Le Théâtre ambulant Chopalovitch raconte l’histoire d’une troupe de théâtre qui en 1941, dans une ville serbe sous l’occupation de l’Allemagne Nazie, doit coûte que coûte jouer sa pièce… Mais entre crimes et humiliations, dans un contexte de guerre, comment faire encore du théâtre ?
L’idée des Sans Cou est de raconter l’histoire de cette troupe en y intégrant son propre théâtre et ses interrogations d’aujourd’hui. Ils tenteront de répondre à toutes ces questions : « Si demain nous nous retrouvions opprimés, comment réagirions-nous ? Quand la mort est au coin de la rue, quel théâtre jouer ? Est-ce qu’il tenterait de changer le monde, ou serait-il un divertissement pour faire oublier la terreur ? Nous acteurs, auteurs, chanteurs, musiciens, acrobates, que ferions-nous ? À quoi sert l’art quand le monde tombe ? »
Les Sans Cou ont une méthode de travail bien à eux : armés jusqu’aux dents de tous leurs « trucs », sans crainte de mal faire, ils aiment prendre au sérieux leurs idées et les démolir la minute d’après. Avec cette effroyable et invincible spontanéité, ou jeunesse, comme on voudra…
Sur scène, peinture, photographie, image, acrobatie et danse se mêleront joyeusement au théâtre pour un spectacle-cabaret, bruyant et fougueux, à l’image de ce jeune collectif talentueux.
Librement inspiré du Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch.
« Tout cela est très réussi, avec des acteurs tous épatants (...) Finissent par advenir des scènes d'une grande force, dont l'une, au moins, est d'une grâce inouïe. » Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné, 23 mars 2016
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