Ces gardiennes sont fées et sorcières. Une odyssée fantastique à la frontière de la folie. Une mise en scène de Nasser Djemaï. A partir de 14 ans.
A partir de 14 ans.
Ces gardiennes sont fées et sorcières. Une odyssée fantastique à la frontière de la folie.
La vieillesse, elles en jouent, elles en rient, elles l’assument. Elles font partie de ces héroïnes du quotidien. Le temps les a délivrées des hésitations, des séductions, des complications qu’on se crée à soi-même. Les gardiennes se sont retrouvées pour aider Rose qui a perdu la mobilité et la parole. Et voici que dans cette organisation bien huilée débarque Victoria, la fille de Rose, avec son pragmatisme. Le choc est violent et autour de Rose une lutte s’engage. Victoria deviendra-t-elle une gardienne ? Sera-t-elle à la hauteur ? Le noeud du tisserand ne peut se défaire, le noeud familial non plus. Alors il faudra que chacune évolue pour tisser de nouveaux desseins dans le réel et dans l’imaginaire.
« Les cinq comédiennes chevronnées subliment un texte tour à tour drôle, tendre, inquiétant et déchirant : humain. » Ivry ma ville, Thomas Portier
« Nasser Djemaï use de deux armes infaillibles, l'humour quasi permanent, et le fantastique, qui permet quelques séquences remarquable où la poésie et la danse prennent le dessus et renforcent les questions qui se posent à chacun sur l'avenir des personnes agées, le sens de 'amitié et de la solidarité. » L'Humanité, Gérald Rossi
« Sur un sujet qui pourrait être plombant, la vieillesse, Nasser Djemaï apporte de la fantaisie, du mystère, de la poésie et offre à ses actrices des rôles magnifiques. » SNES, Micheline Rousselet
« Les gardiennes nous donne à penser et à ressentir. Servie par un formidable quintet de comédiennes, cette réflexion sur l'âge et la dépendance passe par toutes sortes de ruptures, toutes sortes de couleurs. Réalisme, fantasmagorie, onirisme poétique, drôlerie, sensibilité dramatique, âpreté, violence... » La Terrasse, Manuel Piolat Soleymat
« La magie opère grâce à ces actrices qui disent avec panache la vieillesse. » Télérama TT
« Nasser Djemaï a écrit et mis en scène une pièce chaleureuse, allègre, combative qui oppose deux mondes et deux visions et explore finement le lien mère-fille, et chante les vertus de l'amitié. Cinq merveilleuses actrices sur scène en permanence et un happy end : ce n'est pas tous les jours. » Le canard enchaîné
(Spectacle vu à Sartrouville) Le titre complet de la pièce est "Les Gardiennes ou le nœud du tisserand". Le noeud de tisserand est un noeud utilisé pour relier deux cordes même de diamètre différent. Beau symbole ! Rose, dans son grand âge, ne sait plus faire qu'une chose, répétant le geste maintes fois accompli quand elle travaillait à l'usine : nouer par le nœud du tisserand des cordelettes que ses gardiennes ont découpées rien que pour elle. La solidarité et l'humanité sont au cœur de cette magnifique pièce de Nasser Djemaï. Rien que cela vaudrait d'aller la voir. Ajoutons-y une forme originale : - la pièce commence par une scène d'exposition à montrer dans des cours d'écriture théâtrale; on comprend la situation en quelques instants; - suit une comédie façon "Minute vieille" d'Arte, où l'on rit de bon cœur des tours pendables de ces gardiennes, tout en s'attendrissant sur leurs limites; le fossé qui les sépare de Victoria, la fille de Rose, est clair est net; Djemaï sait dresser des portraits très nets, sans être manichéen pour autant; - et puis, au fil du temps qui passe, arrive puis croît une dimension magique et féerique inattendue qui fait penser à Shakespeare, plus précisément aux comédies de Shakespeare. Courez vite voir cette pièce quand elle passera près de chez vous; outre Shakespeare et la "minute vieille", elle vous rappellera les merveilleux chibanis des "Invisibles" du même Nasser Djemaï, ou encore l'humanité de "Dark was the night" d'E. Meirieu ou bien la solidarité entre femmes de "7 minutes" !
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(Spectacle vu à Sartrouville) Le titre complet de la pièce est "Les Gardiennes ou le nœud du tisserand". Le noeud de tisserand est un noeud utilisé pour relier deux cordes même de diamètre différent. Beau symbole ! Rose, dans son grand âge, ne sait plus faire qu'une chose, répétant le geste maintes fois accompli quand elle travaillait à l'usine : nouer par le nœud du tisserand des cordelettes que ses gardiennes ont découpées rien que pour elle. La solidarité et l'humanité sont au cœur de cette magnifique pièce de Nasser Djemaï. Rien que cela vaudrait d'aller la voir. Ajoutons-y une forme originale : - la pièce commence par une scène d'exposition à montrer dans des cours d'écriture théâtrale; on comprend la situation en quelques instants; - suit une comédie façon "Minute vieille" d'Arte, où l'on rit de bon cœur des tours pendables de ces gardiennes, tout en s'attendrissant sur leurs limites; le fossé qui les sépare de Victoria, la fille de Rose, est clair est net; Djemaï sait dresser des portraits très nets, sans être manichéen pour autant; - et puis, au fil du temps qui passe, arrive puis croît une dimension magique et féerique inattendue qui fait penser à Shakespeare, plus précisément aux comédies de Shakespeare. Courez vite voir cette pièce quand elle passera près de chez vous; outre Shakespeare et la "minute vieille", elle vous rappellera les merveilleux chibanis des "Invisibles" du même Nasser Djemaï, ou encore l'humanité de "Dark was the night" d'E. Meirieu ou bien la solidarité entre femmes de "7 minutes" !
14, avenue Victor Hugo 92220 Bagneux