À travers une histoire sentimentale à l’issue inhabituellement heureuse, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l’une des innovations du Second Empire.
Avant la création des grands magasins, les jeunes femmes qui montaient de province n’avaient que peu d’avenir : bonnes dans des foyers de la bourgeoisie naissante ou la plupart du temps prostituées. Les épouses vertueuses de cette même bourgeoisie, elles, ne sortaient pas sans leur chaperon ou leur mari. La création de ces grands magasins va être un vrai outil d’émancipation des femmes en leur offrant emplois et promotion sociale pour les vendeuses et liberté de sortir et de gérer un budget pour les clientes.
« Les comédiens jouent plus vrai que nature car à s'y méprendre, le public assiste à un ballet évanescent dans les allées du Bonheur des dames. La mise en scène de Florence Camoin, une dentelle de Tulle cousue sur un mouchoir de Cholet. » Philippe Delhumeau – Theatrotheque.com
« Aujourd'hui, le récit de Zola nous raconte beaucoup de choses qui nous concernent. une superproduction ! L'enchaînement des scènes, la liberté avec laquelle on passe d'un lieu à l'autre, sont d'une grande clarté, d'une grande fluidité » Gilles Costaz
« Un système permettant de voyager dans l'espace du grand magasin » Le Parisien
« La saga des Rougon-Macquart ne peut se lire qu’avec avidité. J’ai été séduite par l’éblouissante Nana. J’ai tremblé en lisant La Conquête de Plassans. J’ai pleuré avec Germinal. Les adaptations cinématographiques de ces œuvres ont marqué mon enfance : je vois encore Fernand Ledoux dans La Bête Humaine, acteur que j’ai eu la chance de rencontrer à l’âge de 12 ans. J’ai été marquée par cette scène du début de Gervaise où deux femmes se battent comme des chiffonnières, l’une arrachant la boucle et l’oreille de l’autre au point que je me suis jurée de ne jamais me les faire percer.
Le Bonheur des Dames, c’est l’histoire d’amour parfaite. Je n’y ai vu que cela dans mon adolescence trouvant le décor des grands magasins qu’on me présentait tout à fait banal pour la petite parisienne que j’étais. J’ai perçu beaucoup plus tard tout ce que cette apparition du commerce moderne avait changé dans la vie des femmes et je sens qu’il faut y revenir dans notre époque troublée.
Passionnée d’histoire, je ne pouvais qu’avoir le désir de faire savoir, par le prisme du théâtre, ce que Zola avait si bien perçu, de rendre hommage à Aristide Boucicaut et à son épouse dont le bon sens m’a tout autant séduite que celui d’un certain Vauban dont j’ai tracé le portrait dans une autre de mes pièces en 2007. Et puis, oser adapter pour le théâtre un roman de Zola, personne ne l’avait encore fait et c’était bien dommage : quelle théâtralité ! »
Florence Camoin
bonne soirée belle mis en scène on ne s'ennuie pas dommage que les planches soient marqués et sales c'est un magasin le par terre doit etre nikel surtout qu'il y à de belle robes
Le bonheur des dames a donc finalement donné lieu à deux grands moments de plaisir et de culture, d'abord à la lecture du roman, puis lors de cette représentation belle et fidèle au roman, portée par des comédiens talentueux (et cocasse en ce qui concerne celui qui jouait Octave Mouret).
Un beau spectacle dans un théatre très agréable. Très bien joué.
Spectacle de très grande qualité
Pour 6 Notes
bonne soirée belle mis en scène on ne s'ennuie pas dommage que les planches soient marqués et sales c'est un magasin le par terre doit etre nikel surtout qu'il y à de belle robes
Le bonheur des dames a donc finalement donné lieu à deux grands moments de plaisir et de culture, d'abord à la lecture du roman, puis lors de cette représentation belle et fidèle au roman, portée par des comédiens talentueux (et cocasse en ce qui concerne celui qui jouait Octave Mouret).
Un beau spectacle dans un théatre très agréable. Très bien joué.
Spectacle de très grande qualité
Tres bon spectacle, enlevé, qui finit même bien
très belle adaptation de l'oeuvre de Zola. beau jeu, belle mise en scène. un message très contemporain sur le commerce
Un beau moment avec de très bons comédiens. La pièce, bien que courte, rend justice au roman tourbillonnant de Zola.
A voir absolument si on aime Zola
On retrouve bien cet esprit des Rougon Maquart, cruel et humain, et ce tourbillon du XIXeme et de sa révolution industrielle. paris change, les femmes évoluent. On n'en perd pas une miette
Un vrai tourbillon et Octave Mouret joué par le charismatique Alexis Moncorgé mène le bal. Bravo pour cette adaptation qui tient ses promesse
Visuellement magique avec au top les magnifiques robes à crinolines. Octave Mouret très séduisant, et ça tourbillonne d'un bout à l'autre du spectacle avec une belle montée en puissance
7, rue des Plâtrières 75020 Paris