Après Désobéir, Julie Berès interroge la masculinité à travers le portrait d'une génération pleine de fougue et de doutes. Un spectacle coup de poing qui fait rire autant qu'il émeut. Les comédiens sont géniaux et laissent un public exalté. A voir absolument !
Ce titre La Tendresse, comme notre dernière création Désobéir, contient une ligne souterraine qui agit comme un programme. Les filles de Désobéir devaient mentir aux autres pour s’affranchir des injonctions de la famille, de la société ou de la tradition. Les garçons de La Tendresse, eux, ont souvent dû se mentir à eux-mêmes pour appartenir au « groupe des hommes », pour correspondre à la « fabrique du masculin ».
Pourtant, chacun à leur manière, ils ébranlent les assignations d’une identité d’homme fondée sur la performance, la force, la domination de soi et des autres. En se demandant « comment être un mec bien aujourd’hui ? », ils font bouger les lignes d’une éducation reçue.
Nous postulons avec eux que c’est sans doute dans l’acceptation de sa vulnérabilité, dans l’accès à ses sentiments, dans la revendication d’une égalité de faits entre les hommes et les femmes (plutôt qu’une complémentarité de principes qui reste l’arme du patriarcat) – que réside l’une des clefs de la réinvention de soi.
Julie Berès
« Rien n'est jamais stable sur cette scène, tout comme la réception du public, oscillant entre rires et émotions. C'est bien la grande réussite de ce spectacle qui pose mille questions sans surligner les réponses. » Télérama TTT
« Un spectacle explosif et touchant. » La Croix
« La langue est crue et n’oblitère aucun thème (le viol, la violence, la paternité, l’amour, la guerre...) sans oublier de donner aussi la parole au corps. » Les Inrocks, 2022
« Un spectacle exaltant, au cœur de notre temps. » Eric Demey, La Terrasse
L'étoile va aux comédiens dont l'énergie, l'investissement, la sincérité contraste de manière avec un texte qui en manque totalement. Au contraire de ce que Télérama énonce, ce spectacle ne questionne que peu ou prou, mais fournit pourtant des réponses surlignées, voire "stabilotées". On assiste à une messe, où chaque monologue correspond à l'énoncé d'un évangile contemporain. Dans un spectacle qui devrait toucher à une masculinité en proie au doute, on ne se risque surtout pas au doute, ou alors de manière esquissée, tendrement moquée, l'on dira paternalistement ou mieux, maternalistement moquée. On ne se risque surtout pas à la dialectique. Toutes les cases, absolument toutes pour obtenir les subventions, plaire à Télérama et aux Inrock sont cochées. Aucun risque, aucune audace de mise en scène ou textuelle. Rien. L'ORTF de 2023, la messe sans ostie, ni quête...Ah ! Si laissez un petit mot sur Insta. À votre bon cœur.
Des éclats de vie délivrés dans une chorégraphie tout à tour foisonnante, lascive, heurtée. Chacun se raconte, se dévoile avec rage. L'intimité, le sexe, les frustrations, les malentendus, chaque personnage vibre à fleur de peau, partageant son intimité, entre douleur et exaltation. Avec une énergie sauvage. Ça cogne !
la surprise est dés le début, on est touché par les paroles, la tristesse, entremêlé de rires. Nous sommes prêt à revoir cette pièce.
Un texte très fort et des comédiens vibrants, drôles et touchants. Un vrai plaisir !
Pour 8 Notes
L'étoile va aux comédiens dont l'énergie, l'investissement, la sincérité contraste de manière avec un texte qui en manque totalement. Au contraire de ce que Télérama énonce, ce spectacle ne questionne que peu ou prou, mais fournit pourtant des réponses surlignées, voire "stabilotées". On assiste à une messe, où chaque monologue correspond à l'énoncé d'un évangile contemporain. Dans un spectacle qui devrait toucher à une masculinité en proie au doute, on ne se risque surtout pas au doute, ou alors de manière esquissée, tendrement moquée, l'on dira paternalistement ou mieux, maternalistement moquée. On ne se risque surtout pas à la dialectique. Toutes les cases, absolument toutes pour obtenir les subventions, plaire à Télérama et aux Inrock sont cochées. Aucun risque, aucune audace de mise en scène ou textuelle. Rien. L'ORTF de 2023, la messe sans ostie, ni quête...Ah ! Si laissez un petit mot sur Insta. À votre bon cœur.
Des éclats de vie délivrés dans une chorégraphie tout à tour foisonnante, lascive, heurtée. Chacun se raconte, se dévoile avec rage. L'intimité, le sexe, les frustrations, les malentendus, chaque personnage vibre à fleur de peau, partageant son intimité, entre douleur et exaltation. Avec une énergie sauvage. Ça cogne !
la surprise est dés le début, on est touché par les paroles, la tristesse, entremêlé de rires. Nous sommes prêt à revoir cette pièce.
Un texte très fort et des comédiens vibrants, drôles et touchants. Un vrai plaisir !
C'est à la fois un spectacle très percutant, au rythme soutenu sans un temps mort, et un ensemble de portraits sensibles fins et émouvants.
Bouleversant et exaltant. Un propos politique d’une grande finesse, tout en nuance, sans complaisance ni diabolisation pour laisser place à un sens critique salvateur. Une mise en scène maîtrisée de bout en bout, qui nous tient en haleine, nous fait vibrer. Un sens de la dramaturgie qui nous fait passer des rires aux pleurs, de la colère à l’espoir. Bravo !
une pièce juste indispensable!!! Grâce, émotion, humour, pertinence, énergie... tout cela pour nous questionner sur l'héritage social et culturel laissé aux hommes, et leurs difficultés de s'y conformer, leurs souffrances face aux injonctions sociales qui les emprisonnent. A présenter devant, au moins, tous les jeunes de 15 ans!!! C'est l'avis d'une écoféministe.
Très dynamique et vrai, ce spectacle est réjouissant.
88, rue Saint-Denis 92700 Colombes
En voiture : tout droit depuis la porte de Champerret par le pont de Courbevoie. A La Garenne-Colombes, au rond-point, prendre la 1ère sortie et continuer sur : D106 / Avenue Du Général De Gaulle. En entrant dans Colombes prendre : D13 / Place Du Général Leclerc puis le bd De Valmy.
Parking de l'Hôtel de ville : 5 rue Verdun (se munir de monnaie).