Trois soirées consacrées à des chorégraphes et des musiciens.
Le 17 mai à 20h30
- Benoît GOURRAUD, Le sourire du
pirate
- Sandra MARTINEZ, Pulpe, musique : Arnaud
LAURENS, Jefferson LEMBEYE
- Gabriel
HERNANDEZ, Seats re caned any size considered ring (- Miss -) sur une musique
de Walter FELDMANN et Bernd ASMUS
- Marion BALLESTER, Continuum
/ Fragmentum / Convolvulus, musique : AMBITRONIX
Le 18 mai à 20h30
- Gabriel
HERNANDEZ, Seats re caned any size considered ring (- Miss -), musique :
Walter FELDMANN, Bernd ASMUS
- Marion BALLESTER, Continuum
/ Fragmentum / Convolvulus, musique : AMBITRONIX
- Benoît GOURRAUD, Le sourire du
pirate, Servovalve, environnement visuel et sonore
- Sandrine BONNET, Le trou, création
sonore : Phil VON, création vidéo : Mathieu SANCHEZ
Le 19 mai à 20h30
- Sandrine BONNET, Le trou, création
sonore : Phil VON, création vidéo : Mathieu SANCHEZ, Dither, musique électronique
- Gabriel
HERNANDEZ, Seats re caned any size considered ring (- Miss -), musique :
Walter FELDMANN, Bernd ASMUS
- Benoît GOURRAUD, Le sourire du
pirate
- Sandra MARTINEZ, Pulpe, musique : Arnaud
LAURENS, Jefferson LEMBEYE
Gabriel HERNANDEZ, Seats re caned any size considered ring (- Miss -)
Chorégraphie : Gabriel HERNANDEZ
Danseuses : Virginie CINCET, Dery FAZIO, Karine THEVENOT
Musique : sexe-tuor de Walter FELDMANN (création) et seats re caned any size, considered
ring de Bernd ASMUS (création) ferneyhough-feldmann click superscriptio de Walter
FELDMANN (création), superscriptio de Brian FERNEYBOUGH
Musiciens (piccolo) walter feldmann, (électronique) bernd asmus
Texte Karine THEVENOT
Avec seats re caned any size considered ring (- Miss- ) la cie tHEL danse continue son axe de recherche, développant des outils de composition et des stratégies holistiques dorganisation non déterminées par lhistoire de la discipline (connaissance cumulée, et conventions techniques et culturelles), échappant ainsi - du moins on lespère - aux conventions esthétiques, typologiques et techniques traditionnelles.
holisme [lism] n. m. Didac. Théorie selon laquelle les phénomènes sont des totalités irréductibles à la somme ou même à lassociation structurelle de leurs composantes.
Les différents éléments chorégraphiques sont générés et traités (développés, transformés et contrôlés) par le moyen de procédures génératives à laide des logiciels informatiques spécifiques. Ces méthodes impliquent la superposition dun grand nombre dopérations. Les résultats sont en grande mesure imprévisibles et dépendent des différents opérateurs et des variables statistiques et aléatoires utilisés.
Les composants qui constituent le milieu chorégraphique, mouvement, phrase, espace, tension, structures chorégraphiques, ne sont pas conçus, emboîtés les uns dans les autres dans une relation linéaire de cause à effet, ni soumis à un principe intégrateur ou harmonique. Ils sont conçus de façon indépendante, déterminés par toute une série de paramètres arbitraires sans cesse changeants ; cest ainsi quils occupent différents niveaux ou strates de complexité. Cette combinatoire de structures, malgré limpression de désordre et darbitraire quelle suggère, possède - comme certaines formes autogénérées et présentes dans la nature - certains codes internes ajustés à des règles de formation référencées. Analogiquement, le système fonctionne comme la programmation de bas en haut en informatique, qui prétend simuler les processus naturels qui sauto-organisent : à la base on définit de nombreuses petites unités et les règles dinteraction internes purement locales, interaction de laquelle surgit un comportement cohérent global non programmé au préalable selon des règles spécifiques.
