Un père désespéré à la recherche de son fils disparu consulte un magicien pour retrouver le fugueur. Le mage fait apparaître au père stupéfait l’image de son fils, Clindor, devenu serviteur de Matamore, un guerrier extravagant et amoureux d’Isabelle. Clindor aime Isabelle mais il fait aussi la cour à Lise. Isabelle aime Clindor mais elle doit épouser Adraste. Tromperies, trahisons, délires de Matamore, guet-apens, rixes. Adraste est tué, Clindor emprisonné et condamné à mort. Mais… Lise séduit le geôlier. Evasion, fuite…
Le père respire, son fils est sauvé. Le mage lui montre la dernière aventure de Clindor : le voici marié à Isabelle et favori du prince Florilame dont il courtise la femme. Il se fait poignarder par les sbires du mari. Désespoir du père. Mais…
“Le traître et le trahi, le mort et le vivant
Se trouvent à la fin amis comme devant”
Clindor, dans ses tribulations, s’est fait acteur. Le père vient d’assister à une pièce de théâtre.
Sur le plateau, toute la magie du théâtre : les ombres, les lumières, les costumes.Et le plus beau des artifices, le plus violent des charmes, la langue de Corneille, à la fois étrange et familière, concrête et poètique :
“....Voyez déjà paraître
Sous deux fantômes vains votre fils et son maître”
Le théâtre est l’art de faire vivre des fantômes : le fou, l’amoureux, le geôlier, la princesse… Servir un fou, tuer son rival, languir dans un cachot, enlever celle qu’on aime, puis mourir, victime de la jalousie de son prince, ne s’exprimer qu’en vers et créer un monde virtuel tellement plus intense que le réel.
L’enchantement du spectateur doit naître de la virtuosité des acteurs, capables de jouer à fond le fantastique, la farce ou la tragédie, de faire passer le public du rire aux larmes et de changer sa vision de la réalité par la représentation des métamorphoses du monde et des illusions de l’âme.
Elisabeth Chailloux
" Elisabeth Chailloux sait rendre le théâtre accessible sans rien lui faire perdre de son mystère. Entourée d’une équipe artistique d’excellence, elle fait lever les orages désirés, les sombres charmes. (...) Un régal ! " Le Figaro
" C’est une très belle pièce sur l’illusion, celle du regard, celle de l’amour, celle du théâtre. La lecture qu’en fait Elisabeth Chailloux est limpide. (...) De jeunes comédiens vifs et allègres, un art de l’alexandrin juste, qui chante et pétille. " Télérama
" La construction de la pièce est géniale. Ce spectacle est brillamment mis en scène par Elisabeth Chailloux. S’appuyant sur la scénographie d’Yves Collet, les costumes d’Agostino Cavalca, son travail est d’une grande précision et de toute beauté. On passe de l’ombre à la lumière, du rire à l’émotion. La troupe, d’une grande qualité est irréprochable. " Pariscope
" Certes, c’est un hommage au théâtre, à ses codes, à ses roueries, à sa place dans la société. Mais dans le récit fait d’une époque, c’est un tableau amusé et complice d’une certaine jeunesse et de son immoralité dans le jeu amoureux. (...) Cette illusion est l’une des plus justes, des plus sensibles, des moins innocentes que l’on ait vues. " Webthea.com
" L’œuvre mêle farce et comédie, tragédie et commedia dell’arte, et rend un vibrant hommage au théâtre. Elisabeth Chailloux nous réconcilie avec elle. Son illusion éblouit. La mise en scène, intelligente et fine, vive et fougueuse, s’appuie sur des acteurs parfaits et à l’unisson. " Le Point
" Avec intelligence et sensibilité, Elisabeth Chailloux dirige une troupe très talentueuse qui ravie et émeut. " Le Figaroscope
" De ce petit bijou, Elisabeth Chailloux a tiré une mise en scène particulièrement réussie et réjouissante. (...) Quant à la distribution, elle ne peut que faire l’unanimité. Jean-Charles Delaume compose un extraordinaire Matamore. Un spectaculaire bouquet d’illusions où l’intelligence et le plaisir sont en revanche bien réels. " Le Journal du Dimanche
Place du théâtre (quartier de la Mairie) 94130 Nogent-sur-Marne
Voiture : Autoroute A4, au niveau de la Porte de Bercy en venant de Paris, prendre la sortie n° 5 “Nogent-sur-Marne”, rester sur la voie de gauche.