Inspiré d’une histoire du théâtre Nô, revisité par Mishima et Jean-Claude Carrière, Le Tambour de soie est une fable sur le désir et la cruauté, le temps qui passe, la transmission. À partir de 12 ans.
À partir de 12 ans.
« Si tu arrives à faire sonner mon tambour, je serai à toi », dit la jeune femme au vieil homme. Mais la peau du tambour est en soie, et l’instrument reste muet. L’homme désespère et se transforme en fantôme ensanglanté. Dans le Nô originel, cette femme est une princesse, et l’homme, le jardinier du palais. Ici, une danseuse répète une scène de folie, issue du répertoire traditionnel japonais.
Le grand écrivain Jean-Claude Carrière s’inspire de la version signée Yukio Mishima pour la danseuse Kaori Ito et Yoshi Oïda, acteur mythique de Peter Brook. En scène avec eux, Matoko Yabuki, créateur musical et ancien membre de la célèbre troupe japonaise de la Tente Noire. Il fera bel et bien sonner son tambour, accompagnant beauté, désir, tragédie et suspense.
Entre instants dansés et silences suspendus, les percussions de Makoto Yabuki rythment cette danse de la séduction incarnée par la danseuse et chorégraphe Kaori Ito et l’immense acteur Yoshi Oïda.
Elle esquisse inlassablement les mêmes gestes. Les bras s’étirent, la nuque s’incline, le corps se plie. Lui l’observe, l’enveloppe d’un regard amoureux, admiratif. Il est vieux, elle est jeune. Il est dans l’ombre, elle est dans la lumière. Il est un pauvre hère, elle est une princesse. Une danseuse qui va se jouer de ce vieil homme, lui faire croire qu’elle se donnera à lui s’il parvient à faire sonner ce tambour… Un tambour de soie.
Dans cet entre-deux entre un ici et un au-delà, les deux personnages vont se retrouver, se rapprocher jusqu’à se toucher à travers d’imperceptibles mouvements des corps et des âmes. Les hiérarchies s’inversent, le temps efface ses stigmates. La transmission entre le vieil homme et la danseuse s’opère. Dans ce mano a mano épuré et sensuel qui le relie à Kaori Ito, leurs corps se rapprochent, imperceptiblement. Leur danse, sublimée par des jeux de lumières fantômes et les percussions obsédantes de Makoto Yabuki, est une ode à la joie, à la vie… malgré le temps qui passe.
« Les deux artistes japonais bien connus des scènes françaises composent un Nô moderne plein de grâce. » Webthéâtre
Un incroyable objet de "spectacle vivant"" Le "mix" d'une pincée de "NO" (mais que cela ne vous effraye pas"), d'un solo de danse de l'étonnante KAORI ITO, de la "présence" en scène du quasi nonagénaire Yoshi Oïda, dans un rôle de "techncien de surface", dansant avec son balai et dans un duo improbable avec KAORI ITO (au son de la musique d'un étonnant multi instrumentiste ありがとう(arigato)
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Un incroyable objet de "spectacle vivant"" Le "mix" d'une pincée de "NO" (mais que cela ne vous effraye pas"), d'un solo de danse de l'étonnante KAORI ITO, de la "présence" en scène du quasi nonagénaire Yoshi Oïda, dans un rôle de "techncien de surface", dansant avec son balai et dans un duo improbable avec KAORI ITO (au son de la musique d'un étonnant multi instrumentiste ありがとう(arigato)
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