Dans cette fin de saison de l'année 1955, Simon, probablement écrivain, dans l'attente de l'arrivée de sa jeune maîtresse, Irmgarde, fervente admiratrice de son oeuvre, prévue au train de 20h, s'affère aux préparatifs de ce séjour en amoureux, sur la Presqu'île de Guérande, il retrouve cet univers d'enfance balnéaire, cher Jacques Tati.
Réserver une chambre, sur la mer, acheter des fleurs, se reposer tout en songeant à à leurs ébats si proches et il est temps de repartir vers la gare. Il traverse les marais salants, s'arrête à Guérande, puis dans la Brière. A mesure que le temps passe, l'angoisse sourde monte lentement en lui. Il tourne autour de la gare quelques minutes, et, lorsque le train arrive, la barrière est déjà fermée, il ne sera pas sur le quai pour l'accueillir.
Un roman de l'attente dans lequel le grand écrivain nous entraîne dans un univers magique où la Nature et la femme ici, toute deux « Presqu'île » dans leur expression poétique, tiennent la première place.
Merveilleux sens du texte de Gracq que l'acteur habite avec énergie, finesse et sensualité. Le spectateur participe ainsi pleinement à l'attente des retrouvailles avec la jeune femme nordique à travers les méandres des sentiments/sensations et d'un paysage granitique et aquatique, entre mer, étiers et marécages, dont il suit tous les détails et toutes les évolutions minutes par minute.
Pour 1 Notes
Merveilleux sens du texte de Gracq que l'acteur habite avec énergie, finesse et sensualité. Le spectateur participe ainsi pleinement à l'attente des retrouvailles avec la jeune femme nordique à travers les méandres des sentiments/sensations et d'un paysage granitique et aquatique, entre mer, étiers et marécages, dont il suit tous les détails et toutes les évolutions minutes par minute.
95 Boulevard Saint-Michel 75005 Paris