand art une irrésistible leçon de choses, réjouissante d’intelligence. » Gwénola David, La Terrasse, le 14 février 2014