A partir de 12 ans.
Au départ, il y a l’incendie. Jean a oublié d’éteindre sous une casserole. Il en profite pour oublier aussi sa vie en abandonnant sa maison aux flammes. Acteur de troisième zone, il va désormais se contenter de survivre.
La fiction devient son refuge, la vie elle-même une toile de fond. Dès lors, Jean décide de s’abandonner au hasard de la vie, et profite d’une rencontre avec l’actrice France Rivière pour aller vivre chez elle, où il découvre alors son fils qui sort d’un hôpital psychiatrique, et qu’il va suivre, en avion, jusqu’au Japon, pour aller voir… des bambous.
En adaptant au théâtre La Vie automatique, un roman de Christian Oster, la compagnie Troisième Génération propose de plonger avec humour dans la vie de Jean, un personnage qui travaille au progressif effacement de lui-même.
Peu de mots, beaucoup de corps, des situations souvent cocasses et de la musique jouée en direct, accompagnent le spectateur pour un voyage de perceptions. A la frontière du mime et du cinéma, notre théâtre utilise les acteurs un peu comme de la machinerie. Ils se déplacent comme s’ils étaient déplacés, prenant en charge leur propre travelling, en quelque sorte.
Les points de vue basculent autour de Jean, pris dans la mécanique du monde, dans le glissement des scènes, jusqu’à ce que progressivement il parvienne à s’accrocher à la fiction de la vie. Fiction qui lui offrira, paradoxalement, quelques allures de vérité et dans lesquelles il se sentira vivre.
Il faut y aller pour la poésie des corps, les enchainements, les gestes, les milles trouvailles... Il y a des moments réellement étonnants! C'est un travail riche et sensible.
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Il faut y aller pour la poésie des corps, les enchainements, les gestes, les milles trouvailles... Il y a des moments réellement étonnants! C'est un travail riche et sensible.
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