A partir de 12 ans.
Sous le couvert d’une série de quiproquos menant à des situations invraisemblables, Feydeau dresse un portrait férocement drôle des bourgeois et de la bêtise humaine. Avec cette adaptation moderne aux accents rock et burlesques, Johanna Boyé signe une mise en scène contemporaine, dans laquelle les tableaux musicaux et chorégraphiés alterneront avec les scènes de comédie.
La Dame de chez Maxim est la pièce la plus longue et la plus importante de Feydeau avec une galerie de vingt-sept personnages. La grande réussite de la pièce tient dans la variété des portraits dressés par Feydeau mais aussi dans une écriture redoutablement efficace. Cette pièce chorale résonne encore aujourd'hui car elle propose un tableau des mœurs et des préoccupations qui agitent une bourgeoisie très soucieuse des apparences et du confort, mais prête à tout pour s'offrir du plaisir.
La Dame de chez Maxim s’amuse également des clichés et du clivage existant entre Paris et la Province. Johanna Boyé et Paméla Ravassard ont adapté cette farce pour seulement huit comédiens-musiciens, qui dans un ballet burlesque interprèteront tous les personnages.
« S’entourant d’une troupe de comédiens énergique et fort talentueuse, dont la lumineuse Vanessa Cailhol est le joyau, la jeune metteuse en scène réinvente l’art du quiproquo pour notre plus grande joie. Bravo ! » Médiapart, juillet 2017
« Toute la troupe est au diapason de la folie que le roi Georges a instillé dans son oeuvre, et qui s'empare de tous les comédiens. Cette Dame de chez Maxim est centenaire, mais n'a pas pris une ride. On pleure de rire ! » La Provence, juillet 2017
« Feydeau ne se contente pas de mener la galéjade à un train d’enfer, usant de tous les stratagèmes pour que le spectateur se tape sur les cuisses. Il renvoie également (et il ne faut jamais l’oublier) une image terrible de la société de son temps, en l’occurrence de la bourgeoisie méprisante, arrogante et hypocrite. (...) D’où un enchaînement de scènes féroces, drolatiques, burlesques, menées au rythme d’un concert de rock. » Marianne, juillet 2017
« Voilà un petit bijou de Feydeau à croquer tout de go ! C’est merveilleusement bien troussé, voire détroussé, déjanté, un brin déluré, solidement chorégraphié et chanté ! ». Vaucluse Matin , juillet 2017
La Dame de chez Maxim interpelle par son actualité, car Feydeau s’y amuse des clivages qui existent au cœur de notre société. L’originalité de la proposition repose sur une adaptation pour seulement 7 comédiens et 1 musicien, qui, dans un ballet chorégraphié, interprètent tous les personnages. Cette pièce chorale résonne d’autant plus aujourd’hui qu’elle nous permet de dresser une galerie de personnages, véritable paysage sociologique des archétypes contemporains, et de questionner les fondements de notre société.
Les acteurs constituent l’atome, le centre du travail et le collectif l’essence de sa pulsation. Toute leur virtuosité technique et toute leur inventivité sont ici mises au service de l’absurde, et du burlesque des situations qui contraint les personnages dans une dramaturgie au bord du déséquilibre.
L’univers sonore, omniprésent, est teinté d’influences et de références actuelles, aux sonorités modernes, et aux accents rock. Cette ambiance musicale conduit à inventer de grands tableaux visuels et musicaux, véritables instants de respiration de la pièce. Le musicien multi-instrumentiste, compositeur et créateur de la musique originale, insuffle l’énergie et la dynamique globale de la pièce. Et tous les comédiens le soutiennent et l’accompagnent en chantant et jouant d’un instrument.
L’esthétique, basée sur la réinterprétation des codes et l’actualisation d’éléments anciens, caractérise la mise en scène. Elle revisite et décale les éléments forts d’hier, pour donner à voir toute la modernité et l’actualité qui y réside. Une scénographie mobile et vivante construit l’espace au fur et à mesures. La lumière achève de sculpter, d’habiller et d’affiner la proposition scénographique dans la multiplicité d’espaces que propose la pièce, et nous fait basculer entre rêve et réalité.
L’engagement artistique vers un univers visuel fort, et vers la conception d’images et de séquences imaginaires, permet de créer une adaptation originale de l’oeuvre : un spectacle joyeux et insolent, qui, dans sa forme et dans son fond, touche et interroge le spectateur sur ses propres fondements.
Il s’agit dans ce spectacle de chercher et travailler à sonder l’être humain, pour voir, dans son cheminement, le miroir de la société qu’il bâtit.
Johanna Boyé
Feydau revisité avec bonheur ,une inventivité de la mise en scène avec trois fois rien de décor.Mention particulière pour Vanessa Cailhol en véritable meneuse de revue pétillante à souhait.Le fait de jouer plusieurs personnages contribué à la dynamique et à réussite de l'adaptation.Un conseil cependant pour le premier quart d'heure éviter les place des premiers rangs le brouillard artificiel est très désagréable
C'était un moment de pur plaisir. Porté à un rythme frénétique. Avec une très bonne troupe.
Vanessa Cailhol fait un role d'exception
Rythme interprétation légèreté et joie de vivre. Excellent moment
Pour 12 Notes
Feydau revisité avec bonheur ,une inventivité de la mise en scène avec trois fois rien de décor.Mention particulière pour Vanessa Cailhol en véritable meneuse de revue pétillante à souhait.Le fait de jouer plusieurs personnages contribué à la dynamique et à réussite de l'adaptation.Un conseil cependant pour le premier quart d'heure éviter les place des premiers rangs le brouillard artificiel est très désagréable
C'était un moment de pur plaisir. Porté à un rythme frénétique. Avec une très bonne troupe.
Vanessa Cailhol fait un role d'exception
Rythme interprétation légèreté et joie de vivre. Excellent moment
Très bons acteurs qui se donnent la réplique sur scène à une vitesse endiablée. Drôle et plaisant, très bonne soirée.
Premières minutes déroutantes, puis la pièce démarre et se déroule à un rythme soutenu. Comédiens remarquables. Une très belle interprétation dans un décor minimaliste.
Un vrai régal !
On ne s'ennuie pas une seconde, de l'énergie et une superbe Môme Crevette !
1h et demie de pur bonheur, en particulier porté par la môme...adaptation très sympathique de cette pièce, à la fois fidèle à l'esprit et moderne
Un Feydeau revisté avec succès. Très très bons comédiens. Félicitations !
si ce spectacle ne rapporte pas plein de molières, ce serait un scandale! ne pas manquer sous aucun prétexte.
Réussite remarquable de dépoussiérage d'une pièce classique qui permet de retrouver Feydeau dans une mise en scène actuelle.
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Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière