Une exploration poignante de la solitude et du désir, où Pascal Huvet incarne avec puissance les personnages de Duras dans un voyage émotionnel intense. À partir de 16 ans
À partir de 16 ans
La Maladie de la mort, texte de Marguerite Duras écrit en 1982, explore la solitude et le désir à travers une rencontre entre un homme et une jeune femme. L’homme a payé pour qu'elle passe quelques jours chez lui, au bord de la mer ; l’homme observe la femme, la touche, mais reste indifférent à ses émotions, cherchant désespérément une forme de désir ou de connexion qui lui échappe. La femme, de son côté, semble distante et impassible, acceptant son rôle sans véritable engagement…
Dans ce seul-en-scène, le comédien Pascal Huvet incarne les deux personnages, mais aussi le narrateur qu’il a souhaité émotionnellement impacter par son récit. Il incarne tour à tour le personnage masculin qui lutte contre une sorte d’engourdissement émotionnel, cherchant désespérément à comprendre et à vivre l’amour, et le personnage féminin, jeune femme naïve et pure, représentante symbolique de toutes les femmes.
Sa performance, marquée par une vulnérabilité palpable et une introspection lucide, entraîne le public dans un voyage intérieur captivant et complexe. Chaque spectateur, homme ou femme, peut ainsi s’identifier à ces deux personnages qui ne sont qu’un double de nous-même. C’est là tout le génie de Duras !
Grâce à une mise en scène minimaliste et un décor très sobre rappelant les années 80, les années « Duras », l’attention est exclusivement portée sur le texte et l’interprétation des trois personnages, permettant au comédien de naviguer avec finesse dans les nuances émotionnelles de l’œuvre, la prose intense et introspective de Duras.
Cette représentation vous laissera une empreinte durable, incitant à la réflexion sur l’amour, les profondeurs et les limites de la condition humaine.
Le mérite de ce spectacle aura été de me faire connaître cet étrange roman de Marguerite Duras. Sa limite est celle qu’on rencontre souvent quand on porte sur scène un roman sans l’adapter, qui plus est dans un seul-en-scène et que la narration est à la deuxième personne, à savoir qu’un tel geste artistique ne crée guère de théâtralité.
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Le mérite de ce spectacle aura été de me faire connaître cet étrange roman de Marguerite Duras. Sa limite est celle qu’on rencontre souvent quand on porte sur scène un roman sans l’adapter, qui plus est dans un seul-en-scène et que la narration est à la deuxième personne, à savoir qu’un tel geste artistique ne crée guère de théâtralité.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris