Le sas

Paris 18e
du 5 octobre au 25 novembre 2006
1 heure

Le sas

Depuis seize ans, elle est enterrée vivante dans ce monde de l'enfermement. Demain matin, sa peine purgée, elle sort. Demain, elle est libre. Cette nuit est la dernière qu'elle passera en prison, dans la cellule des partantes. Tour à tour hargneuse, angoissée, rieuse, gaie, tendre et triste, elle gamberge, elle revit, elle nous fait partager ses peurs et ses joies, avant le grand face-à-face avec la liberté.

La joie d'être en vie malgré tout
Note de mise en scène

  • La joie d'être en vie malgré tout

Depuis seize ans, elle est enterrée vivante dans ce monde de l'enfermement. Demain matin, sa peine purgée, elle sort. Demain, elle est libre. Cette nuit est la dernière qu'elle passera en prison, dans la cellule des partantes. Tour à tour hargneuse, angoissée, rieuse, gaie, tendre et triste, elle gamberge, elle revit, elle nous fait partager ses peurs et ses joies, avant le grand face-à-face avec la liberté.

Sophie Belissent, seule en scène, bouleversante de sincérité, d'énergie et d'humour.

Le Sas de Michel Azama nous parle d'exclusion, de délinquance, du cycle des punitions et des récompenses, de l'espoir et de la joie d'être en vie malgré tout. Le personnage de la pièce, la "partante", assume entièrement ce qu'elle a vécu, et conserve un désir fou de vivre, malgré la culpabilité et la honte qui l'assaillent.

Par la Cie Le Chien qui Miaule.

  • Notes de mise en scène

Pourquoi ?
Parce que cette pièce est étonnante de contraste entre l’intensité de son contenu et la simplicité de sa production. L’intensité de la pièce est mise en valeur par ce minimalisme et par la pureté du texte qui s’efface derrière le jeu de la comédienne, comme une pièce "prétexte pour l’actrice". Grande liberté pour les créateurs et grande place pour l’imaginaire des spectateurs.

Parce que l’auteur explore des thèmes bouleversants : la violence, la peur, l'angoisse, la pulsion, l'envie, la solitude, la joie. Il soulève ainsi des questions passionnantes : Un crime est-il une damnation éternelle ? L'enfermement est-il rédempteur ? L'espoir peut-il survivre à la détention de longue durée ? Pourquoi la privation de la liberté débouche t elle souvent sur la peur de la retrouver ?

"Je suis devenue laide. Depuis le temps que j'ai mis ma tête au placard, mon cerveau part en guenilles ; Prendre le dernier virage, pas facile. Je me fais effraction pour me réinjecter de l'enthousiasme."

À travers cette femme, Michel Azama nous fait découvrir un personnage ayant un niveau de conscience exceptionnel malgré son crime et sa souffrance, une femme lucide et sauvage qui explore tous les contours de sa culpabilité et de sa douleur, mais pour qui la volonté de vivre reste plus forte que tout.

"Écoute les oiseaux ils sont maîtres du monde ça vous met le cœur dans la lumière, allez fais un effort, mets-toi le cœur dans la lumière, lève-toi et danse, danse ma fille danse, danse, danse."

Comment ?
Tout repose sur l’actrice, puisque la mise en scène se veut épurée au maximum. Seule en scène, elle devra incarner une femme blessée, perdue mais lucide, anéantie mais encore vivante. Le jeu doit être précis, les pauses savamment dosées, les silences pesés et ressentis. La bande son se veut essentielle pour amener l'imaginaire du spectateur dans l'univers carcéral du personnage. La mise en scène reste simple et privilégie la mise en valeur de l’instant théâtral, le jeu de la comédienne, la voix, le geste, pour créer le spectacle dans le spectacle et sublimer l’intensité du récit.

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Sélection d’avis du public

RE: Le sas Par MikaelB - 23 octobre 2006 à 19h47

L’interprétation de Sophie Bellisent est tout simplement saisissante. Poignante dès la première minute et jusqu’à la dernière, il est pourtant difficile d’applaudir à la seconde ou la pièce touche à sa fin tant notre corps s’est littéralement imprégné d’un univers émotionnel aussi dense. Au sortir du théâtre, le cœur bat la chamade, une mélodie irrégulière, le cœur ne saurait-il plus vraiment pourquoi il bat ? Le sas : la claque.

