Le 11 janvier 1898 à 20h, Esterhazy est acquitté. Emile Zola apprend la nouvelle. Il rentre chez lui. Bouleversé, il va prendre la décision la plus grave de sa vie d’homme. En une nuit et un jour, il rédige sa lettre ouverte mettant en jeu sa carrière, sa liberté et même sa vie. J’accuse : un acte de courage exemplaire au service d’une des causes les plus nobles : la Justice.
Zola se dresse, Zola se bat, Zola se jette, Zola se moque, Zola s’inquiète, Zola empoigne, Zola éructe, Zola crie, Zola gueule, Zola exhorte, Zola peste, Zola dispute, Zola doute, Zola ironise, Zola attaque, Zola vitupère, Zola foudroie, Zola tonne, Zola fustige, Zola incendie, Zola accable, Zola récuse, Zola fonce, Zola brandit, Zola démonte, Zola démontre, Zola intente, Zola dénonce, Zola clame, Zola réclame, Zola proclame… Zola accuse !
Zola a écrit la lettre ouverte J'accuse en deux jours. Ses émotions - ses colères, son dépit, sa tristesse, son indignation... - sont présentes à travers ce texte rempli du courage de ses opinions osant clamer tout haut la vérité.
"Pourquoi J’Accuse d’Emile Zola à la Compagnie du Pausilippe ? De la lecture publique d’œuvres littéraires difficilement inabordables à un texte écrit par un grand écrivain le pas était facile à franchir. Admirer le courage d’un homme qui par sa position dans l’Affaire Dreyfus a tout perdu (ses amis, sa crédibilité, sa liberté d’action, sa vie sociale) ; courage dans un tourbillon antisémite qui a coupé la France en deux." Krystin Vesterälen, directrice artistique
58, rue Jules Vallès - dans le marché aux puces 93400 Saint-Ouen