Peut on passer en une seconde de l’amour à la haine ? La Tectonique des Sentiments raconte les ravages que provoque Diane lorsqu’elle imagine que Richard ne l’aime plus.
La vie de tous les personnages va subir séismes et raz-de-marée car, lorsqu’un sentiment se déplace, les répercussions s’enchaînent. Plus l’orgueil est puissant, plus l’amplitude des tremblements est forte. Une comédie cruelle mais tendre ultimement qui passe à la loupe nos contradictions et décortique nos rapports amoureux.
Avec La tectonique des sentiments, je vous présente à la fois ma dernière pièce et ma première mise en scène. Autant dire que je subis une peur maximale et que, si j’y survis, nous aurons - enfin - la preuve expérimentale qu’on ne meurt pas de trac. Depuis Petits crimes conjugaux, créé par Charlotte Rampling et Bernard Giraudeau en 2003, je n’avais pas écrit de nouvelle pièce, absorbé par l’écriture romanesque et cinématographique. D’ailleurs, peut-être cela apparaîtra-t-il, en sous couche, dans La tectonique des sentiments…
Partant d’une anecdote racontée par Diderot, l’auteur qui me nourrit depuis toujours, j’ai tenté de représenter les complications de la passion dans le monde contemporain où l’équilibre entre les deux sexes s’est quelque peu modifié. Diane, femme politique, députée au service des femmes, mène une brillante carrière parmi les hommes, parfois contre les hommes : aussi redevient-elle fragile lorsqu’elle aborde la relation amoureuse. Séduite par Richard, elle coule des jours heureux avec lui jusqu’à ce qu’elle doute qu’il soit aussi passionné qu’au début. Rongée par l’inquiétude, elle va déclencher une série de réactions, d’événements, qui vont modifier définitivement l’existence des cinq personnages.
Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Ce qui existe seulement dans l’imagination de quelqu’un n’est-il pas vrai pour autant, surtout si cela modifie la réalité ? Je retrouve des thèmes qui m’ont toujours obsédé et j’en ajoute d’autres : Quelle est la part d’orgueil et d’humiliation dans l’amour ? Commence-t-on à n’aimer qu’une fois qu’on n’est plus amoureux ?
Si j’ai choisi de mettre en scène cette pièce, ce n’est pas par manque ou frustration envers mes metteurs en scène, - au contraire, je remercie les centaines d’artistes qui ont monté mes oeuvres dans le monde - c’est pour aller, ne serait-ce qu’une fois, jusqu’au bout de mon rêve théâtral. Porter ces personnages qui ont habité mon esprit pendant des années, qui m’ont imposé leurs mots et leurs actes lors de l’écriture, jusqu’à l’autel du baptême : les planches, le public.
Dans le passé, il était courant que les dramaturges devinssent leur metteur en scène ; aujourd’hui, pour des raisons à la fois sociologiques, politiques et artistiques, l’entreprise se révèle plus rare. Si j’ai franchi le pas, c’est qu’à force de voir mes pièces dans toutes sortes de langues, de traditions et d’esthétiques théâtrales différentes, de l’Allemagne à la Russie, de la Finlande au Japon, j’ai fini par me forger ma propre idée de ce que pouvait être une mise en scène de mes pièces.
Et puis j’en avais assez d’avoir des rapports mondains avec les acteurs - déjeuners de politesse ou festins les soirs de générale - j’avais envie de travailler avec eux, de transpirer avec eux, de trébucher, de chercher, de trouver avec eux. A l’heure où j’écris ces lignes, ils me comblent par leur force, leur audace, leur talent, leur exigence.
Eric-Emmanuel Schmitt
clémentine tient la pièce à bout de bras, tcheki est comme un automate absent de son texte sarah a une voix que je ne supporte pas les mères sont trés bien emmanuel nous a habitué à mieux
itou itou ... dans l'ordre : un ban pour Annik Alane qui s'y montre excellente , Marie Vincent trés crédible, puis Clémentine qui tient, malgré tout à peu prés la route sans être vraiment dans le rôle ... Sara Giraudeau que je trouve transparente et Karyo vraiment pas à la hauteur ... Sinon, des bons textes mais une mise en scêne désuéte , pas de chaleur ... le vrai pb c'est que pas grand-chose n'arrive jusqu'à nous ... heureusement , le mental peut prendre le relais et nous mener vers une réflexion philosophique sur la notion d'impact de nos neurones sur la réalité mais ... çà aurait pu se faire par un bouquin ou autre chose !!!
tout a fait d'accord:mauvaise piece,du deja vu.et surtout du deja lu:il y a du laclos ...revu et corrige' et des personnages un peu decousus,qui semblent sortir d'une autre piece,d'une autre histoire. les acteurs font ce qu'ils peuvent...mais on n'y croit pas et tout au long de la piece je crois qu'on s'interroge:"mais qu'est-ce-qu'il se passe? pourquoi ce ratage complet ..et a ce point ????dommage pour nous et surtout pour l'auteur(a qui humblement je conseillerais de laisser la mise en scene a' ...des professionnels!).desolee...j'aime le theatre et j'aimerais n'en dire qwue du bien mais la'...............
Quelques mois plus tard, même constat: j'aime beaucoup ce qu'écrit EES, mais j'ai été un peu déçu: par la fin longuette, par le jeu de l'acteur. En revanche, les seconds rôles sont très bons (mères, jeune fille...). Bref, entre les commentaires dithyrambiques et les descentes en règle, il y a une place pour ... moyen.
clémentine tient la pièce à bout de bras, tcheki est comme un automate absent de son texte sarah a une voix que je ne supporte pas les mères sont trés bien emmanuel nous a habitué à mieux
itou itou ... dans l'ordre : un ban pour Annik Alane qui s'y montre excellente , Marie Vincent trés crédible, puis Clémentine qui tient, malgré tout à peu prés la route sans être vraiment dans le rôle ... Sara Giraudeau que je trouve transparente et Karyo vraiment pas à la hauteur ... Sinon, des bons textes mais une mise en scêne désuéte , pas de chaleur ... le vrai pb c'est que pas grand-chose n'arrive jusqu'à nous ... heureusement , le mental peut prendre le relais et nous mener vers une réflexion philosophique sur la notion d'impact de nos neurones sur la réalité mais ... çà aurait pu se faire par un bouquin ou autre chose !!!
tout a fait d'accord:mauvaise piece,du deja vu.et surtout du deja lu:il y a du laclos ...revu et corrige' et des personnages un peu decousus,qui semblent sortir d'une autre piece,d'une autre histoire. les acteurs font ce qu'ils peuvent...mais on n'y croit pas et tout au long de la piece je crois qu'on s'interroge:"mais qu'est-ce-qu'il se passe? pourquoi ce ratage complet ..et a ce point ????dommage pour nous et surtout pour l'auteur(a qui humblement je conseillerais de laisser la mise en scene a' ...des professionnels!).desolee...j'aime le theatre et j'aimerais n'en dire qwue du bien mais la'...............
Quelques mois plus tard, même constat: j'aime beaucoup ce qu'écrit EES, mais j'ai été un peu déçu: par la fin longuette, par le jeu de l'acteur. En revanche, les seconds rôles sont très bons (mères, jeune fille...). Bref, entre les commentaires dithyrambiques et les descentes en règle, il y a une place pour ... moyen.
Inconditionnelle d'Eric-Emmanuel Schmitt, je me faisais une joie de découvrir cette pièce dont j’ignorais tout. Quelle déception ! Si la mise en scène et les décors sont plaisants, le jeu des deux principaux comédiens est d’une pauvreté extrême. Ont-ils compris ce qu’ils jouaient ? Maintenant que j’ai lu le texte, j’en doute.
Nous n'avons pas réussi à "rentrer" dans cette pièce. Le début ne permet pas de comprendre le couple, ni de voir leurs sentiments que l'on est déjà projeté dans la rupture. Clémentine Célarié , que nous avons déjà apprécié dans d'autres pièces, joue ici de manière terne , sans chaleur. c'est la volonté apparente de l'auteur qui assume aussi la mise en scène. Quant à Tcheky Kario, il semble indifférent à ce qui l'entoure, le ton est morne, plat, désintéressé. Annick Alane met un peu d'humanité, mais le sujet est scabreux, outrancier, que viennent faire un faux cancer, une prostituée malgré elle...On n'y croit pas, les acteurs non plus ? Quel dommage, nous sommes sortis amers, sans avoir été emportés par la magie sans cesse renaissante du théâtre. Autour de nous, les remarques allaient dans la même direction...
