Le virtuose Pascal Amoyel replonge dans sa rencontre avec le Maître György Cziffra et entraîne le spectateur dans la vie incroyable du légendaire pianiste hongrois. Un magnifique portrait musical.
Ce spectacle nous invite dans la loge de Pascal Amoyel, juste avant son entrée en scène. En déballant ses partitions, il retrouve une enveloppe adressée au 16 rue Ampère, là où Cziffra puis Amoyel - comme un clin d’oeil du destin - habitèrent.
L’interprète replonge dans sa première rencontre avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le spectateur dans la vie incroyable de ce légendaire pianiste hongrois.
Alternent pièces du répertoire, piano préparé, improvisations, scie musicale, voix parlée avec ou sans musique…
« Le musicien rend hommage à celui qui fut son mentor (...) dans un spectacle poétique. (...) Un moment qui changea sa vie et lui permet de distiller aujourd'hui l'image profondément humaine d'un Cziffra qui dans l'intimité préférait jouer Chopin que Liszt. » Thierry Hillériteau, Le Figaro, 14 janvier 2014
« Que l’on soit mélomane ou non, il est impossible de ne pas tomber sous le charme de ce doux spectacle. » Musical Avenue
« Rarement, on aura l'occasion de vivre de tels moments de grâce. » Froggy's Delight
« Brillant » Direct Matin
« Humour et émotion » Le Parisien
« Bouleversant » France Musique
« Superbe » Figaro Magazine
« Eblouissant… sublime ! » Pariscope
« Tendresse et passion… inédit ! » France Inter
« Un hommage généreux » Le Nouvel Observateur
« Un spectacle grandiose » Radio Classique
« Un seul en scène gai et émouvant » France TV Infos
J'ai souhaité rendre hommage à un artiste qui n'était pas que le bateleur génial et autodidacte qu'on a souvent décrit. Georges Cziffra était aussi l'interprète magnifique de compositeurs tels que Rameau ou Beethoven. J'ai eu l'occasion de le côtoyer dans le cadre de stages et, ce qui est beaucoup plus rare, de cours privés. Agé alors de 11 ans, j'ai appris le piano sur le tard, d'oreille, en pratiquant l'improvisation. Un beau jour, un peu par hasard, j’avais 13 ans lorsque la gardienne de l'immeuble dans lequel nous vivions, 16 rue Ampère à Paris, m'a expliqué que Cziffra avait déménagé pour habiter Senlis où il venait d'ouvrir sa fondation. Il avait donc vécu à l'adresse même où nous venions de nous installer...
Alors, j’ai décidé de le rencontrer à Senlis et j'ai bientôt pu constater comme il était bon, ouvert, généreux... ce qui, du reste, n'est pas toujours le cas de tous les interprètes prestigieux. Il ne mettait aucune frontière entre lui-même et ses interlocuteurs. D'ailleurs, il parlait peu, mais sa musique parlait entre nous. Un seul de ses regards m'apprenait souvent plus que tous les mots.
En adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce pianiste hors norme qui reste l'une des figures les plus nobles de l'histoire de la musique. Récits et musiques s'imbriqueront comme pour illustrer indissociablement sa vie et son oeuvre.
Pascal Amoyel
Issu d’une famille de musiciens Roms, il montre dès son enfance un don particulier pour la musique. Son père lui donne ses premières leçons de piano et à l’âge de 4 ans, il reproduit à l’oreille ce que joue sa soeur ainée. A 5 ans, il donne son premier concert dans un cirque. Il est accepté à 9 ans dans la prestigieuse Académie Franz Liszt de Budapest où son professeur est Ernst von Dohnanyi. A 13 ans, il finit l’opérette d’un autre compositeur en un temps record. Dès l’âge de 16 ans, il débute les tournées à travers l’Europe, notamment en Hongrie, Hollande et Scandinavie. La guerre l’appelle, il doit donc cesser d’étudier la musique. Il est fait prisonnier par l’armée Nationaliste Hongroise, par les Partisans puis par les Russes. Libéré et démobilisé en 1947, il rejoint sa femme et son fils, puis continue a étudier le piano un an plus tard auprès de György Frenczy, tout en gagnant sa vie en jouant dans les bars de Budapest mais aussi en Autriche avec son ami Elek Bacsik.
Très opposé au régime Communiste Hongrois, il tente de fuir le pays mais est fait prisonnier politique de 1950 à 1953. Il est soumis aux travaux forcés, comme porteur de pierres, ce qui lui vaudra à sa libération de longs mois de rééducation et des douleurs persistantes aux articulations. En 1955, après avoir recommencé à donner des concerts, il obtient le Prix Franz Liszt, le Grand Prix de la Virtuosité Pianistique, remis pour la première fois à un musicien qui n’est pas lui-même compositeur. Il décide en 1956 de fuir le régime Communiste et de s’exiler pour la France avec sa famille, profitant d’un concert donné à Vienne. Dès son arrivée à Paris, il est fort bien accueilli par le public et enregistre en 1957 sa fameuse interprétation des Rhapsodies Hongroises de Liszt, Liszt qui restera son compositeur de prédilection.
