Daniel Mesguich donne voix à tous les personnages de L’Arlésienne d’Alphonse Daudet : drôle et poignant. À partir de 12 ans
À partir de 12 ans
C'est comme si c'était l'histoire d'un homme qui se racontait une pièce de théâtre. Ou c'est comme si une pièce de théâtre traversait un seul homme. Dans les deux cas, le présent a un goût de souvenir. Théâtre radical : de quoi s'agit-il là, sinon de voir les voix, et de tenter de les faire voir ? L'art de la « mise en scène » attendra. Nous arrêtons ici le « spectacle » à sa seule rêverie.
Dans la pièce de Daudet, on ne voit jamais L'Arlésienne, n'est-ce pas ? Cette fois, on ne verra pas davantage les autres, Frédéri, Vivette, Rose Mamaï, le Gardian ou Balthazar… mais on entendra leurs spectres, ou plutôt leurs audres (si sur spectare, on a pu construire spectre, il faut, sur audire, construire audre)...
Et pourquoi L'Arlésienne ? Parce que c'est la Provence, et, derrière la naïveté apparente de ses accents, tendez l'oreille, plusieurs Provence. Et parce que c'est autrefois, et, tendez l'oreille, c'est encore maintenant. Et parce que c'est l'amour, enfin. Tendez l'oreille : celui, ici, maladie infantile et mortelle, de tous pour tous.
« Quand l’histoire se termine, on soupèse émerveillés le pouvoir des mots, on rend grâce à Daniel Mesguich de nous avoir ainsi promené au fil d’images et de résonances si particulières. » Syma News
« Un numéro d’une virtuosité confondante, ou plutôt d’une multiple incarnation qui donne une vérité saisissante au texte de Daudet. (...) C’est beau, fiévreux, poignant. » Webtheatre.fr
15 rue du Retrait 75020 Paris
Placement libre
de 19 à 32,5 €
Tarif -12 ans (sur justificatif)
de 13,5 à 15,5 €