Un spectacle politique, poétique et drôle qui célèbre l’amour sous toutes ses formes. Une version actualisée de La Ronde d’Arthur Schnitlzer, à l’aune de la multiplicité des identités gay, lesbienne, bi, polyamoureuse, asexuelle et transgenre. Déconseillé aux moins de 16 ans.
Le spectacle comporte des scènes de nudité à caractère sexuel, incarnées par des marionnettes.
Déconseillé aux moins de 16 ans.
La représentation du samedi 16 décembre sera en LSF.
Et si nous parlions d’amour(s) ?
La Ronde hétérosexuelle d’Arthur Schnitzler, pièce censurée en 1897 pour son traitement sulfureux des relations érotiques, n’a rien perdu de sa force dramatique mais elle doit aujourd’hui tenir compte de la diversité des identités et des pratiques amoureuses et sexuelles qui se révèlent aujourd’hui.
Johanny Bert en propose une réécriture complète, confiée à Yann Verburgh, à partir de la structure initiale : des histoires entrelacées où chaque personne vit une rencontre intime avec la suivante. Sur la trace de Schnitzler, Johanny Bert met en scène dix couples de marionnettes pour décliner la passion sous toutes ses formes, de la relation diurne de l’open space aux rencontres nocturnes du bar underground. Polyamoureux ou bisexuel, asexuel ou hétérosexuel, Cupidon revendique tous les visages.
Documentée par une série d’entretiens avec des anonymes sur leurs relations amoureuses, la réflexion prend chaire avec des marionnettes au réalisme troublant, manipulés à vue par une équipe de jeunes acteurs.trices. La diversité des corps se veut le reflet de la pluralité des êtres et des vies, rassemblée dans cette mosaïque de récits percutants et touchants. La mise en scène chorale, très cinématographique, permet de passer d’une rencontre à l’autre, révélant ce qui nous rassemble dans nos différences : l’amour, tout simplement.
Grâce aux extraordinaires marionnettes de Johanny Bert, toutes et tous peuvent se faire entendre en toute liberté de paroles et d’actions. Toutes et tous disent leur profond désir d’exister, de s’épanouir sans être soumis(es) à des règles morales et normatives dépassées.
Entre confrontation et séduction, ambiguïté et vérité, fantastique et poétique, cette fiction théâtrale ne fait que parler d’amour.
« Cette ronde est un mélange subtil et malin des discours modernes sur le genre, de beauté formelle, de rire sain, tendre, populaire, d’audaces sexuelles et de féérie. », Matthieu Mével, I/O la gazette des festivals
« Tout réjouit dans cette (Nouvelle) ronde, qui est une grande danse d’amour et de liberté. » Anaïs Héluin, Sceneweb
« De quelle puissance sont dotées ces marionnetttes ! » Télérama TTT
Cette "nouvelle" ronde nous emporte, dans la découverte des relations sexuelles contemporaines, des désirs, et des fantasmes. Sans jamais perdre de vue ni l'humour, ni la sensibilité. Tout ici est question d'identité, jusque dans cet éblouissant passage, ce retournement de situation, où les marionnettes regardent l'humain. La boucle est bouclée !
Excellente idée que d'avoir recouru à des marionnettes pour cette ronde de sexe et d'amour : non seulement on évite de mettre des comédien.nes en situation de jeu pornographique mais, surtout, on dispose d'une immense palette de possibles- merci à la créativité de Johanny Bert. On passe un très bon moment - c'est très drôle - ce qui n'empêche pas de réfléchir et d'accueillir une belle leçon humaniste de tolérance.
Pour 2 Notes
Cette "nouvelle" ronde nous emporte, dans la découverte des relations sexuelles contemporaines, des désirs, et des fantasmes. Sans jamais perdre de vue ni l'humour, ni la sensibilité. Tout ici est question d'identité, jusque dans cet éblouissant passage, ce retournement de situation, où les marionnettes regardent l'humain. La boucle est bouclée !
Excellente idée que d'avoir recouru à des marionnettes pour cette ronde de sexe et d'amour : non seulement on évite de mettre des comédien.nes en situation de jeu pornographique mais, surtout, on dispose d'une immense palette de possibles- merci à la créativité de Johanny Bert. On passe un très bon moment - c'est très drôle - ce qui n'empêche pas de réfléchir et d'accueillir une belle leçon humaniste de tolérance.
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris