La vertu des corbeaux

Paris 5e
du 21 juin au 24 juillet 2004
2H00

La vertu des corbeaux

Dans un bureau obscur du ministère de la justice de l’intérieur et du patronat, officient dans l’ombre les exécuteurs d’état. Ils veillent à la tranquillité d’esprit de leurs supérieurs en les débarrassant des gêneurs. Du syndicaliste au concurrent trop vorace, n’importe qui peut-être l’objet de leur attention pour peu qu'ils en reçoivent l’ordre… de quelque part. Mais le recrutement n’est pas forcément à la hauteur de la tâche et la rivalité entre deux subalternes va faire vaciller l’édifice jusqu’au sommet.

Une pièce à dénoncer
Intentions de mise en scène

Les acteurs, le metteur en scène, l’auteur

Dans un bureau obscur du ministère de la justice de l’intérieur et du patronat, officient dans l’ombre les exécuteurs d’état. Ils veillent à la tranquillité d’esprit de leurs supérieurs en les débarrassant des gêneurs. Du syndicaliste au concurrent trop vorace, n’importe qui peut-être l’objet de leur attention pour peu qu'ils en reçoivent l’ordre… de quelque part.

Mais le recrutement n’est pas forcément à la hauteur de la tâche et la rivalité entre deux subalternes va faire vaciller l’édifice jusqu’au sommet. Comme ce sommet était déjà branlant, la fragilité nerveuse de tout ce petit monde ne va pas arranger les choses.

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Le sous-titre de la pièce aurait pu être « Un place pour chacun et chacun à sa place ». Cette farce burlesque soulève, en en riant, le problème de la compétence et tend à apporter de l’eau au moulin du syndrome de Peter.

Qui gravit les échelons et pourquoi ? En tout cas pas forcément la bonne personne et pas toujours pour la bonne raison, chacun de nous sait cela. L’urgence fait aussi commettre bien des impairs à qui n’est pas préparé. La tension nerveuse de la « compétition » rend sourd et aveugle.

A la limite de l’absurde, La Vertu des corbeaux nous emmène dans le monde de la sous-vie et de l’indifférence. Dans l’univers de l’égocentrisme, des acharnés sont aveugles et sourds à tous ceux qui n’ont pas directement poids sur eux.

La farce, c'est le terrorisme mou que la peur et le silence génèrent. C’est cette mauvaise peur, sans doute, qui pousse à trouver des solutions à court terme et à l’emporte-pièce, pour régler les difficultés d’image, plutôt que des issues efficaces, mais à plus long terme, aux problèmes de fond.

En bref, c'est la mauvaise peur qui nous empêche d’avoir le courage de faire le bon choix, nous fige dans l’indifférence. Les personnages en sont une preuve clownesque mais convaincante.

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Nous nous sommes réunis pour savoir comment nous présenter chacun pour ce dossier du spectacle. La solution du CV nous est apparue comme un peu risible vu le sujet traité par la pièce. Certains d’entre nous font ce métier depuis longtemps, d’autres débutent, d’autres mijotent. Le problème du CV est qu’il parle du passé et nous voulons au contraire vous convaincre d’un futur possible.

Alors, nous nous sommes cherché un point commun qui pourrait mettre en exergue un événement connu de tous et auquel nous aurions participé, afin de prouver que nous ne sommes pas n’importe qui, alors que nous sommes n’importe qui ! Une référence qui pourrait vous faire comprendre qui nous sommes et pourquoi nous jouons cette pièce aujourd’hui.

La seule certitude à laquelle nous sommes arrivés est qu’aucun d’entre nous n’aurait postulé pour faire parti de la star academy, que nous avons toutes les compétences pour ne pas être ridicules dans les travaux de la ferme (à part un d’entre nous qui est très maladroit) et que nous sommes ouverts à toute proposition qui nous permettrait de faire notre métier dignement.

L’énergie et la ferveur que chaque membre d’une troupe doit déployer pour monter un spectacle, si humble soit-il, sont les garants d’une certaine forme de compétence quand cette énergie et cette ferveur ont été étayées par quelques années de formation et d’apprentissage. C’est notre cas à tous.

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Sélection d’avis du public

La vertu des corbeaux Le 13 juillet 2004 à 15h11

Un texte à la fois hilarant et pertinent, servi par une bonne distribution et une mise en scène délirante : Un moment joyeusement absurde et férocement drôle. A voir absolument.

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La vertu des corbeaux Le 13 juillet 2004 à 15h11

Un texte à la fois hilarant et pertinent, servi par une bonne distribution et une mise en scène délirante : Un moment joyeusement absurde et férocement drôle. A voir absolument.

Informations pratiques

P’tit T du 5

6, rue Scipion 75005 Paris

  • Métro : Censier - Daubenton à 273 m
  • Bus : Saint-Marcel - Jeanne d'Arc à 166 m, Les Gobelins à 179 m, Buffon - La Mosquée à 324 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

P’tit T du 5
6, rue Scipion 75005 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 24 juillet 2004

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