Il fait sombre au pays des Lumières... N'est-il pas temps de faire de nouveau jaillir les idées lumineuses de nos Encyclopédistes ? Notre indigent sait de quoi il parle et, grâce aux mots de Marivaux, il distille optimisme et joie de vivre !
De l’esprit, notre clochard n’en manque pas. De son poste d’observation, il considère ses contemporains avec une distance amusée, fort réjouissante pour ceux qui veulent bien l’écouter.
A travers les siècles, il nous tend un miroir : vanité, goût de l’argent, besoin de reconnaissance, aucun travers humain n’échappe à son regard décapant et plein d’humour, pas même les siens qu’il brocarde avec une joyeuse santé. Car notre indigent philosophe est avant tout animé d’une joie profonde qu’il revendique : ne sait-il pas, lui, se satisfaire de ce qui lui est donné ?
Très critique et bien vivant, Marivaux nous enchante avec ce texte jaillissant, destiné aux premiers lecteurs de périodiques, inédit au théâtre, et se permet de mettre en cause le modèle social de son temps, soixante ans avant la Révolution.
La double inconstance, Le jeu de l'amour et du hasard..., la carrière de Claude Brasseur a plusieurs fois croisé avec panache la route de Marivaux. Ce nouveau rendez-vous, qui permet à Claude Brasseur d'endosser l'habit de notre indigent philosophe, marque un retour aux sources !
Christophe Lidon
L'indigence est celle de la mise en "lecture" qui se dit mise en scène mais dans laquelle le spectateur subit une lecture, cahier en main, d'un Claude Braseur que se mime lui-même, débitant d'un voix vaguement avinée un texte qui perd tout relief. Quelle tristesse ! Non, ce ne fut pas une soirée joyeuse....
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L'indigence est celle de la mise en "lecture" qui se dit mise en scène mais dans laquelle le spectateur subit une lecture, cahier en main, d'un Claude Braseur que se mime lui-même, débitant d'un voix vaguement avinée un texte qui perd tout relief. Quelle tristesse ! Non, ce ne fut pas une soirée joyeuse....
1, place Charles Dullin 75018 Paris