On pourrait presque croire que la mort est la fin de la vie. Certains la désirent, certains la redoutent, certains prennent ça pour une punition. Mais alors, dans ce dernier cas, la naissance est également une punition car elle amène, inévitablement, à la mort.
Ghérasim Luca nous fait part de l’analyse qu’il fait de la mort. Il essaie de trouver une solution, une réponse, une définition. Il cherche à savoir ce qui peut lier l’homme à la mort, au néant. Confronté à une dépression, Ghérasim Luca est la proie d’une mort certaine qu’il n’a pas demandée.
Il voudra donc maîtriser sa mort. Doit-il se la donner ? Peut-on la lui donner ? Par quel moyen ? Ghérasim Luca aimerait qu’une partie de son cerveau meure pendant que l’autre moitié analyse, comprenne la partie mourante. Après tant de réflexion, il est envahi par le doute et prend la décision ultime du suicide car, de toute façon, il n’y a pas de droit de réponse. Mais tout ceci est une vaste plaisanterie et la mort n’est que le prolongement de la vie.
36, rue Bichat 75010 Paris