Le diable en partage

du 5 mars au 5 avril 2009
1h40

Le diable en partage

Lorko et Elma s’aiment. Il est Serbe… Elle est Musulmane… Mais la guerre éclate et Lorko doit déserter et s’enfuir en Europe. Engagés dans la milice, ses frères se prennent au jeu de la guerre : ils se rêvent en héros et nous font traverser les champs de bataille au rythme effréné d’un jeu vidéo sur fond de musique rock. Entre rêve et cauchemar, évasion et réalisme cru, le spectateur assiste à la chute des personnages.

Pris dans le tourment de la guerre, peut-on encore croire que l'amour reste un rempart contre la barbarie ?

  • Au cœur du cauchemar

Lorko et Elma s’aiment. Il est serbe… Elle est Musulmane… Mais la guerre éclate, et Lorko doit déserter et s’enfuir en Europe, dans un monde qui ne veut pas de lui et qui le rejette. Dans la petite maison familiale, les liens se distendent. Jovan et Alex, ses frères se prennent au jeu de la guerre : ils se rêvent en héros, en chefs de milice sanguinaires et sombrent dans la haine, la violence et la barbarie.Malgré tout l’amour de leurs parents, Vid et Sladjana, Elma devient l’ennemie, une proie possible, la cible à abattre. Au coeur du conflit de l’Ex-Yougoslavie, dans l’intimité d’une famille, quand violence et barbarie se mêlent, peut-on encore croire que l’amour est plus fort que la guerre ?

Le Diable en Partage aborde le conflit qui a éclaté en Ex-Yougoslavie dans les années 90. Nous avons pour seule ambition d’éclairer le public sur les désastres qu’amène l’ignorance et sur ce qui peut arriver quand les hommes arrêtent de penser, de réfléchir ou de créer. L’objectif de la mise en scène n’est certainement pas celui de prendre parti quand à cette guerre, ni de dire qui avait tort ou qui avait raison. Nous plongeons au cœur du cauchemar vécu par une famille, à travers laquelle se reflète l’essence même du conflit. Nous pénétrons les territoires de l’intime pour tenter de mettre en lumière les sentiments complexes et profonds de l’ensemble des personnages.

Par la Compagnie Les Sans Chapiteau Fixe.

  • Note d'intention

Le diable en partage de Fabrice Melquiot s’est imposé à moi par son intensité et la justesse de ses descriptions. À travers le cauchemar d’une famille se reflète l’essence même d’un conflit. Je m’inspire du caractère poétique et symbolique de ce texte pour orienter la mise en scène de façon imagée et parfois irréelle.Émane alors sur scène, l’indicible, l’inavouable de ces humains prisonniers de leurs peurs.

C’est de cette atmosphère que s’est élaboré un dispositif scénographique dynamique qui évolue et se transforme tout au long du récit : on glisse d’un espace à l’autre, au gré des pérégrinations des personnages. Les miliciens nous font traverser les champs de batailles au rythme effréné d’un jeu vidéo sous fond de musique rock.

La mise en scène rythmée et contrastée, enchaîne ambiance sonore contemporaine et installations vidéos. En effet, ce projet réunit un collectif d’artistes complet et de touts bords: compositeurs, costumiers, ingénieurs du son, vidéastes, metteurs en scène, comédiens…

L’ensemble de ces compétences et de ces talents conjugués échafaudent un univers riche et onirique. Notre travail se nourrit d’une recherche approfondie avec les comédiens et d’une équipe artistique entière offrant les moyens d’aller au delà des horreurs de la guerre, pour visiter les territoires de l’intime et interroger notre responsabilité individuelle d’être humain.

Johanna Boyé

  • La presse

« Quand l’amour et la barbarie se croisent, le théâtre en frémit. » Vingt Minutes, mai 2008

« La troupe des Sans chapiteau fixe dépeint une jeunesse yougoslave partagée entre évasion et cauchemar sur fond de rock’n roll. » France Soir

« Avec cette histoire d'amour sur fond de guerre des Balkans, Fabrice Melquiot nous assène un véritable coup de poing. » Le Pariscope

« Avec le Diable en partage de Fabrice Melquiot, pièce qui offre une plongée en apnée dans les tréfonds de l’humain, la Compagnie des Sans-Chapiteau-Fixe a fait un choix d’une redoutable exigence. C’est avec un talent qu’il faut saluer que la troupe a relevé ce défi, pour offrir l’une des pièces les plus bouleversantes qu’il m’ait été donné de voir jusqu’ici. » Les Trois coups

Sélection d’avis du public

Le diable en partage Le 27 novembre 2008 à 12h01

Une pièce que j'ai déjà vu à Avignon, d'une qualité génial, d'actualité halucinante. Un grand merci de rejouer cette piece, vivement mars. Marc

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Le diable en partage Le 27 novembre 2008 à 12h01

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Informations pratiques

Théâtre Douze - Maurice Ravel

6, avenue Maurice Ravel 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Nation Restaurant Salle climatisée
  • Métro : Porte de Vincennes à 605 m, Bel-Air à 784 m, Porte Dorée à 843 m
  • Tram : Alexandra David-Néel à 251 m, Montempoivre à 272 m
  • Bus : Jules Lemaître - Maurice Ravel à 56 m, Montempoivre à 247 m, Porte de Saint-Mandé à 286 m
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Plan d’accès

Théâtre Douze - Maurice Ravel
6, avenue Maurice Ravel 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 5 avril 2009

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