Cziffra, dans de nombreuses oeuvres, allait plus loin que l’interprétation. Il se prête aussi au jeu de l’arrangement, par exemple avec les Danses Hongroises de Brahms, dont il fait beaucoup plus qu’une simple transcription pour piano à deux mains, ou encore avec Le Vol du Bourdon (extrait de l’opéra Les Contes du Tsar Saltan de Rimsky-Korsakov). On lui a souvent reproché son excentricité, l’influence de son humeur sur son jeu lors de ses concerts, sa recherche d’un public populaire. En fait, son immense talent et sa virtuosité hors du commun avaient réussi à le propulser au premier plan, mais en dehors des chemins traditionnels qui mènent les pianistes au Panthéon de la renommée… Quoi qu’il en soit, il faut le considérer comme l’un des plus grands pianistes du XXème siècle. En 1966, il fonde avec son fils György Jr. le festival de musique de La Chaise Dieu en Auvergne. Il est naturalisé français en 1968 et devient Georges Cziffra. En 1974, il crée la Fondation Cziffra pour soutenir des jeunes talents.
Liszt, Invocation (extrait)
Schumann, Scène d’enfants « Gens et pays étrangers »
Scriabine, Etude op. 8 n°12
Liszt, Funérailles (extrait)
Katchatourian, Danse du sabre
Greif, Le Carillon de Chérence
Gershwin, improvisation sur « The man I love »
Duke Ellington, Solitude
Liszt, Troisième Consolation
Liszt Rhapsodie hongroise n°2
Frédéric Chopin, Nocturne op. posthume
Amoyel, Improvisations
Performance et mise en scène remarquables. Je regrette de ne pas avoir pu inviter toute ma famille. Seul bémol: parfois les apartés étaient presque inaudibles, mais nous étions au dernier rang. Nous attendons le prochain concert avec impatience.
Sublime !
Spectacle magnifique, très intéressant. Pianiste d'une virtuosité époustouflante, aux 50 doigts magiques.
Magnifique! Quel talent!!
Pour 31 Notes
Performance et mise en scène remarquables. Je regrette de ne pas avoir pu inviter toute ma famille. Seul bémol: parfois les apartés étaient presque inaudibles, mais nous étions au dernier rang. Nous attendons le prochain concert avec impatience.
Sublime !
Spectacle magnifique, très intéressant. Pianiste d'une virtuosité époustouflante, aux 50 doigts magiques.
Magnifique! Quel talent!!
Vraiment incroyable ! Si vous aimez la musique, allez-y les yeux fermés !!!
Magnifique hommage musical et historique d’un élève à son mentor, servi par une virtuosité et une sensibilité hors normes. Merci!
Un moment inoubliable, par contre malgré la catégorie élevée des places achetées nous étions extrêmement mal placés : deuxième rang sur la droite. Nous n'avons vu ni la tête du pianiste ni ses mains. Je ne remercie pas Théâtre online qui m'a bien roulé
Merveilleux pianiste, histoire touchante, les compositions de Cziffra, que l'on connaît sans forcement pouvoir les lui attribuer, jouées avec fougue et sensibilité par Pascal Amoyel. Un spectacle et un concert que j'ai aimé de bout en bout.
Super, très émouvant, une superbe après midi !
Merci, très bon moment.
Merci pour ce profond partage et pour votre générosité émotionnelle et sonore. Votre interprétation est d’une finesse et d’un raffinement remarquables.
Le témoignage touchant d'un pianiste hors pair. J'ai découvert la vie incroyable de Cziffra. Pascal Amoyel se donne doigts et âme !
Un spectacle émouvant avec un pianiste exceptionnel, la générosité du partage d’une histoire extraordinaire.
Peu de gens connaissent la vie de Georges Cziffra et à travers sa vie exceptionnelle remplie d’épreuves d’une période troublée, nous comprenons mieux ce qu’est la passion de la musique et la chance que nous avons eu de l’écouter en paix. Une leçon de musique, d’amour et d’histoire. Il ne faut pas oublier ce qu’ont vécu nos anciens…Pascal Amoyel nous le rappelle avec grand talent.
Soirée intense auprès de ce pianiste virtuose capable de suggérer la terreur aussi bien que l’extrême délicatesse. Bravo !
31, rue de la Gaîté 75014 Paris