Comédie de cape et d’épée
Passions, Amour, Honneur et Rebondissements
L’Age d’Or
La presse
Passions, Amour, Honneur et Rebondissements seront les maîtres mots de cette comédie de cape et d’épée.
Le Duc d’Aveiro au Portugal a deux filles à marier. La cadette, Magdaléna, est décidée à ne se laisser dicter sa conduite par personne… mais est toutefois prête à accepter un époux riche et noble que le Roi lui destine. L’aînée, Séraphina, est fantasque et passionnée de théâtre… Elles ont pour dame de compagnie une cousine, Juana…Est-il besoin d’ajouter qu’elles sont faites toutes trois pour inspirer l’amour ?
Mireno aspire à s'élever au-dessus de sa condition de berger. En compagnie de son ami Tarso, il quitte ses montagnes pour se rendre à la ville. En route, il rencontre Ruy Lorenzo poursuivi par la milice du Duc d'Aveiro pour une sombre affaire de fraude. Après avoir échangé ses vêtements avec le fuyard, Mireno est appréhendé et conduit au palais du Duc où il fait la connaissance de Magdalena la fille cadette du Duc.
Et c'est le coup de foudre inévitable qui, comme on peut s'y attendre, provoque une série de situations pour le moins cocasses puisque Mireno, paralysé par sa timidité, n'ose avouer ses sentiments à celle qui le prendra sous sa protection, forçant ainsi la jeune fille à provoquer ses aveux.
Le texte es édité aux Editions Les Cygnes - collection Les Inédits du Théâtre 13.
Tirso de Molina, moine obscur dans l’ordre de la Merci, créateur du mythe le plus célèbre du théâtre moderne européen : Don Juan (dans sa pièce Le Burlador de Sevilla), contemporain de Shakespeare, est malheureusement peu joué aujourd’hui.
Cette comédie « de cape et d’épée », riche en rebondissements divers pourrait tourner sans cesse au drame si les personnages n’avaient ce goût du déguisement, du panache, du plaisir, du jeu : il y a des coups d’épée qui ne tuent pas leur homme, des disputes qui ne vont jamais bien loin, des larmes qui se transforment en sourires, des amours qui se décident sur un regard et se concluent par des mariages qu’on croyait impossibles... car bien sûr, le ressort principal de la comédia, c’est... l’Amour.
La pièce s’inspire d’un proverbe espagnol qui dit à peu près : « La timidité n’est pas de mise en trois endroits : en chaire, à la cour, en amour... »
Amoureux de comédie de cape et d’épée et intéressé dans mon travail par la mécanique du rire, je n’ai pu qu’être sensible à cette adaptation du Timide au palais de Tirso de Molina. J’y ai tout de suite vu une occasion d’entraîner mes camarades comédiens dans cette joyeuse perspective. Passions, Amour, Honneur et Rebondissements seront les maîtres mots de cette comédie.
Mon objectif est de saisir ce qui dans notre passé culturel et artistique vit encore aujourd’hui et constitue des signes essentiels pour les nouvelles générations. C’est donc dans une mise en scène contemporaine qu’évolueront les personnages de notre histoire. Le palais sera représenté pour l’occasion par une usine de confection de costumes de théâtre. Petites mains et maîtres d’ouvrages s’empareront de la pièce afin de nous conter le Timide au Palais. Ainsi nos ouvriers et ouvrières enfileront pendant « la pause » les costumes qu’ils confectionnent, s’élèveront pour une fois eux aussi au-dessus de leur condition en respectant toutefois la hiérarchie. Le contremaître s’octroiera le rôle du Duc d’Aveiro, la petite couturière celui de Magdalena... Nous rendrons un hommage poétique au métier de la confection, à ceux qui sont en dehors des strass et des paillettes, à ceux dont on parle peu mais qui sont la colonne vertébrale de l’art de la mode...
Historicité et modernité seront volontairement et intimement liés...
Gwenhaël de Gouvello
L’Age d’Or de l’Espagne entre Renaissance et Baroque
La période entre la Renaissance et l'âge Baroque, « l'âge d'or » de l'Espagne, a réellement embrassé deux siècles (le 16ème et le 17ème) et constitue l'âge le plus fécond et glorieux des Arts et Lettres espagnols. Le roman atteignit son plus haut niveau d'universalité et d'expression espagnole avec le Don Quixote de Miguel de Cervantes et autres oeuvres typiquement espagnoles telles que les romans picaresques Lazarillo de Tormes et celui de Mateo Aleman Guzman, de Alfarache.
