Baptista, riche citoyen de Padoue, a deux filles : Bianca, la cadette, belle et sage, et Catherine, l’aînée, rebelle et coléreuse. Bianca attire les prétendants aussi sûrement que sa soeur les repousse. La première est adorée de tous, la seconde, sauvage, fait fuir les hommes avec ses réparties tranchantes. Baptista prend alors une décision radicale : enfermer Bianca jusqu’à ce qu’un homme ose courtiser Catherine. Deux des prétendants de Bianca se déguisent en précepteurs pour pouvoir continuer à la séduire, cependant qu’arrive de Vérone un aventurier beau-parleur, Petruccio. Appâté par la dot de Catherine, il se met en tête de l’épouser et la dompter ! Alors, pour la première fois, Catherine se retrouve face à un adversaire à sa (dé)mesure… Le décor est planté pour ce couple, décrit par Shakespeare comme « la rencontre de deux incendies ».
La Mégère apprivoisée connaît un succès jamais démenti outre-Manche mais elle se fait très rare en France. Au-delà de la comédie populaire, se joue l’enjeu du pouvoir, de l’oppression et de la liberté de la femme.
Tout en restant fidèle au grand Will, Mélanie Leray transpose l’univers patriarcal et riche de Padoue à la fin du XVIe siècle dans un monde très contemporain inspiré du cinéma de série B des années soixante, usine à rêves, lieu du toc et du fric. Entourée d’une distribution de haut vol, dont Philippe Torreton, la metteure en scène fait entendre, grâce à une nouvelle traduction, toute la force de la langue de Shakespeare, son humour grivois et moqueur.
« C’est un portrait d’insurgée et un état des lieux sinistre de la condition féminine que signe au Théâtre de la Ville Mélanie Leray (...). L’intelligence de la distribution tient tout entière dans le rôle-titre attribué à la gouailleuse Laetitia Dosch qui fait de sa «Cath», «diable en jupons», une superbe pimbêche. » Clémentine Gallot, Libération, 6 mars 2015
Je n'ai pas apprécié le mise en scène volontairement vulgaire, criarde, avec un texte "d'après" W.S., trop long.
j'ai trouvé cette pièce beaucoup trop longue; De nombreuses coupures auraient pu être faites sans nuire à la pièce.
Pour 1 Notes
Je n'ai pas apprécié le mise en scène volontairement vulgaire, criarde, avec un texte "d'après" W.S., trop long.
j'ai trouvé cette pièce beaucoup trop longue; De nombreuses coupures auraient pu être faites sans nuire à la pièce.
2, place du Châtelet 75004 Paris