Un père, Pridamant, se lamente, il cherche son fils disparu depuis dix ans. En désespoir de cause, il accepte l’offre d’un magicien qui lui promet de l’aider. C’est ainsi que spectateur attentif, installé devant une grotte, sorte de bouche d’ombre, il vit intensément les aventures qui se passent sous ses yeux et croit lui-même mourir quand il voit son fils se faire assassiner. De découvertes en rebondissements, le père retrouve le fils, apprend à l’aimer et à le comprendre. À travers le mystère de la représentation, le théâtre a rempli son office.
Que reste-t-il du théâtre une fois qu’on a tout montré, l’envers et l’endroit du décor, les coulisses et le cœur du spectacle L’énigme demeure entière. Le théâtre ressemble à un jeu de bonneteau, on a cru tout voir, mais la carte maîtresse nous a échappé. Et c’est pourquoi on en redemande encore. Même l’effet de distanciation - qui se veut destructeur d’illusions, ne m’apparaît finalement que comme un élément supplémentaire qui ajoute à l’Illusion comique et parfait sa mise en scène pour amener à la capture éblouie du spectateur.
Ignorant du risque encouru, entraîné dans les toiles feintes du visible, le voilà sujet d’une initiation intime, invité malgré lui à découvrir une vérité de lui-même et peut-être du monde. Corneille fait de l’illusion comique une traversée des apparences qui nous mène du grotesque au sublime.
La mise en scène de L’illusion comique fait naturellement suite au travail que la Compagnie Pandora a entrepris sur l’œuvre de Corneille depuis plus d’une décennie, mais aussi plus récemment sur Plaute, soit sur un théâtre de la théâtralité fondé sur la dimension paradoxale du mystère et de l'ostentation.
En effet, que reste-t-il du théâtre une fois qu'on a tout montré, l'envers et l’endroit du décor, les coulisses et le cœur du spectacle ? L'énigme demeure entière. Le théâtre ressemble à un jeu de bonneteau, on a cru tout voir, mais la carte maîtresse nous a échappé. Et c’est pourquoi on en redemande encore. Même l’effet de distanciation, c’est à dire de révélation continue du processus de jeu et de la technique, qui se veut destructeur d’illusions, ne m'apparaît finalement que comme un élément supplémentaire qui ajoute à L’illusion comique et parfait sa mise en scène pour amener à la capture éblouie du spectateur.
Ignorant du risque encouru, entraîné dans les toiles feintes du visible, voilà le spectateur sujet d’une initiation intime, invité malgré lui à découvrir une vérité de lui-même et peut-être du monde. Corneille fait de L’illusion comique une traversée des apparences qui nous mène du grotesque (Matamore) au sublime (l’amour retrouvé de Clindor pour Isabelle). Il nous entraîne d’abord à travers la haine, la trahison, la jalousie, le mensonge. Il trace un chemin des égarés, où l’espace et le temps sont bousculés au risque de la mort et de la plus profonde dérélection ; mais la vérité entrevue à la fin apaise et réconcilie et conduit acteur et spectateurs à l’amour - le père retrouve l'amour de son fils et l’accepte tel qu'il est ; le fils devient un homme et un acteur responsable ; le théâtre n'est plus pour lui, ni pour nous un jeu cruel et égoïste, mais un métier utile et reconnu par la société ; l’amour enfin surgit comme une révélation entre l’acteur et l’actrice à travers leurs rôles ; on ne distingue plus alors l’amour et l’amour du théâtre ; la même attente se fait jour pour l’un comme pour l'autre. Le théâtre se fait l'instrument des lumières, voilà le sens ultime et merveilleux de l'œuvre de Corneille.
Mettre en scène aujourd'hui L’illusion comique c'est une fois encore interroger le désir de voir du spectateur, le désir de montrer des acteurs, sur la fonction toujours mystérieuse du théâtre dans notre monde et bien sûr, du cinéma.
Huit comédiens interpréteront la pièce et tous les personnages. Le décor et les lumières devraient concourir à brouiller l'espace-temps dans lequel se déroule l'aventure. Les costumes s'inspireront de plusieurs époques du cinéma et du théâtre au XXème siècle ; comme toujours, une attention extrême sera donnée à la langue, au vers, à ses possibilités variées, à sa dimension charnelle.
Brigitte Jaques-Wajeman
J'y ai assisté hier soir c'était vraiment très bien. Petit message personnel pour Clindor, t'es trop charmant sur scène ouhhh! ;)
J'ai adoré je l'étudie en classe et ça m'a permis de redécouvrir l'histire! Bravo aux comédiens j'ai aimé leur prestation!!!!!!!!!!!!!!!!!Matamore était super!ainsi que Clindor!
J'y ai assisté hier soir c'était vraiment très bien. Petit message personnel pour Clindor, t'es trop charmant sur scène ouhhh! ;)
J'ai adoré je l'étudie en classe et ça m'a permis de redécouvrir l'histire! Bravo aux comédiens j'ai aimé leur prestation!!!!!!!!!!!!!!!!!Matamore était super!ainsi que Clindor!
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