Dans cette mise en scène de Yves-Noël Genod, il est question de l'amour et du temps qui passe, de l'éphémère et de l'éternité, de solitude et de beauté. On oscille entre les larmes et la joie, tandis que le corps de Thomas Gonzalez se déploie dans un temps suspendu, dans une atmosphère entre chien et loup qui renvoie chacun à son monde intérieur.
Une atmosphère entre chien et loup qui renvoie chacun à son monde intérieur
Un homme s'avance dans l'obscurité, simplement éclairé par un tube de néon. Il se déshabille, chante, pisse, fume, monte sur une chaise, pleure. Comme souvent chez Yves-Noël Genod, le spectacle se construit sur une forme très simple : une présence - celle de Thomas Gonzalez, forte, magnétique, pasolinienne -, des chansons d'amour, une lumière qui évoque les clairs-obscures du Caravage, et de la fumée qui crée un univers fantomatique...
Il est question de l'amour et du temps qui passe, de l'éphémère et de l'éternité, de solitude et de beauté. On oscille entre les larmes et la joie, tandis que le corps de Thomas Gonzalez se déploie dans un temps suspendu, dans une atmosphère entre chien et loup qui renvoie chacun à son monde intérieur.
Laure Dautzenberg
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Informations pratiques
Théâtre de la Bastille
76, rue de la Roquette 75011 Paris
Accès handicapé (sous conditions)
Bar
Bastille
Salle climatisée
Métro :
Bréguet-Sabin à 377 m, Voltaire à 391 m
Bus :
Commandant Lamy à 2 m, Basfroi à 243 m, Charonne - Keller à 244 m, Voltaire - Léon Blum à 384 m