Paris, 1950. Après-guerre. Un vent de liberté retrouvée souffle sur un quartier populaire de la capitale où les habitants se croisent et ont pour habitude de se retrouver au bistrot du coin : « Chez Argante ».
Dans la même journée, une double mésaventure vient troubler l'apparente quiétude de tout ce petit monde.
Le romantique Octave vient d’épouser en secret une orpheline rencontrée par hasard sans le consentement de sa mère partie à l'étranger pour affaire, et qui avait une tout autre idée de l'avenir sentimental de son fils. Désespéré par le retour prématuré de cette dernière, il lance un appel au secours à un jeune vagabond qui arpente les pavés allant de petits boulots en petits boulots, répondant au nom de Scapin.
Un autre jeune du quartier, le fougueux Léandre, amoureux d'une étrangère fraîchement débarquée, apprend qu'elle risque de lui être enlevé et de quitter la ville.
Rusé et plein de ressource, Scapin prend alors le pari d'aider ses deux amis... et Léandre viennent de se marier sans le consentement de leurs parents et n’ont d’autre choix que de faire appel à Scapin pour arranger leurs affaires. Scapin décide alors de manipuler les parents afin d’obtenir leurs accords… et leurs argents !
Et si Scapin avait croisé Edith Piaf ? Cette image nous a immédiatement amusé. Un Scapin de l'après guerre (années 45-50) qui foule le pavé parisien d'un quartier populaire, allant de petits boulots en petits boulots, insouciant, était tout à fait concevable. Une sorte de Gavroche. « Les fourberies de Scapin » est une farce qui fait partie du répertoire théâtral dit Classique. Quoi de plus excitant que le pari d'une adaptation ? C'est cette idée de base qui nous a séduit.
Il nous a paru évident qu’il fallait respecter la structure narrative de Molière. A partir de ce socle solide, nous avons décidé d'apporter des modifications de temps, de lieux et de personnages. Et donc par définition quelques modifications de texte afin de l'intégrer au mieux à l'époque de l'après guerre, tout en imaginant un background plus conséquent aux personnages. Ainsi Monsieur Argante devient pour nous Madame Argante, tenancière d'un bistrot où les personnages ont pour habitude de se retrouver. Monsieur Géronte conserve sa personnalité, son avarice et reste le dindon de la farce dont on aime tant se moquer. Assez aisé, nul doute qu'il trempe dans des affaires douteuses. Fini les rapports maîtres/valets ; Sylvestre troque son statut de valet pour celui d'employé de Madame Argante, garçon de café bien décidé à conserver son poste et son salaire. Scapin devient un garçon des rues. Un sympathique vagabond qui fait les 400 coups, habitué de la justice et qui n'a pas peur d’enchaîner tous les petits boulots possible pour gagner quelques francs.
Octave reste le romantique que l'on connaît, tétanisé par l'autorité de sa mère envahissante, véritable Cruella d'Enfer. Léandre est devenu un jeune homme fougueux et à la mode, qui défie les règles de son père en tombant amoureux d'une femme de couleur au caractère bien trempé : Zerbinette.
Terminé également les jeunes premières. Hyacinthe est une orpheline prolétaire fraîchement “nouvelle riche”, bien décidée à profiter de son nouveau statut social et du compte en banque de son mari. Il lui est dorénavant plus agréable de faire du shopping chez Chanel et autres boutiques de luxe. C'est avec ces idées de départ que l'adaptation des « Fourberies... » a commencé. En étudiant les différents petits intervenants (Carle, la nourrice, etc...) nous avons eu l'envie de les réunir et de les réinventer en un seul et même personnage, celui d'une sans abris dont la mendicité et le penchant pour le vin rouge ajoutent une valeur comique supplémentaire. C'est un personnage à la fois acteur et spectateur. En effet, elle assiste au déroulé de l'action d'un point de vue extérieur et intervient parfois d'un point de vue intérieur.
