Un face à face implacable
La Presse
Martin Schulze et Max Eisenstein, deux amis d’enfance émigrés aux Etats-Unis après la Première Guerre mondiale, ont créé à San Francisco une galerie d’art contemporain prospère.
A l’automne 1932, Martin décide de s’installer à Munich avec sa famille. Mais, un an plus tard, une lettre sonne comme une cloche sinistre : Martin pense que “Hitler est bon pour l’Allemagne” puis, progressivement, se laisse séduire par le nouveau régime, jusqu’à devenir un notable national-socialiste et demander à Max, qui est juif, de cesser de lui écrire afin de ne pas le compromettre.
Révolté, Max n’aura de cesse de poursuivre sa correspondance…
Décrivant avec une froide justesse l’évolution psychologique des personnages, ce récit sur la destruction d’une amitié et la terrible réalité historique qui s’annonce s’est imposé en quelques années comme une des oeuvres les plus lues.
Conduite avec sobriété et rigueur, la mise en scène respecte la forme épistolaire du roman en lui donnant une dimension vivante, pleine d’une émotion portée par deux interprètes de talent.
" Avec infiniment de pudeur et de tact, Françoise Petit a dirigé le face à face des deux ex-associés. Le spectacle est simple, sobre, pur, cruel comme le tranchant d’un couteau. " Fabienne Pascaud, Télérama
" Ce récit contient un charme, une ironie sèche et brutale, une sorte de perfection indéfinissable. " Frédéric Ferney, Le Figaro
" Il y a une mélancolie en Max, et Eric Laugérias la fait sourdre de tout son être. Il y des certitudes qui font leur chemin en Martin, et Mathieu Rozé l’indique finement. C’est à voir absolument. " Armelle Héliot, Le Quotidien du médecin
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