C’est un auto-sacramental contemporain, style théâtral du siècle d’or espagnol (un théâtre religieux conçu pour les processions spectaculaires de la Fête-Dieu). Une allégorie baroque qui mêle le sublime au grotesque sur fond de musique et de danse. En utilisant la forme de ce type de théâtre, l’Aleph chante et loue un Créateur laïque, sans église ni religion, qui vient sur terre peindre une fresque en l’honneur de la République.
Cherchant l’inspiration sur ce sujet, il se trouve au sein de l’auto-sacramental présenté par l’Auteur, dans lequel la République usée et fatiguée, consulte un jardinier chaman, convoque ses trois filles : Liberté, Egalité, Fraternité et cherche celui qui l’a enfantée : le Peuple ! Mais, le Président, le Capital et le Juge lui jouent des tours.
Le Créateur commente la pièce de l’Auteur avec les personnages du Monde, victimes de la décadence d’un système qui a oublié les valeurs fondamentales à l’origine de sa raison d’être.
Quant aux décors, l’idée qui présida à leur conception était simple : l’utilisation dans un espace clos, le théâtre, d’éléments symboliques et allégoriques tels que deux colonnes, le soleil et la lune, un fil à plomb et en fond de scène trois éléments : deux volées de marches encadrant une plate-forme.
D’après une idée originale de Natacha Moyersoen. Chorégraphie et direction musicale : Sylvie Miqueu.
30 rue Christophe Colomb 94200 Ivry sur Seine