L'amour de Véronica et Lisa vaincra-t-il à temps l'homophobie et la misogynie ? Elles exaltent leur passion amoureuse grâce au transhumanisme pour défier le monde ! À la tête d'une contre-église matriarcale et homophile brésilienne, elles combattent sans relâche la phallocratie occidentale. S'ensuit une série de cataclysmes qui conduit l'humanité vers notre destinée.
Cette tragédie satirique alliant gothique et science-fiction dissèque le monde contemporain pour explorer les mécanismes de l'oppression, dressant un portrait à charge du pouvoir et de la religion. Tombeau de la langue française, ce poème dramatique transgresse la littérature pour rendre hommage à la francophonie dans toute sa diversité.
La Romance de la Rose Noire est une tragédie contemporaine à l'humour caustique, tournée vers le futur et enracinée dans les enjeux de la modernité. Au travers de l'histoire de deux jeunes amantes refusant un monde qui les inhibe, la pièce développe une satire de notre monde pétri de misogynie, d'homophobie et de colonialisme. L'autopsie du monde est l'occasion d'offrir en ultime hommage un « tombeau de la langue française », avant sa disparition inéluctable et programmée. En plus d’être une comédie parodique, La Romance de la Rose Noire se positionne aussi selon ces différents axes : Une tragédie : Symboliste et pessimiste, cette fable utilise un ton léger et badin pour parler de questions qui le sont moins, avec en mire le destin d'une humanité qui se questionne.
Militante : Elle pointe sans avoir l'air d'y toucher toutes choses terriblement actuelles (fanatisme, intolérance, racisme, sexisme, homophobie…), d'une façon décalée à prendre au second degré. Science-fiction : C'est une glose sur le Trans humanisme, le génie génétique et la convergence NBIC vers une humanité 2.0 périlleuse.
Fantastique : Hommage gothique à la littérature de genre, c'est un développement sur la sorcellerie, le paganisme et l'alchimie.
Spirituelle : Les grands principes d'une défunte religion cathare sont présentés mais scandaleusement détournés de leur sens premier en une critique du pouvoir et des religions en général.
La culture et la tolérance, comme vainqueurs de leurs contraires
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