C’est l’histoire d’une jeune femme qui tient à rester anonyme, nous l’appellerons donc par ses initiales D.B.
D.B, en pleine force de l’âge apprend, par deux employés de la maison « Dead ligne » que son heure dernière est arrivée. Son temps est compté, il ne lui reste que 60 minutes avant l’issue fatale. C’est un peu brutal, mais la maison « Dead Ligne » sait mettre les formes et elle propose à l’impétrante de décider de sa fin.
Elle passera donc sa dernière heure à tester des situations qui finissent mal : suicide, longue maladie, accident de voiture, empoisonnement, pot de fleur sur la tête, attaque de pit-bull, règlement de compte en famille… Comment mourir quand on vous offre le choix ? Elle a bien une petite idée...
La maison « Dead Ligne » ne devrait reculer devant aucun sacrifice surtout quand il s’agit de satisfaire le client. Oui mais cette situation est embarrassante et risquerait de changer le destin. Et puis… la mort est impatiente.
Musique : Raphaël Maillet
J’ai commencé à m’interroger sur la mort en regardant un album de photos pris au hasard dans une bibliothèque publique. Il s’agissait de clichés de mourants, ils étaient soigneusement mis en scène, ces photos venaient de tous les coins du monde. Mes yeux de femme occidentale étaient choqués, je trouvais d’abord cela morbide puis gênant.
Pourtant pour nos ancêtres, cela paraissait normal. Qu’avions nous de si différent ? Aujourd’hui, dans la plupart des sociétés occidentales, nous avons plutôt tendance à ignorer la mort. A ne pas vouloir la regarder. A ne pas vouloir négocier avec elle. Dans notre vie quotidienne, nous avons par exemple, souvent du mal à regarder ses stigmates : fermer un livre qui nous a plu, attendre le mot fin au générique d'un film, laisser sa place à un vieux dans le bus...
Nous voulons connaître la suite mais pas la fin. Et si, apprivoiser la mort, ce n'était pas simplement être un homme libre ? Qui n’a pas souhaité une mort douce, tendre, amoureuse ? Fantasmes ? Que nous avons voulu partager avec malice dans ce spectacle.
En créant ce spectacle avec mes partenaires, nous avons voulu, comme des artistes peuvent le faire, nous poser ces questions. Nous n’avons pas souhaité entrer dans un discours moraliste, éthique ou simplement nous poser la question esthétique de la mort. Nous avons souhaité aller au-delà. Vous transporter au travers de notre art dans les questions humaines qui font notre société. Une vivante qui parle aux vivants de nos visions, fantasmes, de nos phobies mortels.
Nos influences : Lynch, Munch, Fellini, Montaigne, Tim Burton, les anglais, le cabaret, le manuel du savoir vivre.
Deborah Banoun, Directrice artistique de la Cie Jetzt
Je ne sais pas si les personnages me marqueront... à vie. Mais en sortant du théâtre toutes mes émotions étaient réveillées. Pendant 1 heure ce n’est pas 3 acteurs sur scène mais 10. Construit comme un film de Tarentino les scènes s’enchaine, flash back puis on change d’époque. La mort mais aussi l’amour, la violence, le sexe, l’humour sont utilisées comme des couleurs primaires pour donner au final des tableaux de nos vies. Les moments forts me reviennent… quant le croc mort nous sort une oraison funèbre d’une marquise ou comtesse d’Orléans en 1660 et quelques. Et ce moment magie ou la lumière se tamise, une fumée se diffuse et surgie Lauren Bacall et Humphrey Bogart. Et la fin torride. La future morte utilise touts ces atouts pour contrecarrer la mort. Vive la vie !!!
Un spectacle intimiste et vivant à ne pas manquer ! La trame principale est entrecoupée de tableaux qui rythment cette pièce où l'on ne s'ennuie pas, le texte est remarquablement mis en scène, et les personnages vous marqueront... à vie ;-) Un plus également pour la musique (vivante !) qui illustre merveilleusement bien l'ambiance à la fois morbide et humoristique de kiss db. N'hésitez pas : faites comme la mort, pratiquez l'humour noir.
Je ne sais pas si les personnages me marqueront... à vie. Mais en sortant du théâtre toutes mes émotions étaient réveillées. Pendant 1 heure ce n’est pas 3 acteurs sur scène mais 10. Construit comme un film de Tarentino les scènes s’enchaine, flash back puis on change d’époque. La mort mais aussi l’amour, la violence, le sexe, l’humour sont utilisées comme des couleurs primaires pour donner au final des tableaux de nos vies. Les moments forts me reviennent… quant le croc mort nous sort une oraison funèbre d’une marquise ou comtesse d’Orléans en 1660 et quelques. Et ce moment magie ou la lumière se tamise, une fumée se diffuse et surgie Lauren Bacall et Humphrey Bogart. Et la fin torride. La future morte utilise touts ces atouts pour contrecarrer la mort. Vive la vie !!!
Un spectacle intimiste et vivant à ne pas manquer ! La trame principale est entrecoupée de tableaux qui rythment cette pièce où l'on ne s'ennuie pas, le texte est remarquablement mis en scène, et les personnages vous marqueront... à vie ;-) Un plus également pour la musique (vivante !) qui illustre merveilleusement bien l'ambiance à la fois morbide et humoristique de kiss db. N'hésitez pas : faites comme la mort, pratiquez l'humour noir.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris