Le cahier noir

du 23 janvier au 3 février 2018
1h05

Le cahier noir

Dans son Cahier Noir écrit à dix-sept ans, Olivier Py peint avec humour et lyrisme sa jeunesse en province.
Dans son Cahier Noir écrit à dix-sept ans, Olivier Py peint avec humour et lyrisme sa jeunesse en province. Confessions douloureuses et dessins à l’encre brune. On y retrouve ses thématiques obsessionnelles comme la sexualité et la foi, le monde érotisé par la littérature. Trente-cinq ans plus tard, l’auteur et metteur en scène adapte ce premier roman au théâtre. Dans un décor épuré, un trio d’acteurs révèle avec brio l’univers singulier d’un grand auteur condamné à la transcendance.
  • Un retour aux origines

Ainsi commence Le Cahier noir (éditions Actes Sud), d’Olivier Py, écrit quand il avait 17 ans. L’œuvre d’un enfant au sortir d’une adolescence douloureuse. Un projet rimbaldien aux allures de journal intime. Le poète graphomane couche sur les pages blanches ses fantasmes les plus intimes et des dessins à l’encre noire.

Témoignage d’une époque à oublier ? Ce premier roman tient une place à part dans les nombreux récits de jeunesse d’Olivier Py. Mélange d’écriture savante et d’art brut, il joue un rôle déterminant dans sa vocation littéraire. Les thématiques obsessionnelles de son écriture (la sexualité et la foi) y apparaissent sous l’angle d’un mysticisme halluciné. Violence, tristesse. Ce roman est aussi le témoignage d’un adolescent homosexuel dans une petite ville de province des années 1980, condamné à la transcendance pour érotiser sa vie, sa cité, le monde. Le récit d’un jeune homme qui découvre sa sexualité et sa soif d’absolu. Trente-cinq ans plus tard, le grand auteur et metteur en scène – par ailleurs directeur du Festival d’Avignon –, souhaite adapter ce texte fondateur dans une forme légère, à la manière de la Trilogie Eschyle, créée en 2011.

Faire du théâtre « pauvre » comme un retour aux origines. Mettre en scène l’objet brut sur une scène épurée, quelques ombres chinoises, peut-être…, et surtout trois acteurs qui feront entendre tous les bruissements de sa langue, son lyrisme et son humour aussi.

  • La presse

« À 17 ans, le futur dramaturge et metteur en scène incendiait les pages avec ses maux et ses desseins. Du Cocteau rewrité par Guyotat avec l’imprimatur de Genet. » Bernard Morlino, Le Magazine littéraire

« D’une écriture hallucinante pour son âge, rimbaldienne et claudélienne à la fois, drôle, prétentieuse et méchante, le jeune Olivier (admirablement incarné par Emilien Diard-Detœuf, vrai feu follet dionysien) écrit ses fièvres narcissiques, ses tourments masochistes, ses dangereuses sublimations. C’est scandaleux et magnifique. » Fabienne Pascaud, Télérama

Sélection d’avis du public

Drôle intelligent et provocateur ! Par Guillaume V. - 24 janvier 2018 à 14h35

Très belle performance pour l’acteur principal qui est vraiment excellent dans le rôle. La pièce est bien écrite (malgré l'écriture parfois inutilement compliquée ) souvent drôle et intelligente . Les fantasmes maso de l’auteur deviennent juste un peu répétitifs sur la fin. Âmes prudes, s’abstenir 😊!

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Drôle intelligent et provocateur ! Par Guillaume V. (9 avis) - 24 janvier 2018 à 14h35

Très belle performance pour l’acteur principal qui est vraiment excellent dans le rôle. La pièce est bien écrite (malgré l'écriture parfois inutilement compliquée ) souvent drôle et intelligente . Les fantasmes maso de l’auteur deviennent juste un peu répétitifs sur la fin. Âmes prudes, s’abstenir 😊!

Informations pratiques

Le Centquatre (104)

5 rue Curial 75019 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant Villette
  • Bus : Riquet à 77 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Le Centquatre (104)
5 rue Curial 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 3 février 2018

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