Les routines compositives et les processus mis en uvre par Bernd Asmus, Walter Feldmann et Gabriel Hernández dans lélaboration respective de la musique et la danse présentent des grandes analogies formelles. Il ne serait pas exagéré daffirmer quil sagit des mêmes stratégies ou processus appliqués à des disciplines et domaines différents. La constatation de tout ceci nous a encouragés à travailler à partir des mêmes données et diagrammes graphiques (Bernd Asmus a initié son travail de composition à partir de diagrammes chorégraphiques, Gabriel Hernández a intégré postérieurement les résultats de Bernd Asmus, etc. Voir figures). De cette façon, le processus créatif musical et chorégraphique évolue dans un flux dinformation mutuelle et constant.
Ainsi, la musique et la danse bénéficient dune relation plus intime et riche tout au long du processus créatif.
Larticulation complexe de différents matériaux chorégraphiques et musicaux seffectue à plusieurs niveaux : compositifs, opératifs, structuraux, interprétatifs, etc., et ouvre tout un champ dinfluences et de glissements mutuels, sans quil y ait pour autant une perte dautonomie des deux disciplines.
Walter Feldmann
Né en Suisse en 1965, Walter Feldmann étudie le français, le latin et la musicologie à lUniversité de Zürich. Il est élève en flûte de Dominique Hunziquer, à Aarau, flûtiste dans divers orchestres et dans lensemble « Les Joueurs de flûte ». Il réalise ses premières compositions en autodidacte en 1986. En 1991, il fonde lEnsemble S (Zürich) et suit des cours de musique électroacoustique avec Gerald Bennett. Il participe, en 1993, à la première Académie dété de lIrcam où il suit en 1996 le stage dinformatique musicale. Il est présent au programme de divers festivals européens, tels quArchipel Genève, Biennale de Venise, Journées de la Musique des Compositeurs Cracoviens, Tage fur Neue Musik Stuttgart et Zürich (dont il est directeur artistique depuis 1994) ainsi que dans les programmes de formations comme l'Ensemble Intercontemporain, l'Ensemble Contrechamps, le Trio Accanto, lEnsemble Köln, le Quatuor Amati et le Trio Sabeth.
Depuis 1999 il collabore étroitement avec le chorégraphe Gabriel Hernández (tHEL danse Paris).
Walter Feldmann écrit de la musique de chambre, du solo à l'orchestre, avec ou sans électronique, en intégrant scène, espace et lumière. En 1999, il obtient limportant prix annuel de composition (Komponistenwerkjahr) de la Ville de Zürich.
Bernd Asmus
Il est né en 1959 à Marburg/Lahn. Il étudie la guitare et le violoncelle à la Folkwanghochschule à Essen, la composition et la théorie musicale au conservatoire supérieur de Freiburg. Depuis 1989 il enseigne la théorie musicale au conservatoire supérieur de Karlsruhe. Il habite, depuis 1984, à Freiburg.
Asmus a été boursier du DAAD en 1987, de l'Atelierhaus Worpswede en 1991 et de la Fondation Heinrich Strobel du Südwestfunk à Freiburg en 1995. Il a participé au cours de composition de Dartington en 1987 et de Darmstadt en 1988. Il a dirigé des projets de pédagogie musicale à l'école des aveugles de Yotsukaido (Japon, 1990) et à l'Atelier des enfants du Centre Georges Pompidou à Paris (1992).
Bernd Asmus écrit exclusivement de la musique de chambre, avec une certaine préférence pour les instruments 'exotiques'. Il a écrit, entre autres, un trio pour congas, un quintette avec une partie principale pour la scie musicale, et une musique de danse pour sho, biwa et percussion. Il a collaboré à plusieurs reprises à différents projets chorégraphiques. La danse peut jouer un rôle intégral dans ses compositions, comme dans 'Tanzmusik II', où la chorégraphie des mouvements du percussionniste fait surgir les sons de la musique.
A propos de luvre : seats re caned any size considered ring
Dans seats re caned any size considered ring, l'interdépendance entre musique et chorégraphie se réalise - partiellement - à partir de mêmes données: les diagrammes vectoriels, générés à l'ordinateur par le chorégraphe, fournissent un réseau de chemins, dont le compositeur choisit et parcourt trois, choix indépendant du chorégraphe, mais entrant en interactivité productive, provoquant nombre de numérisations secondaires de son côté.
