Le dernier voyage de Gabi

• Une quête d’amour propre baignée d’autodérision, d’indignation et d’humour

On raconte que le théâtre peut changer la vie. Par voie de conséquence il pourrait certainement changer la société puisqu’il en fait partie.

En s’inscrivant dans l’air du temps, le témoignage de Gabi en est la preuve à travers une quête d’amour propre baignée d’autodérision, d’indignation et d’humour.

Mourir…On appréhende généralement la mort au sens médical du terme. Il pourrait cependant exister une autre apparence de mort : celle de la mort sociale marquant par défaut l’écrasement d’un individu dans notre société dite démocratique.

Imaginons, dès lors, un témoignage où l’auteur, au travers de deux personnages, exploite un fait divers afin d’illustrer ces deux conceptions dont est victime le héros, Gabi.

Prisonnier à Guantanamo, Gabi termine son existence dans la souffrance et l’humiliation. Est-ce l’heure du jugement ? Une voix, en tous cas, est là qui s’impose à lui et l’oblige à raconter et à revivre sa vie.

Peut être est-ce suffisant pour retrouver sa dignité.

• Presse

« Au début, on craint le pire car il est bien difficile, avec un tel sujet, d’éviter les poncifs et autres bons sentiments sur le racisme et le déracinement. Mais Mohamed Habassi, l’auteur, est vraiment très intelligent : les écueils sont presque toujours évités. Et puis il y a Cédric Tuffier, le comédien, qui dégage indiscutablement quelque chose de fort. » Le Figaroscope

« Mohamed Habbassi avec « Le dernier voyage de Gabi » dénonce les clichés en réussissant lui-même l’exploit de ne pas lui-même y sombrer. Un beau texte pour un acteur et une voix qui se pose de bonnes questions. » Rue du théâtre