Deux hommes face à face une nuit à l'aéroport de Londres. Leur rencontre est-elle fortuite ou une manipulation ? Sur le chemin de la vérité semé d’embûches et de coups de théâtre ils apprendront l'estime, l'amitié, peut être le pardon !
Texte français de Stephan Meldegg et Attica Guedj.
Cette nuit-là, dans le salon VIP de l’aéroport de Londres, un voyageur en transit voit arriver un vieil homme angoissé. Les raisons de cette angoisse sont-elles bien celles que donne le vieux bouquiniste new yorkais ? Comment s’est-il retrouvé en possession d’un billet de 1ère classe pour le vol de Hambourg ? Et ce précieux livre de prières qu’il cherchait depuis si longtemps, pourquoi le lui a-t-on offert ? D’ailleurs, pourquoi va-t-il à Hambourg ?
L’autre voyageur, un Allemand qui, lui, n’a pas eu à fuir son pays, autrefois, déploie une sollicitude ostensible envers le vieil homme et établit un rapport de confiance qui incite aux confidences. Le bouquiniste se livre peu à peu à cet inconnu. Mais leur conversation tourne à la confrontation quand ils découvrent à quel point divergent leurs opinions sur un fait divers qui fait grand bruit en Allemagne. Les notions de responsabilité, de culpabilité, de vérité sont au centre de leur joute verbale. Il y est aussi question d’amitié et de pardon. Au fond, la présence des deux hommes dans cet aéroport désert est-elle un hasard ?
Pour réaliser ce « polar », cette suite de coups de théâtre et de malentendus, je ne pouvais pas trouver meilleurs interprètes que Philippe Clay et Philippe Laudenbach.
Dès son apparition sur une scène, Philippe Clay s’impose par son charisme immédiat, et rend curieux du déroulement de l’histoire à laquelle on est venu assister. Ici, il nous intrigue autant qu’il nous émeut. Quand je l’avais vu dans Visites à Mister Green, qui a tenu l’affiche une saison entière, au Théâtre La Bruyère, j’avais été très intéressé par sa palette d’acteur. Et j’essaie donc, avec L’escale, de me servir de toutes les nuances de son talent.
Philippe Laudenbach, par sa finesse, sa façon gourmande de s’approprier les textes, le mystère qu’il dégage, adhère parfaitement à son personnage énigmatique de L’escale. Lui non plus, ne sera pas dépaysé au Théâtre La Bruyère. On peut même dire qu’il en est un véritable « sociétaire ». Il a donné la réplique à Laurent Terzieff, Jean-Paul Roussillon et Pierre Richard dans des spectacles qui m’ont laissé de bons souvenirs.
Ensemble, nous cherchons à pénétrer l’univers trouble de ce huis-clos de Paul Hengge, en donnant vie à ce face à face captivant. Ces deux hommes que tout sépare, vont traverser des phases d’opposition farouche, de confiance gagnée, d’amère déception, pour, finalement, tisser des liens inattendus.
Stephan Meldegg
"Un polar diablement bâti, sans répit, haletant." Le Canard enchaîné
"Coups de théâtre, malentedus et suspens alimentent ce spectacle, rehaussé de plus par l'époustoufflante interprétation de deux grands du théâtre au charisme indéniable. (...) Une belle leçon de théâtre." Michèle Lévy-Taïeb, Actualité juive
"Un suspens tendu et efficace." Rappels
"Un brillant face-à-face." Le Parisien
"Habileteté et talent." Pariscope
"Merci à Stephan Meldegg d'avoir monté avec une telle sobriété "révélatrice" cette Escale-là, admirable introduction aux mystères et à la grandeur de la fraternité, palliatif sans illusion mais puissant aux sédiments du mal." La Croix
"Passionnant et émouvant." Théâtral magazine
5, rue La Bruyère 75009 Paris