Une comédie qui finit comme la vie
Famille et amour riment-ils toujours ?
Le mot des auteurs
La presse
Non seulement cette soirée démarrait mal, mais elle promettait surtout de ressembler à toutes celles que Stéphane et son père passent ensemble : à se jouer la comédie de la famille, vide sous les masques et les tentatives maladroites de se comprendre, à ne rien dire que l'accessoire, à n'occulter que l'essentiel...
Quand Stéphane débarque chez son père, celui-ci fait comprendre sans ambages qu'il le dérange. Dommage ! Stéphane vient de se faire plaquer par sa femme, et elle l'a fichu dehors.
Aussi, quand son père le plante dans le salon, Stéphane appelle Hippo, son presque frère, son tendre et éternel ami, celui sur qui il peut toujours compter. Hippo a fait le choix, il y a plusieurs années, d'assumer son homosexualité, de se montrer tel qu'il est, sans fard. A l'écoute des autres et de lui-même, il connaît bien les drames et les tourments qui ont secoué cette famille puisqu'il les a partagés.
Ainsi, quand Michel rentre chez lui, un conseil de famille va les tenir éveillés toute la nuit, sans qu'ils l'aient prémédité. Au moins ce soir, les masques tomberont, les cœurs seront vidés et les secrets sortis des placards où une certaine Marie-Annick les avait rangés…
Cette comédie familiale douce amère nous parle des maux qu'entraînent les mots, les mots en trop et les mots qui manquent.
Cette drôle de pièce, que nous raconte-t-elle finalement ? Que le foyer n'est pas toujours l'endroit le plus chaleureux pour chacun d'entre nous ; qu'entre jugement et acceptation, il ne va pas toujours de soi d'être aimé des siens ; que les non dits n'épargnent pas la peine mais qu'ils l'accentuent.
Sur un ton mêlant naturel, humour et sentiments, les auteurs nous emmènent sur les sentiers de l'intimité familiale. Ils réunissent trois hommes d'une même famille de sang et de cœur, qui se sont perdus et se retrouvent.
De quoi parle « Homosapiens » ?
Aristide. Des hommes, notamment des hommes modernes qui intègrent leur part de féminité, et du hiatus entre deux générations de valeurs masculines. Aujourd’hui, deux schémas se confrontent, celui de nos pères, la vie est dure alors on se blinde, et celui de notre génération, on veut voir ce qui se passe à l’intérieur de nous. C’est exactement à ce croisement que se sont perdus Michel et Stéphane.
Grégory Questel. Homosapiens c’est l’homme sage. Et, ici, l’homme sage c’est l’homo, celui qui réunit en lui masculinité et féminité ! C’est grâce à Hippolyte que les choses avancent pour Michel et Stéphane. Homosapiens est un parcours au cours duquel les personnages se tournent vers leur intériorité et y font le ménage.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur ce sujet ?
GQ. L’envie de se marrer sur un sujet qui nous touche.
A. En lançant notre société d’auto production et en prenant en main nos rêves d’artiste, nous faisons tous les deux l’expérience forte d’être un homme, à devoir être père, adulte, responsable.
GQ. En plus, cette expérience nous a étroitement confrontés à nos pères puisqu’on leur a demandé tour à tour conseil et appui. C’est tout cela qui nous a donné envie d’écrire sur les hommes.
Alors, Homosapiens est une autobiographie thérapeutique ?
A. Il est certain que des situations que nous avons pu vivre dans nos familles nous ont inspiré. Grégory et moi avons un vécu commun, et ce terreau qui nous lie est à l’origine de la pièce.
GQ. Oui, depuis quatre ans, nous avons dû apprendre de nouvelles manières de voir, d’être, des choses pas forcément complètement comprises par nos parents. C’est ce décalage qu’on retrouve dans la pièce. Et tant mieux si ça peut avoir un effet thérapeutique !
