Inutile de tuer son père, le monde s'en charge

du 15 au 18 novembre 2005
1H45

Inutile de tuer son père, le monde s'en charge

Un portrait de famille irrésistible et grinçant. Dès les premiers mots, on est transporté dans le port de Marseille, prêts à entendre des chansons, des histoires d’émigrés, des cantiques protestants. Entre éclats de rire et émotion, un portrait à vif, tendre et aigu d’un père, personnage étonnant et insupportable. Un récit à l’humour ravageur et salutaire.
  • A la rencontre du père

Pierre Ascaride, sous le regard de sa sœur Ariane, replonge dans l’histoire de sa famille et plus particulièrement part à la rencontre de son père. Le frère et la sœur vont remonter le temps, à partir de manuscrits retrouvés après la mort du père, dans lesquels il avait souhaité écrire le récit de son enfance de fils d’immigrés amalfitains dans les vieux quartiers de Marseille, posant un regard d’une vraie acuité et d’une belle tendresse sur ce qui l’entourait.

S’installer pendant plusieurs mois dans une petite salle du centre ville de Malakoff et s’y produire soir après soir, parier sur la durée et l’inscription d’un spectacle dans le temps : c’est le pari de faire vivre un Théâtre Quotidien à Malakoff, une tentative pour répondre au saucissonnage des saisons théâtrales. Mais c’est avant tout un acte poétique : que l’on sache qu’au cœur de la Cité, il y a un lieu où ça raconte des histoires et ça invente de la fiction.

Les textes Au vrai chichi marseillais et Inutile de tuer son père, le monde s’en charge de Pierre Ascaride seront disponibles en septembre 2004 aux éditions L’Atalante.

  • La presse

Ascaride fils ravive son vieux. Mis en scène par Ariane, sa sœur, Pierre Ascaride dresse un portrait impitoyable mais ému du chef de famille. - René Solis, Libération, 20 février 2004

Ce père, rejeton d’immigrés venus d’Amalfi et ayant poussé jusqu’à New York avant de revenir à Marseille, Pierre Ascaride le célèbre de toute sa tendresse. Il a du style, comme auteur et comme acteur, Ascaride. - Armelle Heliot, Le Figaro, 23 février 2004

Ascaride touche par un sens du comique déchiré par l’émotion, si ce n’est le ressentiment. Il n’est pourtant de plus bel hommage au défunt que cette revisitation de ses manques, soir après soir, par celui qui en souffrit. Mine de rien, ne réalise-t-il pas enfin ce que son géniteur ne put accomplir ? - Jean-Pierre Léonardini L’Humanité, 22 mars 2004.

Sélection d’avis du public

Inutile de tuer son père, le monde s'en charge Le 14 septembre 2004 à 23h04

très sympatique, belle performance d'acteur, hommage touchant d'un fils à son père, un univers proche de guédigian (et pour cause...), bref, à recommander chaudement !

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Inutile de tuer son père, le monde s'en charge Le 14 septembre 2004 à 23h04

très sympatique, belle performance d'acteur, hommage touchant d'un fils à son père, un univers proche de guédigian (et pour cause...), bref, à recommander chaudement !

Informations pratiques

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN

Place Jacques Brel 78505 Sartrouville

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Librairie/boutique Yvelines
  • Bus : Théâtre à 27 m, Paul Bert à 207 m, Clémenceau à 222 m, Henri Barbusse à 252 m, Boulevard de Bezons à 275 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville
Spectacle terminé depuis le vendredi 18 novembre 2005

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