Nous avons été déçus, pas du tout accrochés. Clémentine Célarié tient la pièce à bout de bras mais surjoue. A côté d'elle, Tchéky Karyo semble au bord de l'épuisement. Seules les 2 mamans (vraie et fausse) sont crédibles et intéressantes.
Je ne comprends pas votre jugement: -La 1ere moitié est tres lente et sans rytme. -la 2eme partie(si tant est que l'on puisse découper cette pièce) rattrappe un peu la 1ere,mais l'acteur principal reste lourd,lent et ennuyeux dans son jeu. Quant à Clémentine Célarié,elle a l'air de jouer seule de son coté! Bref,je me suis ennuyé,et grace à la grand mére,j'ai pu tenir jusqu'à la fin
Dans ce spectacle, on peut simplement souligné la beauté des décors, des eclairages et la vérité des acteurs, c' est beaucoup mais rapport au texte RIDICULE d' éric-emmanuel schmitt, c' est peu.C' est absolument pas crédible et lorsque la tirade sur la comparaison de la tectonique des plaques appliquée aux sentiments arrive quelques personnes du public lançent des rires moqueurs telllement on n' y croit pas une seconde, dommage dans un beau théâtre comme MARIGNY. N' Y ALLEZ PAS.
entierement d'accord, j'ai trouve que c'etait sympas beaucoup aime les seconds rôle rigolos, et les décors + musique. par contre un karyo pas tres convaincant et un peu fatigué
un peu excessif peut-être comme critique, mais pas emballée non plus, peut être pas assez orgueilleuse pour me projeter dans le personnage de Clémentine, ou jalouse de sa plastique. Les mères m'ont assez plu, la vraie et la fausse
Bonjour, commentaire Posté par Far , le lundi 28 janvier 2008 à 11H26 " ... et c'était mauvais de chez mauvais... mais alors pas bon du tout... Suis-je interpellé par ce commentaire ? Oui . Oui, quand les excès, comme les extrêmes dans les statistiques, deviennent les "cas aberrants " , des courbes de Gaus. Suis-je interpellé par Léonard, ? Non " le problème des gens cultivés, c'est qu'ils ont toujours une culture de retard " Léonard, le chat d'Eric Emmanuel Schmitt. J'aime le symbole, l'image, le bon sens . Ils me rappellent la boutade de Montesquieu évoquant les gens simples et les paysans "Ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers " Cordialement
Très bonne pièce avec cette histoire qui véhicule des idées fortes sur la puissance des sentiments, la confiance dans un couple, la séparation, l'orgueil et la vengeance. Les seconds rôles sont excellents et les interventions du jeune figurant, jouant plusieurs personnages, apportent énormément à la mise en scène. 1ère mise en scène pour Schmitt, remarquable, inventive, associée à des décors de qualité. Mention spéciale pour Clémentine Célarié, toujours aussi touchante, dans un rôle difficile qu'elle aborde avec énergie et subtilité. Elle est tout simplement magnifique de justesse. Le bémol est attribué à Tcheky Karyo qui ne parait pas toujours concerné par son texte. Son jeu manque de force et il n'a pas le charisme exigé pour incarner son personnage. Dommage... Ceci dit, La Tectonique des Sentiments est une des meilleures pièces de cette rentrée 2008. A voir d'urgence!
Une pièce qui vaut le détour, un jeu d'acteur à la hauteur, qui malgrés le début des représentations a réussi à s'immerger dans les personnages (même si tout n'est pas toujours parfait) mais les sentiments sont bien représentés. Le scénario est rythmé ce qui permet de ne pas voir le temps passé. Un moment fort agréable avec des acteurs formidables, je recommande fortement cette pièce à tout ceux qui veulent voir du beau théâtre.
... j'y étais... et c'était mauvais de chez mauvais... mais alors pas bon du tout... je suis déçu par le jeu de scène des acteurs que j'apprécie par ailleurs... aucun sentiment, d'une platitude rare... réciter du Musset aussi mal et avec aussi peu d'énergie, je comprends pas... à conseiller pou ceux qui aime les comédies de boulevard à rebondissements... Et alors la tirade sur la tectonique, nous n'y croyons pas une seconde ! Quand à la fin, elle est gluante de guimauve !!!
Avenue de Marigny 75008 Paris