« La mémoire a son siège essentiellement dans le cœur. »
Un petit appartement à Saint-Louis, Missouri : Amanda Wingfield, hantée par sa propre jeunesse perdue, y vit avec ses deux enfants adultes, Tom et Laura, qu’elle harcèle pour faire leur bonheur. Mélangeant le sexe et la survie, échafaudant des plans de mariage scabreux pour réparer les manques affectifs et financiers de la famille, Amanda orchestre la catastrophe.
Elle organise un dîner auquel elle convie un “galant”, un mâle qu’il s’agit de présenter à sa fille. Frappée d’un handicap indéfinissable qui la rend inapte à toute vie normale, Laura se croit, un court moment, libérée de son destin par un amour inespéré. Mais l’illusion se dissipe ; le poids de cette joie inaccomplie fait basculer ces trois vies.
Loin de tout réalisme, Tennessee Williams déroule sa pièce sur la scène de la mémoire, celle de Tom, à jamais hanté par cette soirée douloureuse.
Daniel Jeanneteau veut approcher la pièce comme un voyage dans une conscience malade, entre l’angoisse et le rire. Il voit La Ménagerie de verre comme un paysage, un ensemble de distances séparant des blocs d’affectivité, un agencement de solitudes dans lequel les sentiments fusent subitement hors des êtres et s’abattent sur la terre comme des pluies.
« Le metteur en scène a pris la pièce par le bon bout en créant une distance radicale, tant dans la gestuelle – les acteurs se meuvent lentement, avec grâce, comme par peur de se briser – et dans le jeu, décalé – avec des voix semblant sortir parfois d’un disque ne tournant pas tout à fait à la bonne vitesse. (...) La poésie glacée de Daniel Jeanneteau sert ce texte délicat comme le verre. » Philippe Chevilley, Les Echos, 1er avril 2016
« Le premier succès public de l'auteur américain, sur l'histoire tourmentée de sa sœur handicapée arrive (...) dans une version ouatée et envoûtante. Daniel Jeanneteau sait donner une dimension de songe éveillé à ces souvenirs fondateurs de l'auteur, cette mémoire familiale et primitive qui si souvent taraude, lamine, abîme. A moins qu'on en fasse de l'art. » Fabienne Pascaud, Télérama, 2 avril 2016
« Daniel Jeanneteau donne à La Ménagerie de verre de Tennessee Williams la grâce d'un spectacle de nô japonais qui soulève délicatement les voiles de la mémoire. » Fabienne Arvers, Les Inrocks
« Une très belle Ménagerie de verre, où se croisent beauté scénographique, intelligence scénique et excellence du jeu. » Eric Demey, La Terrasse
« A travers le voile du souvenir, Daniel Jeanneteau atteste et renforce la présence, la permanence de la mémoire, seule réalité qui demeure. Tout en délicatesse, sa mise en scène et sa scénographie plongent dans un univers de songe éveillé, une bulle d’irréalité. » Annie Chénieux, JDD
superbe
Très belle pièce servie par de très bons acteurs. On ne s'ennuie pas une seconde malgré le sujet difficile .
très bon spectacle -vraiment apprécié la mise en scène - c'était ma première rencontre avec le texte de Tennessee William, j'ai vraiment aimé
Pour 3 Notes
superbe
Très belle pièce servie par de très bons acteurs. On ne s'ennuie pas une seconde malgré le sujet difficile .
très bon spectacle -vraiment apprécié la mise en scène - c'était ma première rencontre avec le texte de Tennessee William, j'ai vraiment aimé
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