RE: RE: RE: Le sas Le 19 octobre 2006 à 10h51

Il n'y aura jamais assez de voix pour dire à quel point cette actrice est exceptionnelle, elle nous offre ce texte magnifique avec une telle force, un tel amour que notre plaisir se transforme en bonheur, forcemment, je suis devenu accro, j'y suis déjà allé 2 fois et j'y retournerai...

RE: RE: Le sas Le 10 octobre 2006 à 02h57

c'est exactement ça...bluffé...l'actrice est vraiment surprenante...elle m'a fait passer du rire aux larmes,on s'attache réellement à ce personnage plein d'humour et d'émotion,c'est dur et sublime à la fois...si bien qu'en sortant j'étais tout "patatrac" pendant une heure...

RE: Le sas Le 6 octobre 2006 à 16h13

Moi aussi j'ai été bluffé par la performance de Sophie Belissent! J'avais rarement vu une actrice aussi spontanée sur une scène, et un texte aussi poignant, drole, tragique et plein d'espoir en meme temps. Merci.

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RE: Le sas Par MikaelB (1 avis) - 23 octobre 2006 à 19h47

L’interprétation de Sophie Bellisent est tout simplement saisissante. Poignante dès la première minute et jusqu’à la dernière, il est pourtant difficile d’applaudir à la seconde ou la pièce touche à sa fin tant notre corps s’est littéralement imprégné d’un univers émotionnel aussi dense. Au sortir du théâtre, le cœur bat la chamade, une mélodie irrégulière, le cœur ne saurait-il plus vraiment pourquoi il bat ? Le sas : la claque.

RE: RE: RE: Le sas Le 19 octobre 2006 à 10h51

Il n'y aura jamais assez de voix pour dire à quel point cette actrice est exceptionnelle, elle nous offre ce texte magnifique avec une telle force, un tel amour que notre plaisir se transforme en bonheur, forcemment, je suis devenu accro, j'y suis déjà allé 2 fois et j'y retournerai...

RE: RE: Le sas Le 10 octobre 2006 à 02h57

c'est exactement ça...bluffé...l'actrice est vraiment surprenante...elle m'a fait passer du rire aux larmes,on s'attache réellement à ce personnage plein d'humour et d'émotion,c'est dur et sublime à la fois...si bien qu'en sortant j'étais tout "patatrac" pendant une heure...

RE: Le sas Le 6 octobre 2006 à 16h13

Moi aussi j'ai été bluffé par la performance de Sophie Belissent! J'avais rarement vu une actrice aussi spontanée sur une scène, et un texte aussi poignant, drole, tragique et plein d'espoir en meme temps. Merci.

Le sas Le 6 octobre 2006 à 10h31

Paris le 06 octobre 2006, Lendemain de première Une histoire pour raconter celles qui ne font plus partie de nos vies, et pourtant ...elles ne sont pas encore mortes. Le Sas : en spectateur, on y entre avec le personnage d'un coup : Floufff !on est "dedans" et on apprend que dans le sas il y a une vie, différente certes, mais il y a une vie intense tourmentée joyeuse, acharnée et indomptable. Compression, Pressions, rires, décompression, illumination...Lumière ! Toute en nuances, Sophie Bellisent incarne ce personnage avec amour : Il en faut pour comprendre et faire comprendre ce que ressent une criminelle après 16 ans de réclusion. Et sa vie? d'avant ? de maintenant ? et après ...? Une actrice, une scène, et un texte qui a reçu ses récompenses : le défi est relevé, et le pari réussi. Alors Bravo à Sophie, Gérard, Michel et au régisseur : et à tous ceux qui nous ont permis hier soir d'apprécier un moment exceptionnel d'humanité On reviendra :)

Informations pratiques

Alambic Comédie

12, rue Neuve de la Chardonnière 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montmartre Porte de Clignancourt Salle climatisée
  • Métro : Simplon à 119 m
  • Tram : Porte de Clignancourt à 387 m
  • Bus : Simplon à 81 m, Albert Kahn à 130 m, Mairie du 18e - Jules Joffrin à 334 m, Porte de Clignancourt à 350 m, Championnet à 360 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Alambic Comédie
12, rue Neuve de la Chardonnière 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 25 novembre 2006

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Spectacle terminé depuis le samedi 25 novembre 2006