Simon Gauchet et ses interprètes font du théâtre par goût de l’aventure. D’abord récit de voyage, le spectacle se transforme peu à peu en un périple intérieur. La Grande Marée dénoue le fil de nos catastrophes intimes tandis que l’Atlantide devient l'écho des bouleversements climatiques actuels.
Simon Gauchet et ses interprètes font du théâtre comme on monte une expédition, c’est-à-dire par goût de l’aventure et de l’imaginaire exalté. Persuadé·e·s que notre fascination pour la fin du monde trouve son origine dans l’engloutissement de l’Atlantide, iels ont plongé au large de l’île de Santorin où se trouve peut-être la cité mythique, ont exploré la rade de Lorient, traversé la baie du Mont Saint Michel, arpenté les grottes marines du Cap-Fréhel ou encore dormi dans un site mégalithique.
D’abord récit de voyage, le spectacle se transforme peu à peu en un périple intérieur. Il se glisse dans les plis de notre inconscient, tel le vent qui souffle dans les voiles d’un navire à la dérive. Dans un décor constitué de toiles peintes d’opéra, les rêves se succèdent : au détour d’une scène Sigmund Freud et Sándor Ferenczi discutent psychanalyse à Palerme, un groupe de philosophes allemand·e·s tient un colloque non loin du mur de Berlin qui s’effondre, puis surgit une grotte primitive dont les parois accueillent les premiers dessins de l’humanité.
La Grande Marée dénoue ainsi le fil de nos catastrophes intimes et collectives tandis que l’Atlantide devient le lointain écho des bouleversements climatiques actuels.
« Une distribution vive et remarquable. Un théâtre profond et émouvant. » L'Œil d'Olivier
76, rue de la Roquette 75011 Paris