Sous une tente berbère, trois personnages et deux histoires s’entremêlent.
Dans le désert, un homme conte ses récits de voyage.
Entre la France et l’Algérie, Gaïa se retrouve face à ses souvenirs d’enfance. Elle se rappelle de Mouima, sa grand-mère berbère.
Sous cette tente berbère, le passé de Gaïa et les contes du voyageur se bousculent tandis que la musique et les chants deviennent des passerelles entre ces deux fragments. Un voyage poétique et humoristique entre les cultures, les générations et les perceptions. Un conte moderne pour tous...
« Passant avec virtuosité de son propre personnage à celui de Mouima, Lina Lamara nous invite à un voyage entre humour et poésie » Télérama
Quand on me demande d’où je viens, je suis toujours tentée par l’envie de simplement mentionner ma ville natale, Lyon, ou de répondre : je suis d’origine algérienne, berbère, italienne, et aussi perse. Pourtant, au fond j’aimerais dire : je viens de partout, car je m’adapterai partout. Tous les matins, je migrerai vers une pensée nouvelle !
Je nais Lina Lamara en 1982 à Lyon, mais n’aurais-je pas pu être Elisabeth de Santos d’origine portugaise immigrée à Vienne ? Aujourd’hui, tout le monde semble prêt à accueillir une paix universelle. Pourtant, le sentiment de rejet de l’autre est toujours plus fort. Pourquoi ?
La Clef de Gaïa est apparue comme une évidence, une envie fulgurante de parler de nous, des Hommes, de nos histoires, de notre lien.
Ainsi, j’ai repris des fragments de mon passé et de mes souvenirs pour créer une autre matière à partir de ceux-ci. La musique a toujours été pour moi un organe essentiel. Il était donc indispensable de l’intégrer à cette oeuvre.
Une tente berbère pour évoquer les racines, les nomades, un conteur pour les rêves, une mémé immigrée, une jeune femme et la musique pour universalité. Comme une soirée au coin du feu, je souhaite que La Clef de Gaïa soit un moment où on laisse le temps se reposer.
Lina Lamara
Pour avoir été sous le charme de la toute première version, là ou j'avais senti le souffle poétique humer l'air de l'authentique, pénétrer dans le hammam, aux Mathurins (changement de public, de mentalité, de décors avec introduction sur scène d'une guitare bavarde...) j'ai pu constater une orientation plus marketing ...voila, voila
j'avais adoré la précédente version ou toute la poésie, tout j'avais tout ressenti, tout vu, l'odeur de la tchoutchouka, la scène du hammam… Un bijou d'interprétation. Dans cette version "Mathurine" les décors s'étaient boboïsés, une guitare bavarde est apparue, des scènes rajoutées (bof) et surtout la comédienne toujours solaire a fait la promo de son disque… Donc un rendu différent de la première mouture.
Et en plus un bon accueil par l'équipe du Théâtre. Merci
Pour 3 Notes
Pour avoir été sous le charme de la toute première version, là ou j'avais senti le souffle poétique humer l'air de l'authentique, pénétrer dans le hammam, aux Mathurins (changement de public, de mentalité, de décors avec introduction sur scène d'une guitare bavarde...) j'ai pu constater une orientation plus marketing ...voila, voila
j'avais adoré la précédente version ou toute la poésie, tout j'avais tout ressenti, tout vu, l'odeur de la tchoutchouka, la scène du hammam… Un bijou d'interprétation. Dans cette version "Mathurine" les décors s'étaient boboïsés, une guitare bavarde est apparue, des scènes rajoutées (bof) et surtout la comédienne toujours solaire a fait la promo de son disque… Donc un rendu différent de la première mouture.
Et en plus un bon accueil par l'équipe du Théâtre. Merci
7 rue Véron 75018 Paris