Voici ce que Pirandello demandait au théâtre : comment ferons-nous pour être capables d’une vérité dans un monde sans Dieu ni morale ? Réponse : Il n’y a qu’à tomber amoureux de beaux personnages, les jouer et s’y tenir. C’est la discipline du masque. C’est l’invention de la réalité comme conséquence de nos fictions.
Agata est enceinte d’un homme marié, le comte Fabio. Pour préserver leur réputation la mère et l’amant de la jeune fille sollicitent Baldovino. Ruiné, endetté, déclassé, ce dernier accepte d’endosser le masque du père et mari légitime contre la liquidation de ses dettes. Mais ce mariage de façade produit un effet inattendu : l’artifice devient pour Baldovino une vérité libératrice ! Du pur simulacre à la règle de conduite, son rôle lui permet de se réinventer et d’ériger – contre la volonté de ses « recruteurs » – la vertu, le rapport ému à la vérité, en principe valable pour tous...
Chez Pirandello, le masque, le jeu avec la fiction, ne nous disent pas qu’il n’y a pas de vérité puisque tout est artifice. Au contraire : Pirandello nous dit qu’il y a de la vérité et qu’elle est toujours construction humaine. Il faut vivre avec ça : c’est le courage des modernes, savoir que ça ne dépend que de nous !
Rarement vu quelque chose d'aussi ennuyeux et d'aussi mal interprété Les comédiens parle àu goutte à goutte . Ça ne m'étonne pas que la pièce dure 3 heures et demi!
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Rarement vu quelque chose d'aussi ennuyeux et d'aussi mal interprété Les comédiens parle àu goutte à goutte . Ça ne m'étonne pas que la pièce dure 3 heures et demi!
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.