Les chemins choisis seront transformés en séries de nombres fonctionnant comme bases communes des deux dimensions musicale et chorégraphique. Chorégraphique non seulement en ce qui concerne la danse proprement dite, mais aussi et surtout à l'intérieur de la musique elle-même. L'interprète se verra donc confronté à un cheminement/croisement constant entre sons/mouvements produits d'un côté par l'instrument - en l'occurrence le piccolo, avec tout ce qu'implique sa corporalité extrêmement limitée - et dun autre côté par sa voix, faisant appel à une corporalité plus vaste et étendue. Voix liée étroitement à l'instrument par le souffle et par ses aptitudes à former des sonorités complexes, dont les multiphoniques "mixtes", s'approchant de près de certaines techniques de la musique électronique comme la modulation en anneau.
Toutefois, voix et instrument gardent leur indépendance et permettent ainsi la réalisation d'un espace dynamique ouvert à toutes les interactions chorégraphiques entre musique, corps et mouvement.
Marion BALLESTER, Continuum / Fragmentum / Convolvulus
Chorégraphie et interprétation Marion BALLESTER
Composition musique originale AMBITRONIX : Steve ARGÜELLE et Benoît DELBECQ
Dans un ordre puis désordre apparents, REPONDRE A LINJONCTION DU DESIR, inscrite en creux dans la mémoire originelle de lhomme, SOUS LIMPULSION DU SON
AMBITRONIX
Ambitronix : derrière lanonymat pluriel de ce mot valise -ambiant, ambigu, ambivalences ?- se cache lune des associations les plus inventives de la musique actuelle dans la vaste sphère de limprovisation. Un français : Benoît Delbecq, pianiste libre, théoricien rêveur du mouvant et de laléatoire, aventurier capteur de flux, poète du sample in situ. Un anglais: Steve Argüelles, batteur gestuel, chorégraphique, janséniste sensuel du beat, sec, hypnotique, subtilement sapé de lintérieur par des effets danamorphose (quand les boucles rythmiques se transforment en spirales). Ensemble, ils inventent des musiques rigoureuses dans leur forme quelles se réfèrent directement au jazz (paintings), dérivent du côté dune pop déglinguée somptueusement minimaliste (recyclers) ou sengagent crânement sur les terres vierges de lexpérimentation électronique.
Les compositions spontanées fondées sur un jeu collectif (pulsations croisées, interactions mélodiques), où chacun sample et manipule sur le vif le discours de lautre, ouvrent sur bien des possibles. [...] Stéphane Olivier - Les Inrockuptibles avril 1999
Steve Argüelles
Il a déjà participé à de nombreuses aventures musicales, notamment à Londres, aux côtés de Michael Nyman, Mose Allison, Slim Gaillard, Steve Lacy, Jimmy Giuffre, John Surman, Chris McGregor, Toots Thielemans, ou comme acteur privilégié des expériences les plus novatrices de la scène anglaise actuelle (LooseTubes, Django Bates).
En 1992, il sinstalle à Paris et rencontre rapidement les musiciens français de la nouvelle vague comme Noêl Akchoté et Benoît Delbecq avec lesquels il forme the Recyclers, trio électroacoustique accompagnant notamment le chanteur Katerine.
Il crée plus spécialement avec Benoît Delbecq le duo électronique Ambitronix, mix et manipulation de sources en tout genre.
Batteur "chorégraphe" à la gestuelle hors-norme, il est un compositeur totalement original même si sa démarche est très influencée par toutes les musiques traditionnelles.
Ses compositions sont souvent faussement naïves avec un art mesuré des petites ritournelles délicieusement entêtantes.
Légèreté, douceur, tendresse, une poétique de la fragilité voulue, parfois déchirée dun solo plus farouche..., cest louverture vers un nouvel univers qui fait de Steve Argüelles lun des musiciens qui ouvrent des portes vers les musiques de demain.
