Le Joueur d'Echecs

“J'ai commencé une petite nouvelle sur les échecs, inspirée par un manuel que j'ai acheté pour meubler ma solitude, et je rejoue quotidiennement les parties des plus grands maîtres.” Stefan Zweig à son ex-épouse Friederike le 29 septembre 1941, Pétropolis (Brésil)

• Une fable magnifique et inquiétante

Pourquoi après avoir interprété plus de trois cents fois Le Joueur d'Echecs de nouveau ressentir l'immense désir de raconter cette histoire fantastique ? Pourquoi après cinq ans, d'autres aventures, d'autres rencontres, d'autres passions, le rejouer dans une nouvelle mise en scène ? Pour le plus grand plaisir !

Plaisir de réincarner tous ces personnages, d'en explorer toutes les émotions. Plaisir d'y associer un nouveau regard, celui d'un jeune metteur en scène. Plaisir de nous retrouver Laurent et moi face au dernier texte de Zweig écrit sur les hauteurs de Rio en 1941, cette fable magnifique et inquiétante, qui, comme le dit Monsieur B avec une ironie douloureuse « pourrait servir d'illustration à la charmante et grandiose époque où nous vivons ». Plaisir de participer à cet indispensable travail de mémoire et d'avoir ainsi la sensation d'être utiles.

Gilles Janeyrand et Laurent Delvert

Par la Compagnie NTB.

• La presse

« Gilles Janeyrand est parfait. Sa sobriété fait merveille. Le plaisir du comédien devient notre plaisir et on sort, avant tout, heureux du théâtre. » Jean-Luc Jeener, Le Figaroscope, 6 mai 1999

« Gilles Janeyrand ne démérite pas. Aux antipodes du pathétique facile, son ton sobre, pudique et mesuré, restitue toute sa puissance d'évocation à l'un des plus beaux textes consacrés aux détraquements de le raison humaine. » Le Nouvel Observateur, 1er juillet 1999

« Seul en scène, Gilles Janeyrand distille avec simplicité et émotion cette terrible, troublante et fascinante fable sur les cruautés de notre vieux monde. » Fabienne Pascaud, Télérama, février 2001

« Gilles Janeyrand interprète cette magnifique partition avec une grâce et une intelligence remarquables. Un bouleversant moment de théâtre. » Hélène Kuttner, Match, 22 février 2001

« Ce travail d'interprétation, très bien tenu, précis, chatoyant, donne à ce moment sa légitimité théâtrale. » Armelle Héliot, Le Quotidien Du Médecin, 6 mai 1999

« Que dire de la performance du comédien Gilles Janeyrand, sinon qu'elle ne souffre d'aucune faille ? Quel superlatif employer ? Que dire donc ? Les mots tardent à nous venir devant tant d'excellence ! » Paris Paname, 17 janvier 2000