Explorant une langue qui prend sa source dans le béton et les barres d’immeuble, Les Enchantements raconte l’histoire d’une jeunesse qui se réinvente face à l’adversité. Elle parle de rires, d’embrouilles, mais surtout de débrouillardise, de solidarité et de la force surpuissante du collectif. A partir de 13 ans.
A partir de 13 ans.
Au cours de trois journées de canicule où le temps s’étire, six personnages, trois hommes et trois femmes, décident progressivement de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main pour améliorer leur quotidien, et si possible en parallèle, faire de l’argent.
Accablé· e par la chaleur, chacun· e rêve d’un ailleurs : Dubaï ou Marseille, peu importe, tant qu’il y a la mer. Alors que les darons sont au café et que les enfants défilent en direction de la piscine municipale irrémédiablement fermée, un plan en or voit le jour. Pour passer le temps et gagner de l’argent, deux groupes de jeunes font fleurir des piscines en haut des immeubles, se livrant à une course au bénéfice qui oppose filles et garçons. Avec le temps qui passe, l’eau s’infiltre entre les murs, les dalles et le béton pour reprendre ses droits.
Explorant une langue qui prend sa source dans le béton et les barres d’immeuble, Les Enchantements raconte l’histoire d’une jeunesse qui se réinvente face à l’adversité. Elle parle de rires, d’embrouilles, mais surtout de débrouillardise, de solidarité et de la force surpuissante du collectif.
« Une représentation de la jeunesse pleine d’humour et d’envie d’en découdre, Les Enchantements séduit par sa fantaisie et son oralité bien troussée. » Sceneweb
« Une pièce qui ne passe pas inaperçue. […] Ce qu’on entend sur le plateau, porté par six comédiens épatants d’entrain, de fraîcheur et de justesse, est donc le français hybride et savoureux des jeunes, tel qu’il s’exprime de rue en rue dans les territoires excentrés et bien souvent défavorisés. Un langage dont la verdeur, l’éloquence, la poésie et l’humour sautent aux oreilles du public en franchissant l’épaisseur de ses préjugés. » Le Monde
« Clémence Attar veut ici célébrer cette langue et travailler son adaptabilité face à toutes les situations […]. Le texte se veut au plus proche, en re-traduisant toutes ses consonances par le biais de mots écrits presque en phonétique, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion d’oralités servant de respirations au sein des répliques. » France Culture
« Les Enchantements, c’est une histoire, qui est racontée par des personnages, qui fait rire sans jamais se moquer, qui a quelque chose à dire, et qui se passe dans les quartiers populaires. Point. » L'Oeil d'Olivier
« Le texte naît avant tout du désir de mettre sur les plateaux une langue qui émane des quartiers populaires, mais qui s’insinue maintenant partout, est reprise dans diverses strates de la société. Elle est re-mâchée, ré-appropriée, régionalisée… Je veux ici célébrer cette langue et travailler son adaptabilité face à toutes les situations : si j’ai besoin d’un mot pour dire quelque chose de précis et qu’il n’existe pas, je l’inventerai. Le texte se veut au plus proche, en re-traduisant toutes ses consonances par le biais de mots écrits presque en phonétique, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion d’oralités servant de respirations au sein des répliques.
J’ai aussi voulu travailler précisément la manière dont la parole fuse entre et à l’intérieur des groupes. J’ai pensé leurs interactions comme une machine qui doit péniblement se remettre en marche car écrasée par la chaleur. Il fallait que chaque prise de parole en entraîne une autre, même si c’est pour ne rien dire de primordial. Il est important de garder en tête que les silences indiqués dans le texte peuvent durer des dizaines de minutes, mais que le rythme des interactions reste, lui, très soutenu.
Il était important pour moi de montrer une face des quartiers populaires sans violence, sans adversité évidente et personnifiée. Les personnages des Enchantements ont une idée, et la mènent à bien. Ils ont la possibilité d’aller au bout sans être rattrapé.es par des choses qui, d’habitude, les contraignent dans les récits. »
Clémence Attar
159 avenue Gambetta 75020 Paris