Ce fut aussi un âge d'or pour la poésie. Au 16ème siècle, Boscan et Garcilaso de la Vega adaptèrent en Castillan la poésie lyrique italienne qui trouva son expression maximum dans la poésie mystique de Fray Luis de León et de San Juan de la Cruz, et dans les proses de Santa Teresa. Deux grandes figures du 16ème et 17ème siècles, furent Luis de Gongora dont le style complexe et difficile est originaire du mouvement latinisant « culteranismo » et Francisco de Quevedo, un des maîtres du « conceptismo ». Le théâtre fut un autre genre qui atteignit un haut niveau. Les pièces n'étaient plus représentées dans un environnement religieux après la création des « Corrales de Comedias », desquelles quelques-unes existent toujours, telle que celle d'Almagro (Ciudad Real). Juan de la Encina, Torres Naharro et Gil Vicente furent les précurseurs de Lope de Vega, Tirso de Molina et Calderón de la Barca.
Humaniste depuis le début des temps modernes
L'Humanisme a aussi fleuri depuis le début de l'âge Moderne, avec Luis Vives et les importants travaux tels que la Biblia Poliglota Complutense à laquelle différents auteurs collaborèrent. Les oeuvres prédominantes en histoire et politique furent celles de Mariana, Zurita, Hurtado de Mendoza et les chroniques de nombre de protagonistes de la colonisation de l'Amérique. Le 17ème siècle se termina avec les publications de Idea de un Principe du diplomate Saavedra Fajardo et de El Criticon de l'écrivain et philosophe Baltasar Gracian.
Le 16ème siècle vit naître un des maîtres de la peinture espagnole : Domenikos Theotokopoulos, « El Greco », qui exécuta la plus grande partie de ses oeuvres à Tolède, où beaucoup de ses peintures sont conservées : « El Expolio » (Le Christ dépossédé de ses vêtements), « Le Martyre de San Mauricio », « La Résurrection du Christ » et « L'enterrement du Comte Orgaz », représentent un moment décisif pour la peinture espagnole et universelle. Parmi les premiers peintres du 17ème siècle, qui peignirent le réalisme, se trouvent Ribalta et Ribera. Mais ce style atteignit son apogée avec Diego Vélasquez (1599-1660), dont beaucoup d'oeuvres sont exposées au Musée du Prado : Les Menines, La reddition de Breda, La Forge de Vulcain, en plus des portraits connus de Philip IV, des princes Baltazar Carlos et du Comte Duc de Olivares.
Vélasquez était peintre Madrilénien tandis que Zurbaran et Murillo travaillèrent à Séville, se dévouant aux thèmes religieux. L'Age d'or possède aussi son propre style architectural, réaction puriste et austère au travail filigrané du Plateresque, style ressemblant au travail d'orfèvre. Son monument le plus significatif est le Monastère Escorial de Philip II, commencé par Juan Bautista de Tolède et fini après sa mort par Juan de Herrera.
"Deux heures de purs délices. Un travail de troupe unie et pleine d’entrain." Télérama
"Cette pièce propage une frénétique énergie dans laquelle les comédiens plongent avec une gourmandise manifeste." L’Humanité
"Ce travail est un formidable déclencheur d’imaginaire. Plaisir et enthousiasme garantis." Journal du Dimanche
"Le metteur en scène a traité le texte de Tirso avec une savoureuse effronterie teintée de respect. Le résultat est admirable. Un spectacle festif et facétieux qui met le cœur en joie." Pariscope
"Ce siècle d’or espagnole révèle bien des trésors… Une bonne équipe de comédiens qui savent s’amuser et dont le plaisir est contagieux." Figaroscope
"On s’amuse énormément." Le nouvel Obs
"La condition humaine dans tout son délire ! Magnifique, fragile et dérisoire. Attachez vos ceintures ! Tous excellents et débordant d'expressivité, les comédiens vous envoient du 100 % pur jus." Ouest France
un spectacle ahurissant.à la fois drole,poetique et touchant.j'ai adoré.la salle est emportée par la scène.excellent moment,à ne pas rater
un spectacle ahurissant.à la fois drole,poetique et touchant.j'ai adoré.la salle est emportée par la scène.excellent moment,à ne pas rater
13, rue Maurice Labrousse 92160 Antony
Voiture : par la N20. Après la Croix de Berny suivre Antony centre puis le fléchage.
15 min de la porte d’Orléans.
Stationnement possible au parking Maurice Labrousse (gratuit à partir 18h30 et les dimanches), au parking du Marché (gratuit pendant 3h après validation du ticket de parking à la caisse du théâtre) et au parking de l’Hôtel de ville (gratuit pendant 1h15).