L’enfant des vagues hautes est un spectacle en sept tableaux qui relate les drames intimes du passage à la maturité d’une jeune fille durant la tourmente de la Guerre d’Algérie. Au départ, il y a le texte de Marie-Aimée Lebreton, un récit qui est aussi un poème sur l’enfant, une enfance en Algérie, au moment de la guerre, un texte qui nous parle de toutes les guerres, d’ici et d’ailleurs, tout en restant au plus proche de la sensualité du monde.
Mon désir premier a été de trouver une résonance au niveau de la musique, et j’ai pensé à Kamilya Jubran, chanteuse magnifique et joueuse de Oud, qui donnera un écho et un prolongement à la sensualité de ce texte en nous faisant éprouver les battements de coeur propres à l’autre rive de la Méditerranée.
Antonia Bosco, avec qui j’ai mené dernièrement la création de Mon Pouchkine de Marina Tsvetaeva, est une interprète qui par sa maîtrise du verbe, son sens rythmique et sa force émotionnelle sait captiver le public dès le plus jeune âge, car elle arrive à rendre concret et physique les pensées les plus secrètes.
Mettre en scène ce conte initiatique, où la douleur de l’exil se mêle à l’appel d’une vie nouvelle, est pour moi le moyen d’avancer plus avant dans ma recherche d’un théâtre musical.
Guy FREIXE
La musique, jouée en direct au Oud par Kamilya Jubran, conjugue des morceaux composés spécialement pour ce spectacle à des airs traditionnels issus de la culture algérienne et du Proche Orient.
« J'ai composé une ligne musicale parallèle. Cette ligne nous amène à la fois dans le passé (la mémoire musicale arabe en générale et aussi algérienne) et nous ramène dans le présent. Les textes des 2 chansons des poètes Paul Chaoul et Mahmoud Darwich créent une ligne parallèle avec le texte et viennent l'enrichir de leur résonance. » Kamilya Jubran
Je m’appelle Blanche sauterelle.
Je viens d’avoir quatorze ans.
Quatorze, c’est deux fois sept.
Sept,
c’est un chiffre magique
comme les sept merveilles du monde
ou les sept jours de la semaine.
Sept ans, c’est l’âge que j’avais lorsque le
monde est devenu réel.
Sept ans, c’est l’âge que j’avais lorsque
l’enfance est partie trop vite.
très bon spectacle
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très bon spectacle
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