Pour terminer, nous avons eu le désir de créer un dernier personnage tout à fait inédit. Une musicienne accordéoniste et chanteuse des rues, qui vient rythmer cette folle aventure, faire le lien entre certaines scènes, et apporter un arrière goût de vieux Paris. Sur fond de chansons d’antan et sur des airs de bal musette, l'histoire de ce fourbe Scapin et de ces personnages riches s'anime dans l’atmosphère d'un Paris populaire et joyeux où souffle un vent de liberté retrouvée.
Alan Aubert Carlin, Mise en scène
Coucou la troupe ! Vous avez tout mon soutien pour ce spectacle charmant , plein de vie et qui donne la pêche ! Je vous souhaite plein de beaux spectacles et qu'ils soient partagés par le plus grand nombre ! Merci pour ce beau moment.
Tout est réuni pour faire passer aux spectateurs un très beau et bon moment. Bravo les artistes avec une mention toute spéciale pour... S(h)capin !!!
Un classique très bien adapté au paris des années 50 avec bons comédiens. Beau mélange entre jeu et musique, je conseille !
Un joli moment, gaie, troupe joyeuse et sympathique, bonne idée cette accordéonniste et ces chansons des années 50 mêlés au texte de Molière, n’hésitez pas. Merci les artistes.
Pour 14 Notes
Coucou la troupe ! Vous avez tout mon soutien pour ce spectacle charmant , plein de vie et qui donne la pêche ! Je vous souhaite plein de beaux spectacles et qu'ils soient partagés par le plus grand nombre ! Merci pour ce beau moment.
Tout est réuni pour faire passer aux spectateurs un très beau et bon moment. Bravo les artistes avec une mention toute spéciale pour... S(h)capin !!!
Un classique très bien adapté au paris des années 50 avec bons comédiens. Beau mélange entre jeu et musique, je conseille !
Un joli moment, gaie, troupe joyeuse et sympathique, bonne idée cette accordéonniste et ces chansons des années 50 mêlés au texte de Molière, n’hésitez pas. Merci les artistes.
bonne energie sur scène
Une adaptation très réussie et chantante des fourberies de Scapin ! La troupe déploie une énergie communicative, on ressort le sourire au lèvre et avec quelques airs en tête! Bravo!
Une revisite franchement audacieuse et réussie des fourberies par une troupe bourrée de talents, de créativité et de joyeuse malice. Un spectacle vivant, intense et cadencé. Un feu d'artifice d'énergie et de gaïté communicative. Une mise en scène haute en couleurs et en chansons savamment choisies. Merci pour ce moment de théâtre jubilatoire. On attend le prochain !
Une adaptation moderne et décalé des célèbres fourberies, qui nous plonge au cœur des années 50 dans un univers burlesque porté par une troupe de comédiens autant déjanté que géniaux ! Une véritable bouffé d'air frais pour commencer la semaine !
Nous sommes sommes venus avec nos enfants de 13 et 10 ans et tout le monde a apprecié et nous avons passé une bonne soirée ! Merci à toute la troupe !
La revisite des Fourberies de Scapin est superbe : les comédiens sont excellents et apportent tous leur touche d'humour à leur manière, l'accordéon rythme la pièce et apporte une note de gaieté et de bonne humeur, la mise en scène basée sur les années 50 est originale et totalement réussie. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que l'on passe un très agréable moment, c'est un carton plein ! Félicitations au metteur en scène et à toute la troupe.
J'y suis allée avec mes deux filles de 12 et 14 ans qui avaient lu la pièce à l'école, elles ont donc profité des nuances apportées à la pièce par cette jeune troupe pleine d’énergie ! Chapeau à Scapin qui nous a bleffé par sa belle interprétation. Merci à accordéoniste pour sa présence.
Super spectacle.les acteurs sont brillants Très bonne soirée A voir
Nous avons adoré ! Un grand merci à toute cette troupe, c'est frais, c'est énergique, c'est drôle ! Vous nous avez donné la pêche, et redonnez de la pêche à ce classique de Molière ! BRAVO !
nous avons apprécié l'accueil, le théâtre, le jeu des comédiennes/comédiens/chanteuses/chanteurs la musicienne et son accordéon bref un bon moment
3, rue Clavel 75019 Paris