Benoît Delbecq
Apparu sur la scène nationale puis internationale au début des années 90, le pianiste et compositeur Benoit Delbecq continue d'affirmer une identité musicale d'une grande originalité, notamment au sein des groupes The Recyclers, Kartet, son quintet Delbecq 5, Ambitronix, les duos avec François Houle et avec l'écrivain Olivier Cadiot (éditions P.O.L).
Adepte du piano préparé et des instruments électroniques, il renouvelle sans cesse ses expérimentations qui mêlent avec originalité composition et improvisation. Il joue un rôle de premier plan au sein de nombreux orchestres fondés à Paris tout en poursuivant une activité soutenue de sideman.
Son jeu fait entendre une riche palette sonore nourrie de multiples couches de couleurs, phrasés et harmonies fugitives. Adepte des polyvitesses, il a poussé une recherche originale sur le potentiel polyrythmique du clavier. Il utilise de courts motifs rythmiques entrecroisés et animés de multiples vitesses simultanées, qui peuvent évoquer des musiques traditionnelles
africaines (balafons, sanza...) ou encore d'Asie (gamelans, gongs...). Avec ses instruments électroniques, il affectionne les sonorités faites de programmations ou de recyclage de samples, ainsi que denvoûtantes lignes de basse jouées sur la Bass Station. En 1998 et 1999, il s'est produit en France, au Japon, en Grande Bretagne, au Canada et en Finlande avec ses différentes formations.
Conception, scénographie : Sandrine BONNET
Interprètes Sandrine BONNET, Cyril DOBBELS, Lisa NOGARA, Phil VON
Musique Phil VON
Vidéo-live Mathieu SANCHEZ
Pièce pour trois corps suspendus, un corps sonorisé-sonorisant et images sans corps
En tombant, ils remontent quatre à quatre dans leurs mémoires, pour étirer la chute avant que la douleur napparaisse, et flotter là dans lultime jouissance de cet instant suspendu ..apnées, pas pied.
CEST CET INSTANT que jai envie dexplorer, traversant des « danses-transes » rebondissant contre sons « tombés » et images « trouées » entrechocs de vécus dans lurgence de la pesanteur
Dans la nécessité de se retenir, se hisser, séchapper pour ne pas tomber , une énergie se renvoie à lautre, creusant sa mémoire animale au présent qui se dérobe déjà. On y fait tourner le « cercle vicieux du dernier recours » jusquà épuisement, vers une « transe de la perte » et « abîmer labîme » dune chute perpétuelle.
Légers états agonisants ou sur-énergiques, accidents en sommeil ou en endormissement, évanouissement, étourdissement
Sandrine BONNET
DITHER
De chaque expérience musicale, Marc.T en retire lessentiel pour limbriquer dans lunivers de Dither. Ses premières amours, Heavy Metal ont servi à charpenter le squelette dacier qui fait la marque de Dither. Les coïncidences avec les univers de Black Lung et Scorn sont nombreuses, mais les brillances personnelles se sont construites au fur et à mesure des travaux : le Split Album avec Fragile, puis le premier album sur Noise MuseuM : Neve. De celui-ci, on a retenu la lourde planance une paradoxale gravité qui se trouve amoindrie sur ce nouvel album, Apogée. En partie délestés des rythmiques Leviathan mais toujours insidieusement dub, ces morceaux témoignent dune imprégnation micro-électronique de plus en plus profonde. Un état desprit plus complexe mais toujours garant dobscurité. Et si les intentions nomades de Dither sont maintenant dirigées vers des espaces plus intérieurs et inquiétants, parfois voisinent de celles dAutechre, cest pour remettre en scène les osmoses de la narration et de labstraction, pour réinventer le ciselage des musiques électroniques rythmées.
