Le marchand de journaux, la femme politique, l’Africaine, vivent à la Goutte d’Or, ce quartier dit "sensible" qui révèle avec violence les contradictions de notre société. Trois destins, trois vies qui s’entrecroisent, et parlent de leur existence…
Laurence Février est allée à la rencontre des habitants. Elle les a interrogés sans les connaître, puis elle a mis en scène des comédiens qui se sont emparés de ces récits de vie comme d’un texte de théâtre. Un spectacle qui est une biographie sensible et politique de notre humanité.
« Dire sur la scène du théâtre le récit de ces personnes réelles c’est donner à entendre les habitants de la Goutte d’Or comme un microcosme révélateur des contradictions, des violences, mais aussi des bonheurs et des charmes de la France d’aujourd’hui. » Laurence Février
« Plaçant les spectateurs devant des témoignages à la fois intenses et digressifs, profonds et anecdotiques, la metteuse en scène gagne le pari de l’empathie et de l’intérêt. Des enjeux de l’implication locale en politique à la gestion au jour le jour de la différence, en passant par la difficulté de trouver une place dans un pays qui n’a pas toujours été le sien, Ils habitent la Goutte d’Or fait partie de ces spectacles militants qui, sans se hausser du col, sans prétendre à aucune dimension scénographique ou esthétique, forcent immédiatement la sympathie. Sans doute justement parce que la démarche, sincère et vertueuse, évite les poses, les bouffissures, pour éclairer très simplement la vie. La vie d’aujourd’hui, le monde complexe, mouvant et disparate auquel nous sommes tous les jours confrontés. » Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse, octobre 2006
Je reviens du spectacle; je le recommande. Il commence par la projection de l'interview d'un ecrivain public du quartier. Le spectacle vivant ensuite est constitué de trois monologues adressés au public par des comédiens excellents, qui investissent des personnages très touchants. J'ai beaucoup aimé.
Je reviens du spectacle; je le recommande. Il commence par la projection de l'interview d'un ecrivain public du quartier. Le spectacle vivant ensuite est constitué de trois monologues adressés au public par des comédiens excellents, qui investissent des personnages très touchants. J'ai beaucoup aimé.
35, rue Léon 75018 Paris