"Quel plaisir de découvrir de jeunes auteurs dramatiques qui traitent d’un vrai sujet sans se noyer dans un bavardage abscons, qui manient l’humour avec la politesse de ceux qui respectent le spectateur. Chaque personnage, solidement dessiné, brutalise notre attention. (...) Homosapiens enchaîne les situations avec une prompte précision. Les dialogues, manifestement soignés, spontanés, affichent une évidence qui nous fait oublier que nous sommes au théâtre. Corinne Barois a dirigé ses comédiens avec tendresse, sans esbroufe. Son regard féminin scrute doucement les non-dits, les embarras de cet univers d’hommes maladroits. (...) Un trio masculin d’une solide homogénéité. La comédie (qui aurait pu être une tragédie, la frontière est ténue) entretient un sourire constant, provoque de vrais rires et désamorce ces silences si pesants que nous supportons tous avec plus ou moins de bonheur. […] Homosapiens pourrait bien créer la surprise de la rentrée théâtrale." Jean Louis Chales, La Marseillaise
"Une belle palette de sentiments et de pensées masculines, colorées par trois acteurs d’un naturel criant dans leurs rôles respectifs. C’est une belle pièce de mecs." Maud Garmy, France Bleu Vaucluse
"La pièce de Grégory Questel et Aristide ne manque pas d’atouts. La sujet, dense, contemporain et universel, traité ici sans pathos ni complaisance avec une forme d’ingénuité qui n’est pas sans charme séduit le public. (...) Reste la distribution, heureuse, Daniel Berlioux, très fin, François Feroleto, belle présence. Mention spéciale pour Grégory Questel, épatant dans l’émotion." Marion Thébaud, Le Figaro
C'est une pièce fabuleuse avec des comédiens extraordinaires. Le thème dur des relations familiales compliquées qui mène parfois au drame est traité avec respect et tellement de clairvoyance! C'est drôle et touchant à la fois. A ne pas manquer en famille ou entre potes !!!
J'ai vu moi aussi cette pièce et je ne partage pas du tout le même enthousiasme. Je n'ai vraiment pas trouvé les comédiens fantastiques hormis le blond qui est juste. La pièce en elle même n'est pas drôle, a peine ai-je esquissé quelques sourires. J'ai trouvé ça assez "psychologie de comptoir". Pas un mauvais spectacle mais je ne le conseille pas pour autant.
Je ne connaissais pas le Guichet Montparnasse. Après un instant de surprise (c'est tout petit ...), j'ai apprécié la proximité avec les comédiens et suis "rentrée dans la pièce" instantanément. J'ai été séduite par le jeu des comédiens, tous 3 excellents. Et les dialogues, criant de vérité, m'ont émue. On sourit. On rit. Et j'ai même eu du mal à réprimer une petite larme. Bref, j'ai ressenti beaucoup d'émotion et d'émotions et j'avais juste envie de remercier l'équipe pour ça, en plus de les féliciter. Comptez sur moi pour faire du bouche à oreille ! Cette pièce parle tellement qu'elle fera parler d'elle. Merci merci merci pour ce moment fort. Je souhaite beaucoup de succès à l'équipe ! Et je garde les noms des comédiens en mémoire ... pour une prochaine fois !
C'est une pièce fabuleuse avec des comédiens extraordinaires. Le thème dur des relations familiales compliquées qui mène parfois au drame est traité avec respect et tellement de clairvoyance! C'est drôle et touchant à la fois. A ne pas manquer en famille ou entre potes !!!
J'ai vu moi aussi cette pièce et je ne partage pas du tout le même enthousiasme. Je n'ai vraiment pas trouvé les comédiens fantastiques hormis le blond qui est juste. La pièce en elle même n'est pas drôle, a peine ai-je esquissé quelques sourires. J'ai trouvé ça assez "psychologie de comptoir". Pas un mauvais spectacle mais je ne le conseille pas pour autant.
Je ne connaissais pas le Guichet Montparnasse. Après un instant de surprise (c'est tout petit ...), j'ai apprécié la proximité avec les comédiens et suis "rentrée dans la pièce" instantanément. J'ai été séduite par le jeu des comédiens, tous 3 excellents. Et les dialogues, criant de vérité, m'ont émue. On sourit. On rit. Et j'ai même eu du mal à réprimer une petite larme. Bref, j'ai ressenti beaucoup d'émotion et d'émotions et j'avais juste envie de remercier l'équipe pour ça, en plus de les féliciter. Comptez sur moi pour faire du bouche à oreille ! Cette pièce parle tellement qu'elle fera parler d'elle. Merci merci merci pour ce moment fort. Je souhaite beaucoup de succès à l'équipe ! Et je garde les noms des comédiens en mémoire ... pour une prochaine fois !
15, rue du Maine 75014 Paris