Le chemin des passes dangereuses

du 4 février au 26 mars 2008
1h45

Le chemin des passes dangereuses

Un texte sur le non-dit, un thriller familial à la manière efficace de l'auteur Québécquois Michel Marc Bouchard. Trois frères que tout sépare, sont victimes d’un accident de la route. Ils se retrouvent sur le lieu même où leur père est mort des années auparavant. Un drame qu’ils ont vécu en silence. Au bord des «passes dangereuses», ils tentent de se trouver un langage commun, en marche vers la vie, vers la réconciliation...

"Est-ce qu’on est obligé d’attendre les derniers instants de la vie pour dire à ceux qu’on aime qu’on les aime ?"

Réunis pour le mariage du Benjamin, trois frères que tout sépare, sont victimes d’un terrible accident de la route. Ils se retrouvent sur le lieu même où leur père est mort des années auparavant. Un drame qu’ils ont vécu en silence. Au bord des «passes dangereuses», ils tentent de se trouver un langage commun, en marche vers la vie, vers la réconciliation...

Un texte sur le non-dit, un thriller familial à la manière efficace de l'auteur Québécquois Michel Marc Bouchard.

  • Scénographie

Le dispositif scénographique place les personnages dans un entre-deux, entre le public et le plateau nu, cet espace vide derrière eux semble sans fin; un entre-deux mondes - celui des vivants et des morts - des mots et du non-dit - un entre-deux qui marque le maintenant - entre passé… et après…

Noir. Son d'un camion. Scratch du camion. Flasch lumière. Trois corps épars, accidentés, tels des pantins cassés. Noir.

La lumière se fait sur l'aire de jeu principale; cette aire, entre le bord du plateau et les premiers rangs de spectateurs, est recouverte d'un parterre de forêt marécageux, jonché de débris de tôles, dont on entend par moment le choc métallique.

Deux personnages apparaissent lentement du fond du plateau, du grand trou sans fin, ils avancent, ils entrent dans la lumière, dans l'espace du «dire». Le troisième protagoniste apparaît plus tard du même endroit, avec sa caisse de bières sauvée du camion.

  • Rencontre avec Michel Marc Bouchard

En 2000, Laurence Despezelle-Pérardel et Fabrice Leroux font partie de l’aventure des Muses Orphelines, de Michel Marc Bouchard. Elle, en tant que comédienne dans le rôle de Martine, lui, en tant qu’assistant à la mise en scène, et en alternance avec Vincent Coulon, dans le rôle de Luc. Ils découvrent une écriture grinçante, émouvante et drôle, traitant de l’humain ses pièces dépeignent toujours un univers cynique, plein de drôlerie parce qu’humain .

Dans la pièce, trois sœurs et un frère, aux prises avec leur passé, se retrouvent et s’affrontent. Une pièce acide sur la fatalité des familles. C'est cette même thématique que l'on retrouve dans Le chemin des passes dangereuses.

Les passes dangereuses sont d'ailleurs citées dans Les Muses Orphelines : lieu de passage de camions sur lequel travaille la plus jeunes des sœurs. Elles seront le lieu de l’accident du camion transportant les trois frères, le lieu du passage entre un avant et un après, entre la vie et la mort, entre le non dit, le caché, le mensonge et l’énoncé d’une vérité.

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Sélection d’avis du public

Le chemin des passes dangereuses Le 5 février 2008 à 13h20

Une très belle pièce de théâtre contemporain à ne pas manquer ! Une mise en scène sobre et efficasse qui laisse entendre un très beau texte. Trois acteurs très justes qui ont su donner vie à autant de personnages singuliers. On ressort de ce spectacle avec l'envie de vivre sa vie et surtout avec l'envie dire.

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Le chemin des passes dangereuses Le 5 février 2008 à 13h20

Une très belle pièce de théâtre contemporain à ne pas manquer ! Une mise en scène sobre et efficasse qui laisse entendre un très beau texte. Trois acteurs très justes qui ont su donner vie à autant de personnages singuliers. On ressort de ce spectacle avec l'envie de vivre sa vie et surtout avec l'envie dire.

Informations pratiques

Manufacture des Abbesses

7 rue Véron 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Montmartre Salle climatisée
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  • Bus : Abbesses à 89 m, Pigalle à 214 m, Blanche à 281 m
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7 rue Véron 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 26 mars 2008

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