Un Rossini tardif baigné de légèreté comique, mais faisant la part belle à l’élégance de l’esprit français. Le rôle parfait pour Cyrille Dubois. Opéra chanté en français, surtitré en français.
Opéra chanté en français, surtitré en français.
Créé à l'Académie royale de musique (Opéra de Paris) le 20 août 1828, avant-dernier opéra du musicien, Le Comte Ory est une œuvre profondément atypique.
En 1828, Rossini est installé à Paris depuis 1824 et à tout juste 36 ans, il a déjà derrière lui un catalogue imposant de 34 opéras. Il est alors le compositeur le plus célèbre d'Europe. L’ouvrage est à la fois une œuvre légère, parfois comique, mais musicalement délicate et raffinée. Le livret, dû en partie à Eugène Scribe, s'inspire d'un vaudeville de 1817 basé sur une romance picarde du XIe siècle racontant comment un seigneur libertin, le Comte Ory, décide de s'introduire dans un couvent pour séduire l'abbesse tandis que ses chevaliers s'occupent des autres nonnes. Mais l’affaire ne connaîtra pas le résultat escompté…
Musicalement Rossini réussit l’heureux mariage du réemploi (certaines parties du Voyage à Reims) et de l’assimilation de l’esprit français. Un Rossini ironique certes, mais tout en subtilité et dont Cyrille Dubois devrait porter haut les couleurs.
Avec l'Orchestre de chambre de Paris et le Chœur de Chambre de Rouen.
15, avenue Montaigne 75008 Paris