Une célébration de l’énergie du corps en mouvement, au coeur de deux écritures majeures, l’une solaire, l’autre enfievrée.
Il y a trente ans, Jean-Christophe Maillot signa sa pièce la plus emblématique, sur les pulsations musicales incandescentes de John Adams. Entre abstraction et énergie vitale, cet hymne à la vie exerce toujours son irrésistible emballement. Depuis trente ans, ce déluge de couleurs et de rythmes ne cesse d’éblouir le public des Ballets de Monte-Carlo et d’être transmis à d’autres ensembles majeurs.
Et comme dans un jeu d’échange, la compagnie ouvre son répertoire à Sharon Eyal, pour accueillir une pièce présente au répertoire de Göteborg à Munich, et aujourd’hui à Monaco. Avec Sharon Eyal, on quitte l’adret pour la face nord du même sommet, dans une ambiance hallucinée, l’animalité inquiète des unissons, la puissance fragile et l’entêtante techno. Tout au long de la soirée, le déluge de rythmes qui envahit l’espace porte à l’incandescence la perfection des danseurs.
Une éblouissante compagnie trop rarement vue à Paris.
2, place du Châtelet 75004 Paris