Le cinéaste iranien Jafar Panahi préside le festival mais ne viendra pas. Sa condamnation à l'interdiction de créer durant 20 ans et son assignation à résidence laisseront sa chaise vide et un goût amer pour le cinéma. Que signifie pour nous, artistes, qu'un artiste soit condamné à l'interdiction de créer quelque part dans le monde ?
Loin d'une biographie, La fenêtre se centre sur la solitude d'un artiste face à son art. Que lui arrive-t-il s'il n'a plus le droit de créer ? Quelles destructions, quels ravages sur l'être humain faut-il attendre ? Panahi tourne en rond dans son appartement sans pouvoir sortir, sans réaliser, ni se réaliser. Sous le voile de l'interdiction de s'exprimer, seul le rêve semble résister comme dernier lieu où la création est possible... La fenêtre de Panahi, du cinéma, de la création, devient alors une ouverture sur le monde, où la famille, les proches, une lutte peut-être onirique s'engouffrent... Panahi, héros de tragédie déjà mort, a-t-il réellement des visites ? Quelle frontière reste-t-il entre le rêve et la réalité lorsque tout se décompose ? Et ces bruits derrière la porte, qui sont-ils ?
Très bon spectacle : originalité et fraicheur des artistes et de la mise en scène autour d'un sujet à ne pas prendre à la légère ; pari réussi : le Collectif AOA arrive à nous faire sourire souvent et même rire, quelques instants. A ne pas manquer.
Spectacle vu en avant-première : surprenant, dynamique, joué par de jeunes comédiens professionnels qui nous entraînent par leur subtil talent vers la fenêtre... A voir et revoir...
Très bon spectacle : originalité et fraicheur des artistes et de la mise en scène autour d'un sujet à ne pas prendre à la légère ; pari réussi : le Collectif AOA arrive à nous faire sourire souvent et même rire, quelques instants. A ne pas manquer.
Spectacle vu en avant-première : surprenant, dynamique, joué par de jeunes comédiens professionnels qui nous entraînent par leur subtil talent vers la fenêtre... A voir et revoir...
2, passage du Bureau 75011 Paris