"J'veux pas être seul(e)" suit le parcours de quatre amis d'université devenus des jeunes professionnels urbains et de leur relation avec les femmes. Il y a Jacques le cynique, déjà marié (avec Carla) et père d'un enfant mais qui n'a toujours pas renoncé à tromper sa femme avec des rencontres d'un jour (Marion). Il y a Phil, innocent et vulnérable, mais qui a fini par conclure qu'il était condamné à être malheureux et qui garde une flamme éternelle pour une ex-amie (Karen). Il y a Sam, fou amoureux d'une fille (Géraldine) et bien décidé à se marier, il ne se pose plus les mêmes questions que les autres et prend inévitablement ses distances. Et il y a Martin, amoral, qui prend le risque de briser son couple (Lisa) en couchant avec une autre (fille), simplement pour voir s'il peut le faire "sans se faire choper".
Les quatre garçons font le lien avec tous les personnages mais les filles sont au moins aussi importantes :
Marion est une chanteuse ratée qui vit une relation tumultueuse avec Joël. Belle et indépendante, elle se laisse séduire par Jack. Joël est un maniaque du sport et de la remise en forme, excessif voire violent, sa rupture avec Marion lui fait tout remettre en cause.
Karen est au féminin ce que Phil est au masculin. Incapable d'être heureuse, elle est attirée par les hommes qui ne lui conviennent pas.
Géraldine est peut-être celle qui a le plus la tête sur les épaules.
Pourtant, sa relation avec Sam, fils d'immigrés marocains dans un monde où sévit encore le racisme et la haine ordinaire, n'est pas sans risque.
Lisa est une fille difficile à apprivoiser. Elle a des idées sur tout et ne rend pas les relations faciles. Honnête et franche, sans compromission, son histoire avec Martin n'est pas un long fleuve tranquille.
"Fille" est une excentrique, une rencontre de passage qui accepte de suivre Martin chez lui et qui se confie après l'amour...
Carla, femme de Jacques, trouve dans l'alcool un remède à ses problèmes de couple. Femme trompée, elle garde pourtant un amour « de jeune fille » pour son homme.
Tous ces gens se rencontrent, se séparent, se déchirent, se retrouvent dans une joyeuse et cynique farandole qui est aussi une vraie réflexion sur le narcissisme des hommes et le mythe de l'éternel adolescent. A la fin, on s'aperçoit que ce sont les femmes qui ont les caractéristiques de la "masculinité" et la maturité qui fait tant défaut à leurs compagnons.
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