Chronique
Trax : « Dither croise le fer avec « Squarepusher » et « Autechre »
«
Chirurgien dune micro électronique sinueuse et luxueuse »
Elegy : « Attention aux révélations de lElectronica française »
CoD@ : « On la enfin notre Mick Harris français ! »
Fear Drop : « Continue à nous surprendre sans cesse »
Magic ! : « Ne boudons pas notre plaisir »
Octopus : « Exercice électro subliminale »
MIX : « La correspondance établie entre les musiques industrielles, dub et électronique
»
Chorégraphie, mise en scène Kiwat Cie Groupe de recherche inter-disciplinaire
Interprètes Sandra MARTINEZ, Walter NGUYEN THE HUNG
Musiciens Arnaud LAURENS, Jefferson LEMBEYE
Marionnette Walter NGUYEN THE HUNG
Ce travail est né dune envie de collaboration avec le compositeur Jefferson Lembeye et lacteur musicien Arnaud Laurens à partir du texte de Derrida, « le toucher, Jean Luc Nancy ».
Approcher jusquà toucher, aboutir à une proximité qui mette en jeu son corps, celui de lautre, sinterroger sur le regard. Comment sincorporer à un espace, à un univers sonore, se laisser traverser jusquau vertige.
« Susciter des événements, mêmes petits, qui échappent au contrôle, où faire naître de nouveaux espaces-temps, même de surfaces et de volumes réduits [ ] Cest au niveau de chaque tentative que se juge la capacité de résistance [ ] »
Gilles Deleuze
Benoît GOURRAUD, Le sourire du pirate
Texte et chorégraphie Benoît Gourraud
Costumes Wolf LEGRAY
Accessoires : Gaspard MALEC
Do You ! Me i ? You Too
Arcanes de séduction pouvant servir en politique
Benoît GOURRAUD
Chorégraphe écrivain. Citoyen. Moteur dactions de proximité interactives. Axe
Belleville, Buttes-Chaumont, Place des Fêtes.
La langue, offensive, belle et fière, une musique qui sincarne et prend vie selon les influx que le corps retranscrit.
Quand lévidence simpose, un texte comme une perle à rouler dans lécrin rouge de cette bouche aux velours de théâtre. Précieusement, sur un sourire, louverture de lécrin, savoureusement, ensuite, composer chaque instant, selon le goût du jour, les plaisirs du palais de chaque partenaire.
Gaspard MALEC
Nomade (Prague, Berlin, Rome, Londres, Vienne), sédentarisé à Paris
depuis bientôt parfois. Givreur orfèvre, maniaque, méticuleux et raffiné. Animiste
dobjets porteurs dhistoire humaine et de trouvailles citadines tendrement
amassées. Schizo-paranoïaque, vit reclus dans un univers shamane géomantique.
Alchimiste, travaille en sa cuisine avec des matériaux consommables annoblis par non art, sur des airs de Lou Reed et la roulotte en tête. Sème plantes et fleurs, chante pour les oiseaux et siffle guilleret.
Un brin de vent, via linvisible, linforme des nouvelles du monde. Il devance lévénement, masque impalpable et pourtant si présent.
Paracelse des instants, Villard de Honnecourt dune cathédrale de verre et de couleurs, mousse de blanche acidulée, dans lopulence et la faconde de notre époque sociale.
Wolf LEGRAY
Sex bomb et Hells Angel. Chef de meute. Militant des droits fondamentaux.
Commando leader. Se reconnaît au cri du loup (ACT-UP en colère) . Fashion Killer. Bike wear uniquement des motards : moule-burnes, blousons. Habille lhomme au manteau dépingles.
Signe particulier : une pierre de lave au sein gauche, piercé par Sebastiane. Fraye avec la main noire, Benvenuto sicaire, le pitbull du big boss. Un coup de meule Partout-Nulle part Comme une ôdeur de mâle Squatt et gothique Dague au regard Aime girondes Blondes en selle pour ce fumeur de brun Zorro et Cohibas.
SERVOVALVE
Module denvironnement visuel & sonore
Disséquer et draper cet univers musical dune peau de visuel.
De reflets elliptiques, le greffon na de cesse de prendre, que le son devenu entrailles tranche et coupe, déchire ces tissus étrangers.
Là le but impossible dune liberté primale.
Par cette gestation combative, naît lobjet monstrueux et mobile, que nulle main ne croit pouvoir reconnaître. Seul lauteur y trouve sa place de barbare esthétique et notre regard dy déceler lombre de questions en suspens.
Tout ceci nest quun jeu !
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris